samedi 28 août 2010

Diffamation" du cultuel antillais. Réflexion en prolongement d'un article à paraître


Le premier chapitre de mon dernier livre est une prise de position. J'affirme qu'aujourd'hui les croyances antillaises sont incomprises. En fin de livre je souligne par exemple que la vitalité de groupes religieux antillais est une source de dynamisme du protestantisme. Des responsables politiques, voire des juges, font des affirmations surprenantes faites de stéréotypes sur les antillais. En filigrane ils posent que les antillais seraient des naïfs manipulés par des groupuscules. Remarquons que cette idée est aussi présente dans la lecture de moult intellectuels antillais sur le religieux antillais. Je ne partage pas celle-ci car les populations ne sont pas passives. Elles sont acteurs de leur univers cultuel. Outre ce cas antillais que j'ai déjà longuement analysé, l'occasion m'a été donné de prolonger le débat dans un article à paraître sur la diffamation des groupes religieux. Il sera dans plusieurs mois accessible dans la revue Conscience et Liberté. Cette revue est un organe de l'Association Internationale pour la Défense de la Liberté Religieuse.

Fabrice Desplan

mercredi 25 août 2010

Concours Sky Prods

Participez du 1er septembre au 13 novembre 2010 à la 4ème édition du Concours de Nouvelles Sky Prods/Edilivre sur le thème de "La volonté"


Sky Prods et la société d'édition Edilivre organisent pour la 4ème année consécutive leur Concours de Nouvelles pour découvrir de nouveaux talents.

Non au piston, oui au talent ! Après le succès des trois premières éditions, Sky Prods et Edilivre organisent la 4ème édition de leur Concours de Nouvelles pour découvrir de nouveaux talents. Les participants doivent écrire une nouvelle de 10 000 caractères maximum sur le thème de « La volonté ».
Ce concours est ouvert à tous, aussi bien aux amateurs qu’aux professionnels, quelque soit votre âge, expérience ou nationalité. Participez en envoyant votre nouvelle du 1er septembre au 13 novembre 2010.
Plus de 3 000 € de lots à gagner : un atelier d'écriture à Venise, 380 € cash, un stylo Mont-Blanc, l’édition de votre propre livre, 200 € de chèques cadeaux, des ouvrages, des livres audibles…

Ce concours est organisé en partenariat avec : Franckl.com, Autrement, Livrenpoche.com, Audible.fr, Les Ateliers d'écriture de Virginie Lou et Negocia.
Renseignements et inscriptions sur : www.skyprods.fr

lundi 23 août 2010

Jorge Emilio Rodríguez salue la poésie de Saint-Martin

 
Le Cubain Jorge Émilio Rodríguez vient de publier une nouvelle anthologie des poèmes et de critique littéraire des oeuvres du poète de Saint-Martín, Lasana M. Sekou. Rodriguez veut introduire Sékou dans le monde hispanique, avec le livre bilingue Corazón de Pelícano - Antología poética de Lasana M. Sékou / Coeur de Pelican - un recueil de poèmes par Lasana M. Sékou Edité par Emilio Jorge Rodríguez. Le lancement du livre a eu lieu lors de la Conférence de l'Association des Etudes Caraïbéennes à la Barbade (2010). Corazón de Pelicano est disponible en ligne sur Amazon.com.
 
- Corazón de Pelícano - Antología poética de Lasana M. Sékou / Coeur de Pelican - un recueil de poèmes par Lasana M. Sékou. Jorge Émilio Rodríguez. Éditions House of Nehesi.

Le sang et la mer de Gary Victor

Gary Victor, Prix RFO du Livre 2004, pour « Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin » figure parmi les auteurs haïtiens les plus appréciés. Il signe chez Vents d'Ailleurs son dernier ouvrage « Le sang et la mer » , à paraître en septembre prochain. Une histoire qui nous conte, après la mort de leurs parents, le périple de deux jeunes. Estevèl et Hérodiane quittent le village Saint-Jean en bord de mer pour la capitale. Ils s'installent dans une petite chambre, en haut de l'escalier serpent qui mène à Paradi, un bidonville sur les hauteurs de Port-au-Prince. Dans cet enfer de béton et de crasse, l'amour peut-il être plus fort que tout ? L'amour impossible entre un frère et une soeur, entre un peintre sensible et son modèle, entre une jeune fille à la beauté fracassante, passionnée de lecture mais pauvre et le riche héritier d'une des grandes fortunes du pays ? C'est la mer qui viendra aux secours des rêves brisés. Gary Victor abat, à chaque roman, les murs de la littérature, variant les genres inlassablement. Chaque oeuvre est ainsi unique et offre de multiples angles d'appréciation aux lecteurs. Gary Victor puise ses sources d'inspiration dans l'imaginaire haïtien d'une richesse extraordinaire, où le réel et le merveilleux s'entrecroisent et s'interpénètrent. Dans ce roman, il aborde des thèmes universels, tels que la justice sociale, les rapports entre riches et pauvres, entre frère et soeur, l'influence des religions (vaudou et catholicisme), l'amour entre hommes, le sexe comme passeport pour la réussite sociale...
 
- Le sang et la mer. Gary Victor. Vents d'Ailleurs. Tarif éditeur : 17 euros.

La gare de José Le Moigne

 
Les Bretons sont servis et les autres passionnés de bonne littérature avec eux! José Lemoigne, à travers son dernier ouvrage intitulé « La Gare » fait vivre la Bretagne. La Bretagne site merveilleux de l'enfance de l'auteur, ses hommes rudes et fraternels qui font la fête jusqu'au délire, ses parents mariage mixte, d'où la complexité de son existence et sa difficulté d'être Breton et noir. L'histoire se passe dans un train (le train de la vie de l'auteur) et dans des gares (les poses de sa vie, ses repères). Un livre très riche en descriptions, en paysages de la Bretagne, décrivant le terroir. Pour celui qui n'a jamais mis les pieds en terre bretonne, ce livre vous donnera certainement envie de vous y poser quelques temps. « Située de part et d'autre de l'Atlantique entre la matrice - La Martinique - et la terre d'accueil - La Bretagne-, ce roman nous met en présence d'un mouvement infini entre deux mondes inscrits dans une même personne, une même volonté, un unique désir : l'appropriation de deux cultures sinon antagonistes du moins distinctes » , explique Jean Metellus, grand romancier haïtien, dans sa préface au livre. Poète, chanteur-compositeur, dessinateur et romancier, José Le Moigne est né en 1944 à Fort-de-France d'une mère martiniquaise et d'un père breton. Il passe son enfance et son adolescence à Brest qu'il quitte pour exercer sa profession d'éducateur et de directeur au sein de la Protection judiciaire de la Jeunesse au ministère de la Justice.
 
- La Gare. José Le Moigne. Éditions Microcosmes. Prix éditeur : 16,90 euros.
 
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mercredi 18 août 2010

Les revues culturelles et la promotion de ‘L'homme noir’ : Et Présence Africaine créa l'homme de culture noire

(rfi.fr) - Les revues et journaux ont largement contribué à la diffusion des idées panafricanistes et aux revendications d'indépendance des pays colonisés. Les penseurs et intellectuels de l'Afrique et de l'Amérique se sont d'abord regroupés au sein d'une rédaction avant de mener leurs destinées individuelles.

La naissance de la revue Présence Africaine (1947) et la fondation de la maison d’édition (1949) du même nom, par le Sénégalais Alioune Diop, sont des moments majeurs de l’histoire littéraire africaine. L’objectif de Diop était de favoriser la visibilité des créations intellectuelles africaines et, ce faisant, aider l’Afrique à s’inscrire dans le monde moderne.

Tout au long des années 1950-60, Présence Africaine s’est acquittée de ses missions avec éclat, en publiant, aux côtés des romanciers et poètes, des penseurs tels que Cheikh Anta Diop, Frantz Fanon, George Padmore et quelques autres qui ont profondément transformé notre façon de penser le monde noir. Présence Africaine a également organisé les deux Congrès des écrivains et artistes noirs, le premier à la Sorbonne en 1956 et le second à Rome trois ans plus tard. A l’orée des indépendances des pays du continent noir, ces Congrès réunissant penseurs, artistes, écrivains de l’Afrique et de ses diasporas, ont permis de redéfinir le rôle de l’intellectuel noir (‘l’homme de culture’) dans le contexte de la décolonisation à venir.

La revue a accueilli, pour sa part, dès les années 1950, moults débats et polémiques littéraires, participant ainsi à la création d’une identité littéraire africaine.

Les autres revues

La Revue du Monde noir est créée en 1931, dans la foulée de l'Exposition coloniale française, par Paulette Nardal (Martinique), René Maran (Guyane) et Léo Sajous (Haïti), avec comme objectif : ‘Créer entre les Noirs du monde entier, sans distinction de nationalité, un lien intellectuel et moral qui leur permette de mieux se connaître, de s’aimer fraternellement, de défendre plus efficacement leurs intérêts collectifs et d’illustrer leur race’. La revue, publiée en anglais et en français, ne tiendra que 6 numéros faute d'argent. Paulette Nardal arrive en France à l'âge de 24 ans, après avoir été institutrice en Martinique. Elle est la première étudiante martiniquaise de la Sorbonne. René Maran est le premier écrivain noir à recevoir le prix Goncourt pour son roman Batouala (1921). Léo Sajous est médecin. Il écrira beaucoup dans la revue sur le Liberia. Autour de la revue, on retrouve également Félix Eboué, Jean Price-Mars, et les penseurs du mouvement américain Harlem Renaissance.

L'Étudiant noir est l'héritier du Journal des étudiants martiniquais en France qui paraît depuis 1932. L'Étudiant noir, en revanche, n'aurait, selon les universitaires, connu qu'un seul numéro, celui de mars 1935. Paradoxalement, il est resté dans les mémoires comme un moment fort de la rencontre entre Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas bien que la signature de ce dernier n'apparaisse pas au sommaire. L'article d'Aimé Césaire, intitulé Jeunesse noire et assimilation pose les fondements du mouvement de la négritude. Paulette Nardal et Félix Eboué (qui signe ‘Henri’) sont également au sommaire du numéro.

Légitime Défense, créée en 1932, est sur les talons de La Revue du monde noir. Une revue plus politique que culturelle. Marxiste, surréaliste, elle se place aussi du côté du mouvement psychanalytique. ‘Nous nous élevons contre tous ceux qui ne sentent pas étouffés par ce monde capitaliste, chrétien et bourgeois auquel nous regrettons appartenir’. À l'origine de Légitime Défense, on retrouve un groupe d'intellectuels et militants martiniquais, dont Etienne Lero. Ils dénoncent le colonialisme et les dangers de l'assimilation pour l'identité antillaise.

Les Cahiers d'Haïti naissent pendant la Seconde Guerre mondiale à Port-au-Prince (1944). La revue regroupe les signatures des plus grands auteurs dont celles de Jacques Roumain et Jean-Price Mars. Les Cahiers traitent de poésie, littérature, peinture, histoire, géographie, philosophie, ethnologie, biologie... Une petite encyclopédie culturelle en quelques numéros.

‘La poésie martiniquaise sera cannibale ou ne sera pas’

The Crisis est le journal de l'Association nationale pour l'avancement des gens de couleurs (Etats-Unis), dirigé par William Edward B. Du Bois. Il a été fondé en 1910 et est toujours en circulation aujourd'hui sous une autre forme et avec un autre contenu. Son objectif était celui d'un journal d'information, mais avec une attention particulière pour la question des relations inter-raciales et la condition des Noirs américains. ‘Le magazine ne sera pas l'organe d'une clique ou d'un parti et évitera les rancœurs personnelles de toutes sortes’, précise l'éditorial du premier numéro. La revue encourage le développement artistique. Les jeunes écrivains-poètes inconnus ou célèbres du mouvement Harlem Renaissance y collaborent. Des peintres, des dessinateurs et des photographes connus sont chargés d'illustrer les articles.

Tropiques est fondé en 1941 par Aimé Césaire, sa femme Suzanne, René Ménil et Aristide Maugée. Dans cette revue, les Césaire et leurs collaborateurs invitent les écrivains martiniquais à rompre avec le classicisme français et l'exotisme facile et à inventer une littérature originale, puisant dans les mythes et l'expérience douloureuse de l'esclavage et de l'identité perdue à jamais de la population antillaise.

‘Allons, la vraie poésie est ailleurs. Loin des rimes, des complaintes, des alizés, des perroquets. Bambous, nous décrétons la mort de la littérature doudoue. Et zut à l'hibiscus, à la frangipane, aux bougainvilliers. La poésie martiniquaise sera cannibale ou ne sera pas’, affirme Suzanne Césaire dès 1942 dans un numéro de Tropiques qui va retenir l'attention d'André Breton de passage à la Martinique. Tropiques, dont les animateurs ne cachaient pas leurs sympathies gaullistes, fut interdite par le régime pro-vichyste de la Martinique.

Signalons aussi La Dépêche africaine, revue créée en 1928 par le Guadeloupéen Maurice Satineau, alors militant du Comité de défense de la race noire. Le Cdrc est décrit comme ‘assimilationniste’ par ceux qui se revendiquent ‘nègres’. On trouve parmi les collaborateurs du mensuel, René Maran et les sœurs Nardal. Il se veut ‘le trait d'union entre les peuples nègres du monde entier’.

Par Marion URBAN & Tirthankar CHANDA

mardi 17 août 2010

Aimé Césaire, un nègre fondamental

INTRODUCTION AU PEULPE MANJAKU


La culture Manjaku est riche par de sa diversité. Chaque dialecte Manjaku possède une ou plusieurs façons de tisser le pagne et chaque tissage exprime un langage codé que seuls les initiés savent décrypter. Cette spécificité, a généré un lien avec les stylistes, qui sont désormais des partenaires naturels. En effet, ils sont les précurseurs de la promotion des créations artistiques de l’art traditionnel du pagne.

Manjaku signifie « je te dis ».

La langue fait partie du groupe classé dans « langues ouest atlantiques dites sénégalo guinéennes ». L'ethnie Manjaku dit «Manjaque» (terme français), « Ndiago » pour les Wolofs du Sénégal ou encore « Manjaco » par les Portugais. Un peuple uni et travailleur, originaire de Guinée Bissau. La communauté connaît de fortes colonies vivant dans les pays limitrophes de la Guinée-Bissau, au Sénégal, en France, et en Gambie.

Populations

A ce jour, 485 150 individus recensés (chiffres 2002). Tout Manjaku, sans exception est affilié au moins à un ou plusieurs groupements.

Au niveau de chaque quartier, il y’a une association de jeunes et un groupement de femmes.

- Au plan national, il y a le réseau des associations de jeunes pour la sauvegarde et la promotion de la culture Manjaku. Il est composé de neuf 09 associations régionales (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kaolack, Thiès, Louga, Saint Louis, Dakar, Diourbel.)
Les associations régionales sont formées chacune d’associations de jeunes, de groupements de femmes, d’associations de familles.

30 associations : Chaque association a un but social qui lui permet d’organiser de façon autonome, une solidarité active lors d’événements à caractère communautaire ou familial, (mariage, décès, baptême, etc.)

30 groupements : Les regroupements sont dynamiques. Ils comptent plus de 100 personnes chaque

30 dialectes : Il existe une trentaine de dialectes au sein de l’ethnie Manjaku (Beu lound, Beu tab, Beu Serrar, Beu leukeuseuss, Beu likeuss, Beu Niantt, Ba ra, Beu Katidj, Beu now, Beu iao, Ba Thiolum, Ba lolle, Beu Timeutt, Beu Tchour, Beu ndim, Beu kougn, Ba bok, Ka bouka, etc.)


Le Réseau

C’est la fédération des associations et groupements. Le Programme révèle plusieurs activités :

Culture, (élection Miss, journées culturelles,
Activités avec les Majorettes Manjaku
Sport, (tournoi de foot),
Santé (sensibilisation contre le VIH/SIDA),
Encadrement des jeunes, (formation, conférences et débats, assistance au montage de projets).

Projet 2011
Festival National de la Culture Manjaku

lundi 16 août 2010

Abbey Lincoln: "Je dois ma résurrection musicale à l'Afrique et à la France"



Poignant et orageux : Abbey Sings Abbey, son nouvel album, est l'un des plus beaux de sa carrière. A 76 ans, la grande diva du jazz parle d'elle, d'amour et de souffrance. Et le fait comme elle chante. Fort et juste.


A New York, Abbey Lincoln vit seule, entourée de ses totems : un portrait dédicacé de Martin Luther King, une collection de poupées africaines qu'elle a fabriquées, les vinyles de ses anciens compagnons de route - Miles Davis, John Coltrane... Mais la nostalgie ne dévore pas la dernière grande diva du jazz, la plus émouvante. A 76 ans, elle vient de sortir un nouvel album. Sorte d'anthologie, Abbey Sings Abbey est une relecture de ses compositions et de ses textes les plus poignants. Blues orageux, ballades jazz languissantes, folk songs décapantes... Chacun de ces morceaux est à lire comme un chapitre d'une autobiographie complexe.

D'ailleurs, qui est la véritable Abbey Lincoln (son nom de scène, qu'elle s'est choisi au milieu des années 1950) ? La descendante du « libérateur d'esclaves » Abraham Lincoln ? Le sex-symbol qui, dans le film La Blonde et moi (1956), chante dans une robe écarlate auparavant portée par Marilyn Monroe ? La militante qui, en 1960, choque les Etats-Unis en chantant - et en hurlant - Freedom Now Suite, l'un des premiers manifestes musicaux du mouvement noir ? Ou encore Aminata Moseka, surnom qu'elle adopta en revenant d'Afrique, en 1973 ?


Restent, au-delà de ces masques, une voix, une vie, inaugurées à Chicago le 6 août 1930. Elle s'appelait alors Anna Marie Wooldridge : « Ce n'était qu'une autre étiquette imposée à mes ancêtres par des propriétaires d'esclaves ! » s'exclame-t-elle. Abbey Lincoln est toutes ces femmes à la fois. On est fasciné par son port de reine. Intimidé par son regard perçant. Mais, lorsqu'elle se laisse tomber sur son canapé, on perçoit une fragilité désemparée : « Je viens de subir... Comment dit-on, déjà ? Une opération à coeur ouvert ? » Puis elle allume une cigarette.

Lorsque vous chantez, on est captivé par votre sens de la dramaturgie, par votre voix capable de prendre toutes les intonations. S'agit-il d'un don ou le fruit d'un travail poursuivi au long des cinquante-cinq ans de votre carrière ?

Carrière ? Je n'ai jamais entendu ce mot obscène dans la bouche de Charlie Parker ou de Billie Holiday ! Ce dont vous parlez s'appelle « transmission de la mémoire » ! Il s'agit d'une mission qui demande un savoir-faire. Le mien, je l'ai hérité de ma mère, Evalina Coffey : une femme magnifique, qui a élevé 12 enfants. Je suis la dixième. Dans ses veines coulait le sang des Africains et celui des Indiens d'Amérique. Chaque soir, tel un griot, elle nous racontait l'histoire de nos ancêtres. Notre maison, à Kalamazoo (Michigan), avait été bâtie par mon père, Alexander Wooldridge. Dans le salon, il y avait un piano droit : j'ai appris à en jouer toute seule dès l'âge de 5 ans. Un jour, mon père a rapporté un phonographe et un disque de Billie Holiday. Ce fut le coup de foudre. Elle est restée mon modèle : Billie était une poétesse, une tragédienne.

Quelques années plus tard - en 1952 - on vous retrouve dans les night-clubs de Honolulu (Hawaii), drapée dans des robes à paillettes, chantant des ballades accompagnée de danseurs, et même d'un éléphant...

J'avais 22 ans quand un producteur m'a proposé de chanter dans des cabarets. Plus que chanteuse, je faisais office de poupée sexy... Billie Holiday, qui se produisait dans un club à côté, est venue m'écouter deux fois. Elle est restée au bar, l'air ennuyé, caressant son chihuahua. [Le lendemain, Abbey Lincoln s'acheta deux chihuahuas...] A 24 ans, je suis partie travailler à Los Angeles, au Moulin Rouge - une imitation américaine des Folies Bergère. Je chantais, entourée de six danseurs, dans une revue intitulée C'est ça, Paris ! Le patron tenait à ce que je m'affuble d'un prénom à consonance française : Gaby Lee. J'étais innocente et j'obéissais : on me fit prendre des cours de diction pour que ma voix sonne moins « noire » ! En 1955, j'ai rencontré Bob Russell, un parolier connu, qui devint mon manager. C'est lui qui a inventé mon nom, Abbey Lincoln. Cela s'est passé pendant un match de boxe entre un Noir et un Blanc. J'étais pour le Noir. « Et si tu t'appelais Abbey Lincoln ? m'a-t-il lancé. Abraham Lincoln n'a pas réussi à libérer les esclaves, c'est peut-être toi qui le feras ! »

Y êtes-vous parvenue ?

Impossible : j'étais esclave ! En 1956, j'ai fait mes premiers pas à Hollywood dans La Blonde et moi, de Frank Tashlin. La star du film était Jayne Mansfield. Moi, je chantais vêtue d'une robe qu'avait portée Marilyn dans Les hommes préfèrent les blondes. Ainsi déguisée, j'ai posé pour la couverture du magazine Ebony, qui me présentait comme la Marilyn Monroe noire. La même année, j'enregistrais mon premier disque, Abbey Lincoln's Affair : A Story of a Girl in Love. Un album convenu, florilège de chansons d'amour... Lorsque je chantais ces bluettes en concert, je sortais de scène avec une sensation de vide. Aucune émotion n'émergeait. J'ai commencé à boire.

Deux ans plus tard, vous revenez métamorphosée : coiffure afro, voix âpre, vous enregistrez trois albums de jazz, dont vous signez certains des textes. Vous êtes la seule femme, à l'époque, à être intégrée en tant qu'interprète et auteur parmi les stars du be-bop et du free-jazz... Comment une telle transformation s'est-elle opérée ?

J'avais décidé d'évoluer. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré Max Roach, un batteur-compositeur formidable, collaborateur de Duke Ellington et de Charlie Parker. Nous nous sommes installés ensemble à New York et je l'ai épousé en 1962. Cet homme, mon seul grand amour, a sauvé ma vie. Il m'a tout appris. Un soir où je portais cette fameuse robe rouge de Marilyn, il m'a dit : « Comment peut-on te prendre au sérieux avec cette robe ridicule ? » Je l'ai jetée au feu ! J'ai aussi arrêté de me lisser les cheveux, les laissant naturels, crépus. Avec Max et une bande de musiciens engagés - John Coltrane, Charles Mingus, Ornette Coleman... - j'ai participé aux premières marches contre la ségrégation. En 1960, lors d'un concert, j'ai présenté, avec Max, un manifeste musical intitulé Freedom Now Suite. Sur un des morceaux - voix, batterie - je hurlais, pleurais, chantais, gémissais... J'exprimais émotionnellement tous les sentiments d'une population meurtrie. Une heure après le concert, Max se fit tabasser dans un commissariat de police. Aucune chanteuse n'avait crié jusqu'à ce moment ! Elles miaulaient, faisaient dans l'ironie, mais de cris, jamais ! Ce « style » a pris pied dans le free-jazz comme dans le rock.

Satisfaite ?

Bof... Je voulais transmettre mon message par d'autres moyens que le cri. Je souhaitais mieux chanter et apprendre à composer. Je harcelais Max Roach pour qu'il m'aide. Un jour, excédé, il a lancé une assiette contre le mur puis m'a dit : « Commence par faire de l'ordre dans ta chambre et tu verras que la musique suivra, car la musique, c'est ça : la mise en place ! » Il avait raison. En 1961, j'enregistrais mon premier vrai album, Straight Ahead. Parmi les morceaux, il y avait une composition de Thelonious Monk, Blue Monk [qui ouvre aujourd'hui Abbey Sings Abbey], sur laquelle j'avais posé des paroles. Cet album, aux textes engagés, déclencha la haine d'un critique du New York Times : « Dommage, écrivait-il. Cette chanteuse si talentueuse est devenue une "négresse professionnelle", trop impliquée dans les luttes des Afro-Américains. » A partir de 1962, j'ai été rejetée par toutes les maisons de disques. Depuis, je n'ai jamais plus enregistré en Amérique ! Mais j'ai été repêchée par le nouveau cinéma noir. En 1964, j'interprétais le personnage principal de Nothing But a Man [Un homme comme tant d'autres], de Michael Roemer, un film où l'on montrait pour la première fois les préjugés auxquels se heurte un couple noir. En 1968, j'ai joué le rôle-titre de For Love of Ivy [Mon homme], une comédie sentimentale amère, écrite et interprétée par Sidney Poitier. Il m'avait choisie parmi 300 actrices. Mais la musique me manquait. De plus, en 1970, j'ai divorcé. J'étais déprimée, accrochée à la bouteille.

Vous partez alors vivre en Californie, dans un garage... Vous peignez des centaines de toiles. Vous écrivez des pièces de théâtre et donnez des cours d'art dramatique. Mais, pendant presque vingt ans, vous disparaissez de la scène musicale... Puis vous réapparaissez, à la fin des années 1980, avec un nouveau visage : Abbey Lincoln, compositrice de ses propres chansons, enregistrées pour le label français Universal...

Je dois ma résurrection musicale à l'Afrique et à la France. En 1972, je suis partie avec la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba pour un long voyage, en Guinée puis au Zaïre. De retour à New York, en sanglotant dans l'avion, ma future première composition, People in Me, m'est comme apparue en rêve. J'ai continué à écrire de la musique pour préserver ma santé mentale. Jusqu'au jour où un producteur français, Jean-Philippe Allard, m'a appelée : « Voulez-vous chanter pour nous ? Vous aurez carte blanche. » En 1990, j'ai sorti l'album The World Is Falling Down, le premier de mes neuf disques pour Universal. J'ai presque 77 ans et j'ai composé 80 chansons... En France, j'ai reçu le plus beau compliment que l'on m'ait jamais fait : « Vous avez beau jouer des mélodies et des chansons déchirantes, votre désespoir devient notre courage. »

dimanche 15 août 2010

Fiat lux


Pour un 15 août « fête mariale, fête de la sainte Vierge » ce temps c'est le pompon, on pourrait même ajouter que ce temps à le pompon (qu'il est saoul) parce que là, il déconne, il déconne grave, franchement il déconne. Il a plu toute la nuit dernière, du lever au coucher le ciel est d'un blanc sale, l'air gris souris, c'est la panne de lumière, la panne la plus complète de lumière.

Je me suis risqué à lancer deux coups de roche pour dépendre quelques rayons de soleil, mais le soleil était trop haut dans le ciel, au-delà de l'arc-en-ciel, je n'ai pu l'atteindre.

Toutefois, je ne me suis pas avoué vaincu, j'ai allumé un charbon ardent, il a brasillé et rougeoyé, puis délicatement j'ai posé dessus l'encens naturel et quelques grains d'encens d'église, la fumée de l'encens y est montée, alors j'ai parfumé benoîtement la pièce, ensuite j'ai allumé deux bougies, la pièce s'est trouvée doucement éclairée, je me suis agenouillé tel un orant, les mains jointes et adressé ma prière aux dieux : - Je vous en supplie vous tout la haut, rendez-nous la lumière !




Pour toute réponse c'est un déluge d'eau qui s'est abattu tout à l'heure, visiblement ma prière n'a pas été reçue !

Le temps continue d'être mystique, devrais-je dire quantique, il se la joue mur de Planck, il fait chaud froid, sombre éclairé, d'ici que l'on nous annonce qu'une tempête tropicale touchera les terres intérieures d'ici peu, je ne serai pas étonné.

Devant cette anomale, cette morosité, je mesure pleinement le désarroi des Mayas et leur peur que le soleil ne se lève pas, je ne sais si une fraction de leur sang m'irrigue, mais je suis submergé d'images où je vois les prêtes mayas ou incas sacrifier des prisonniers, faire couler le sang pour louer, nourrir les dieux et le soleil s'en trouvait fortifié, il repartait de plus belle dans son périple.

Le temps me déprime, alors j'évoque la déesse, j'invoque l'esprit de la terre, leur priant de faire lever la lumière, je veux pousser ce jour dans le lumière, faites cesser ces ténèbres, faites reculer l'obscurité, je vous prie rendez-nous la lumière !


EvaristeZephyrin


mercredi 11 août 2010

Pigeons ramiers


Les ramiers, en principe oiseaux migrateurs mais avec le réchauffement climatique se sont sédentarisés, donc nous en voyons beaucoup dans le quartier tout le long de l'année.

Leur plumage est plus chatoyant que les pigeons communs, de même qu'ils sont plus gros. En principe on les rencontre soit seul ou en couple.

Il y a quelques jours... j'ai surpris ce couple en train de parader, et j'ai fait ce cliché !

lundi 2 août 2010

Conférence de Frantz Fanon au congrès des écrivains et artistes noirs


par Frantz Fanon


Nous vous proposons un extrait du discours de Frantz Fanon au congrès des écrivains et artistes noirs.


la bande audio est disponible en cliquant ICI

On assiste à la destruction des valeurs culturelle des modalités d’existence. Le langage, l’habillement, les techniques sont dévalorisées. Comment rendre compte de cette constante ? Les psychologues qui ont tendance à tout expliquer par des mouvements de l’âme, prétendent retrouver ce comportement au niveau de contacts entre particuliers : critique d’un chapeau original, d’une façon de parler, de marcher ...

De pareilles tentatives ignorent volontairement le caractère incomparable de la situation coloniale. En réalité les nations qui entreprennent une guerre coloniale ne se préoccupent pas de confronter les cultures. La guerre est une gigantesque affaire commerciale et toute perspective doit être ramenée à cette donnée. L’asservissement, au sens le plus rigoureux, de la population autochtone est la première nécessité.

Pour cela il faut briser ses systèmes de référence. L’expropriation, le dépouillement, la razzia, le meurtre objectif se doublent d’une mise à sac des schèmes culturels ou du moins conditionnent cette mise à sac. Le panorama social est déstructuré, les valeurs bafouées, écrasées, vidées.

Les lignes de forces, écroulées, n’ordonnent plus. En face un nouvel ensemble, imposé, non pas proposé mais affirmé, pesant de tout son poids de canons et de sabres.

La mise en place du régime colonial n’entraîne pas pour autant la mort de la culture autochtone. Il ressort au contraire de l’observation historique que le but recherché est davantage une agonie continuée qu’une disparition totale de la culture pré-existante. Cette culture, autrefois vivante et ouverte sur l’avenir, se ferme, figée dans le statut colonial, prise dans le carcan de l’oppression. A la fois présente et momifiée, elle atteste contre ses membres. Elle les définit en effet sans appel.

La momification culturelle entraîne une momification de la pensée individuelle. L’apathie si universellement signalée des peuples coloniaux n’est que la conséquence logique de cette opération. Le reproche de l’inertie constamment adressé à “l’indigène” est le comble de la mauvaise foi. Comme s’il était possible à un homme d’évoluer autrement que dans le cadre d’une culture qui le reconnaît et qu’il décide d’assumer.

Mais l’homme visé par le racisme, le groupe sociale asservi, exploité, désubstansialisé, comment se comportent-ils ? Quels sont les mécanismes de défense ?

Quelles attitudes découvrons-nous ici ?

Dans une première phase, on a vu l’occupant légitimer sa domination par des arguments scientifiques, la « race inférieure » se nier en tant que race. Parce que nulle autre solution ne lui est laissée, le groupe social racialisé essaie d’imiter l’oppresseur et par là le déracialiser. La « race inférieure » se nie en tant que race différente. Elle partage avec la race supérieure les convictions, doctrines et autres attendus la concernant.

Ayant assisté à la liquidation de ses systèmes de référence, à l’écroulement de ses schèmes culturels, il ne reste plus à l’autochtone qu’à reconnaître avec l’occupant que « Dieu n’est pas de son coté ». L’oppresseur par le caractère globale et effrayant de son autorité, en arrive à imposer à l’autochtone de nouvelles façons de voir, singulièrement un jugement péjoratif à l’égard de ses formes originales d’exister.

Cet événement désigné communément aliénation est naturellement très important. On le trouve dans les textes officiels sous le nom d’assimilation.

Or cette aliénation n’est jamais totalement réussie. Parce que l’oppresseur quantitativement et qualitativement limite l’évolution, des phénomènes imprévus, hétéroclites, font leur apparition.

Le groupe infériorisé avait admis, la force de raisonnement étant implacable, que ses malheurs procédaient directement de ses caractéristiques raciales et culturelles.

Culpabilité et infériorité sont les conséquences de cette dialectique. L’opprimé tente alors d’y échapper d’une part en proclamant son adhésion totale et inconditionnelle aux nouveaux modèles culturels, d’autre part en prononçant une condamnation irréversible de son style culturel propre.

Pourtant la nécessité pour l’oppresseur, à un moment donné, de dissimuler les formes d’exploitation n’entraîne pas la disparition de cette dernière. Les rapports économiques plus élaborés, moins grossiers, exigent un revêtement quotidien mais l’aliénation à ce niveau demeure épouvantable.

Ayant jugé, condamné, abandonné ses formes culturelles, son langage, son alimentation, ses démarches sexuelles, sa façon de s’asseoir, de se reposer, de rire, de se divertir, l’opprimé, avec l’énergie et la ténacité du naufragé, se rue sur la culture imposée.

Développant ses connaissances techniques au contact de machines de plus en plus perfectionnées, entrant dans le circuit dynamique de la production industrielle, rencontrant des hommes de régions éloignées dans le cadre de la concentration des capitaux, donc des lieux de travail, découvrant la chaîne, l’équipe, le temps de production, c’est-à-dire le rendement à l’heure, l’opprimé constate comme un scandale, le maintient à son égard du racisme et du mépris.

C’est à ce niveau qu’on fait du racisme une histoire de personnes. « Il existe quelques racistes indécrottables, mais avouez que l’ensemble de la population aime... »

Avec le temps tout cela disparaîtra.

Ce pays est le moins raciste...

Il existe à l’ONU une commission chargée de lutter contre le racisme.

Des films sur le racisme, des poètes sur le racisme, des messages sur le racisme...

Les condamnations spectaculaires et inutiles du racisme. La réalité est qu’un pays colonial est un pays raciste. Si en Angleterre, en Belgique ou en France, en dépit des principes démocratiques affirmés par ces nations respectives, il se trouve encore des racistes, ce sont ces racistes qui, contre l’ensemble du pays, ont raison.

Il n’est pas possible d’asservir des hommes sans logiquement les inférioriser de part en part. Et le racisme n’est que l’explication émotionnelle, affective, quelques fois intellectuelle de cette infériorisation.

Le raciste dans une culture avec racisme est donc normal. L’adéquation des rapports économiques et de l’idéologie est chez lui parfaite. Certes l’idée que l’ont se fait de l’homme n’est jamais totalement dépendante des rapports économiques, c’est-à-dire, ne l’oublions pas, des rapports historiquement et géographiquement entre les hommes et les groupes. Des membres de plus en plus nombreux appartenant à des sociétés racistes prennent position. Ils mettent leur vie au service d’un monde où le racisme serait impossible. Mais ce recul, cette abstraction, cet engagement solennel ne sont pas à la portée de tous. On ne peut exiger sans dommages d’un homme qu’il soit contre les « préjugés de son groupe ».

Or, redisons-le, tout groupe colonialiste est raciste.

A la fois « acculturé » et déculturé, l’opprimé continue à buter contre le racisme. Il trouve illogique cette séquelle. Inexplicable ce qu’il a dépassé, sans motif, inexact. Ses connaissances, l’appropriation de techniques précises et compliquées, quelques fois sa supériorité intellectuelle, eu égard à un grand nombre de racistes, l’amènent à qualifier le monde raciste de passionnel. Il s’aperçoit que l’atmosphère raciste imprègne tous les éléments de la vie sociale. Le sentiment d’une injustice accablante est alors très vif. Oubliant le racisme-conséquence on s’acharne sur le racisme cause. Des campagnes de désintoxication sont entreprises. On fait appel au sens de l’humain, à l’amour, au respect des valeurs suprêmes...

En fait le racisme obéit à une logique sans faille. Un pays qui vit, tire sa substance de l’exploitation de peuples différents, infériorise ces peuples. Le racisme appliqué à ces peuples est normal.

Le racisme n’est pas donc une constante de l’esprit humain.

Il est, nous l’avons vu, une disposition inscrite dans un système déterminée.

(...)

Découvrant l’inutilité de son aliénation, l’approfondissement, l’infériorisé, après cette phase de déculturation, d’extranéisation, retrouve des positions originales.

Cette culture abandonnée, quittée, rejetée, méprisée, l’infériorisé s’y engage avec passion. Il existe une surenchère très nette s’apparentant au désir de se faire pardonner.

Vidéo disponible en cliquant ICI

SOURCE : INA

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dimanche 1 août 2010

agenda des actions africaines en région parisienne de Août 2010

Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

le 1er août Fête de l'indépendance du Bénin

le 3 août Proclamation de l'indépendance du Niger (1960)

le 6 août : Explosion de la première bombe atomique (1945)

le 7 août Fête de l'indépendance de Côte d’Ivoire

le 9 août : journée internationale des populations autochtones

le 11 août Fête nationale du Tchad

le 15 août Fête nationale du Congo (Congo-Brazaville)

le 17 août Fête nationale du Gabon

le 23 août : journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

le 26 août : Déclaration des droit de l'homme et du citoyen (1789)

Actions situées à Paris (75)

jusqu'au 30 septembre 2010 du mardi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 13h à 19h : À l'occasion du cinquantenaire des indépendances africaines (1960), la BnF vous propose de découvrir sur les postes audiovisuels du Haut de jardin, 50 films répartis en trois sélections : - Lieu : Bibliothèque nationale de France - site François Mitterrand, salle B, C, D, J ou G , , quai François Mauriac, Paris 13è - - entrée libre à partir de 17h Pour en savoir plus audiovisuel(XX)bnf.fr http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2010/02/18/50-films-a-la-bnf-pour-le-cinquantenaire-des-independances-africaines/

jusqu'au 27 septembre à 19h : Exposition " Baoulé " Art primitif africain . La galerie d'art africain L'Oeil et la Main a pour vocation de présenter des oeuvres d'une grande qualité dans le cadre d'expositions temporaires aux thèmes variés. Située à deux pas du musée du Louvre et du musée d'Orsay, face au Pont Royal, au coeur du quartier des galerie du Carré Rive Gauche, nous vous invitons à venir découvrir ou redécouvrir des oeuvres majeures provenant de toutes les parties du continent africain. Lieu : Galerie L'Oeil et la Main , Nocturne du Carré Rive Gauche, 41 rue de Verneuil, Paris 7è , M° rue du Bac - Rens. 01 42 61 54 10 contact(XX)agalom.com http://www.african-paris.com

jusquau dimanche 3 octobre : Exposition FLEUVE CONGO à travers 170 oeuvres majeures et 80 documents, une importante exposition consacrée aux traditions artistiques d’Afrique Centrale, à savoir le Gabon, la République du Congo et la République démocratique du Congo. Véritable voyage initiatique menant le visiteur des forêts du Nord aux savanes du Sud, l’exposition démontre les liens existant entre les oeuvres produites dans les régions bordant le majestueux fleuve Congo, par diverses populations de langues bantoues. Derrière la variété des masques et sculptures fang, hemba, kwélé ou kota, l’exposition met en lumière les oeuvres majeures de l’Afrique Centrale, dans leur conception, leurs structures et les liens artistiques qui les rapprochent. Les trois thèmes de l’exposition, fondamentaux communs à ces peuples iconophiles, sont complémentaires : les masques et statues ayant le « visage en forme de coeur », et qui assurent l’unité et l’identité des groupes respectifs ; l’importance de l’ancêtre fondateur et des membres éminents de son lignage ; la représentation de la femme dans les royaumes de la savane, équilibrant l’autorité des hommes, liée au mystère de la régénération de la terre, de l’agriculture, de la vie humaine. - Tarif 8,50 €/ 6 € - Lieu : Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è , Centrale mezzanine Est - Rens. 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

jusqu'au 28 août tous les samedis de 14h à 18h : Jeux du monde Après la visite de l’exposition La Route des jeux au salon de lecture, venez tester votre dextérité à l’un des jeux proposés par l'association Kaloumba chaque samedi de l’été, dans le jardin. - Lieu : Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è - Rens. 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

jusqu'au 12 septembre : 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon sous le parrainage de YOUSSOU N’DOUR et ALAIN MABANCKOU : Grand Bal mondial de quartier les samedis au Lavoir Moderne Parisien – Entrée 15€, 10€, 5€ ...... DANSE ET LUTTE SENEGALAISE … Remise des trophées des danses et luttes sénégalaises le dimanche 12 septembre… REPAS rue Léon : les mercredis Devant le n°35 à partir de19h : Dégustation offerte de MAFE (Boeuf arachide) avant d’aller au spectacle….. Le Village Africain : Expo, mode, artisanat, projections… Du mardi au samedi de 14h à 23h – Entrée libre - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

jusqu'au 31 août tous les mardis à 14h30 : atelier Les globe-trotters autour de l'exposition FLEUVE CONGO, Arts d'Afrique centrale - Après l’écoute d’un récit et l’observation d’un objet de l’exposition Fleuve Congo, les aventuriers s’initient à une pratique artistique d’un des peuples de cette région - pour les enfants à partir de 6 ans durée 1h30 - Lieu : Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è - Rens. 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

jusqu'au 27 août tous les mercredis et vendredis à 15h parcours "La piste des animaux" : À l’occasion de l’exposition Fleuve Congo, les enfants se lancent à la recherche des lions, pangolins, éléphants… et autres animaux en danger du bassin du Congo, fabriqués en matières végétales et disséminés dans le jardin du musée - pour les familles avec enfants à partir de 6 ans, durée 1h - Lieu : Musée du quai Branly, 37 quai Branly, Paris 7è - Rens. 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

les dimanches 1, 8, 15, 29 août de15h à 23h.: Bal Panafricain d'Afro rythme à l’occasion des vacances scolaires et de l’arrivée de l’été - Ambiance de danses et musiques non stop assurée par D J Méthode et D J Athanase - Raga, Dance hall, Kudurru, Afro tropical, coupé décalé, Rab RIB - Organisé par l’équipe de l’association Culturelle Afrique France. Avec la collaboration du Titan-club. En partenariat avec Africa n°1 et lejournalducameroun.com. - Entrée 10 € sans conso - Lieu : Au Titan, 1, av de Clichy, Paris 17è, M° place de Clichy - Réservation 01 43 87 17 78 - 01 40 12 85 15 - 06 10 30 18 94 kalagandaniel(XX)yahoo.fr http://www.journalducameroun.com/agenda.php?id=330

du mardi 3 au samedi 7 août, du mardi au vendredi à 20h, samedi à 16h : Représentation de CHICHE L'AFRIQUE - Togo / Création, Texte et interprétation Gustave Akakpo, Mise en scène Thierry Blanc. Avec ce spectacle en solo, Gustave Akakpo tonne "Chiche l'Afrique !". Le dramaturge togolais a en effet décidé de "faire l'acteur" et d'y organiser une conférence de presse durant laquelle vont se succéder quelques présidents, rois, empereurs et autres belles figures dictatoriales africaines. Avec gourmandise et malice, il joue, mime le phrasé, les attitudes, les gestes de ces potentats, s'immisce dans la peau de quelques heureux... élus. Il cite ou parodie les discours et nous emporte dans une farce qui laisse, ça et là, entrevoir quelques souvenirs remonter à la surface du petit écran... - Tarif 12€ - Lieu : le TARMAC de la Villette - Parc de la Villette , Paris 19è, M° Porte de Pantin - Bus 75 ou PC - Réservation au 01 40 03 93 95 http://www.forumsirius.net/orion/tarmac.phtml?spec=111 www.letarmac.fr

du mercredi 4 au dimanche 29 août, du mercredi au samedi de 15h à 20h et le dimanche de 14h à 18h : Tropical Art et vous invite à découvrir ou redécouvrir l'Art Naïf et primitif à travers les oeuvres d'artistes africains, haïtiens, etc... Peintures, Sculptures et bijoux naïfs - Lieu : Galerie d'Orsel , 49 rue d'Orsel , Paris 18è, M° Abbesses (l.12) - Rens. 06 59 59 51 63 johanna(XX)sarasvati-events www.sarasvati-events.com

les vendredis 6, 13, 20 et 27 août à 20h : Représentation de "Amou Tati à l'état Brut" avec Tatiana Rojo. Le personnage d’Amou Tati qui signifie «Moi Tati», est celui d’une touchante jeune africaine qui essaie tant bien que mal de se greffer à la société française. Maladroite et passée maître dans l’art de l’auto dérision, à la fois naïve et fonceuse, le point de vue étranger de ce personnage sur la société française met au jour des cultures totalement différentes mais capable de vivre et de rire ensemble! - Tarif de 8 à 16€ - Lieu : Théâtre LE BOUT, 62 rue Pigalle, Paris 9è, M° Pigalle - Rens. 01.42.85.11.88, reservation(XX)lebout.fr www.lebout.fr

samedi 7 août à 12h manif, à 14h pique-nique : Manifestation pour la régularisation de tous les sans papiers, Départ à 12h du Ministère de la Régularisation de tous les Sans-papiers, 14 rue Baudelique, M° Simplon - en direction de la place de la République pour partager ensemble un grand pique-nique à 14h. Afin de montrer au Ministère de Besson que, même en plein mois d’août, les sans-papiers ne sont pas seuls. Rens 06 72 11 24 80 contact(XX)survie-paris.org http://www.survie-paris.org/manifestation-pic-nic-pour.html

dimanche 8 août de 16h30 à 17h30 : Lecture et musique "Rêves sous le linceul" de J.L. Raharimanana avec Margarida Guia, accompagnée en musique par Serge Teyssot-Gay - Le temps d’une lecture publique, accompagnée par un musicien, plongez-vous dans une ambiance noire en démêlant une des intrigues choisies parmi les oeuvres d’un auteur de Madagascar - Lieu : théâtre de verdure, jardin du musée du quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris 7è - Rens. 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

du mardi 10 au samedi 21 août, du mardi au vendredi à 20h, samedi à 16h : Représentation de BIENVENUE O KWATT - Cameroun / Création, Texte et interprétation Valéry Ndongo, Mise en scène Sonia Ristic, Déjà présent l'an dernier à cette manifestation, Valéry Ndongo avait offert une désopilante revue du cinéma mondial. Il revient avec ce qui fait le coeur même de son inspiration, les mots, les accents et les gestes de son quartier de Yaoundé. Scènes de séduction, relations hommes-femmes, Blanc-Noirs, tabous, ambiguïté, maladresses... Valéry Ndongo décline les dits et les non-dits, les jeux et les enjeux, en recourant à cette langue inventive qui fait les gorges (et les soirées !) chaudes de Yaoundé. - Tarif 12€ - Lieu : le TARMAC de la Villette - Parc de la Villette , Paris 19è, M° Porte de Pantin - Bus 75 ou PC - Réservation au 01 40 03 93 95 http://www.forumsirius.net/orion/tarmac.phtml?spec=111 www.letarmac.fr

mardi 10 août à 20h30 : Concert Gospel Dream - Tarif de 20 à 30€ - Lieu Eglise St Germain des Près, Place Saint Germain Paris 6è, M° Saint Germain des Près - Réservation : 01 43 14 08 10, 06 07 08 55 56 http://www.gospeldream.com

jeudi 12 août de 19h à 22h : Réunion de travail ouvert au public sur le thème du bon usage des subventions publiques destinées au développement de l'Afrique avec Anita Adjeoda de l'association RECOSOL, Sandrine Nsidze de l'APPN, Robert Fopa de l'AICSF et Balaam Facho, ancien ministre du plan et de la coopération du Tchad - Lieu : Centre de documentation Tiers Monde, 20 rue Rochechouart, paris 9è, M° Cadet - Rens. 06 21 05 47 38 jp.vanhoove(XX)wanadoo.fr

jeudi 12 août dès 19h : Soirée groove: de 19h à 21h: Nouveau Buffet salé et sucré et Cocktails OFFERTS. à partir de 21h: Le groupe de danseurs "JAM&CO" vous fera une prestation unique lors d'un spécial Show case. Pour terminer, vous pourrez à votre tour faire le SHOW sur les sons Afro, R&B et Zouk mixés par DJ Krispee (Officiel DJ Origin Radio). - Tarifs 18 €, 30 € couple paiement uniquement en espèces - Lieu : La Chapelle des Lombards, 19 rue de Lappe, Paris 11è, M° Bastille (L1& 5) -Réservations avant le 9 août 06.26.03.76.38 afrowork(XX)gmail.com

du lundi 16 au dimanche 22 Août (sauf le 19 août ) : de 10h à 12h Coupé Déca lé Kuduru N’Dombolo - de 14h à 15h30 Ragga Dancehall de 15h30 à 17h Booty Shake : Stage de danse "Sumer Workshops" avec Maïmouna Coulibaly, Tous niveaux Adultes +Ados - Tarif : 25€ pour 1 cours et tarif dégressif à voir avec l'organisateur pour des stages jusqu'à 6 jours x3 cours par jours - Le Kuduru (prononcez : Coudourou) est une danse originaire d'Angola, créée en 1996 par Tony Amado qui a mélangé de la musique électronique et de la musique traditionnelle africaine. Le Coupé Décalé est d'origine Ivoirienne. Le N'Dombolo, d'origine Congolaise se pratique surtout en soirées et boites de Nuit. Festive et ludique, cette danse est caractérisée par des mouvements sensuels ou saccadés du bassin. - Lieu : Centre de Danse du Marais, 41 rue du Temple , M° Hôtel de ville Rens. 06 60 48 02 06 maimouna75(XX)wanadoo.fr http://maimouna75.skyblog.com http://www.lesambianceuses.com

lundi 16 août à partir de 15h : Conférence débat sur la situation politique du Congo Brazzaville avec Dominique Kounkou. Il développera en particulier ses vues économiques et sociales et annoncera le partenariat d'Initiatives Africaines, l'organisateur de cette action avec le "Comptoir paysan" qui ouvre à cette occasion son réseau de distribution équitable. Réservez votre dégustation gratuite de ses produits "garantie par nature", indiquez le nombre de participants sur le lien www.cap-congo.org/2010/07/invitation-personnelle-de-dominique-kounkou/ - Lieu : théâtre de la main d’or, Paris 11è, M° Ledru-Rollin, ligne 8 - Rens. 06 50 40 58 10 bd(XX)cap-congo.org http://www.cap-congo.org/

mardi 17 août à 20h30 : Concert de ABOU DIARRA & DONKO BAND Abou Diarra, est la nouvelle étoile montante du Mali. Surnommé le Jimi Hendrix du Mali, il traverse la tradition africaine avec un métissage entre jazz, blues, afro funk... - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

mercredi 18 août à 20h : Concert de NEGRITUDES, Balade poétique avec Amadou Gaye.... De Guy Tirolien à Birago Diop, en passant par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, le « griot du béton » revisite, à sa manière, des écrits représentatifs de la pensée noire, placés sous le signe de la révolte. Mise en scène par Gabriel Debray - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5 € - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Chateau Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

du mercredi 18 août au samedi 11 septembre à 20h30 - PROFILS ATYPIQUES De Koffi Kwahulé, Nadège Prugnard, Louis Dominique Lavigne De Koffi Kwahulé, Nadège Prugnard, Louis Dominique Lavigne / Mis en scène par Khalid Tamer / Avec Jean-Léon Rondeau, Angélique Boulay, Zaccharia Heddouchi - Entrée: 15€ tr 10€ ab 5€ - - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissoniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

mercredi 18 août à 21h : Spectacle de LE ZEHERO Monologue Par la Cie ALAKABON THEATRE D'après Williams Sassine LE ZEHERO n'est pas n'importe qui" - - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 1€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

du mercredi 18 au jeudi 26 août à 22h : One woman show AMOU TATI à L’ ETAT BRUT avec Tatiana Rojo Le personnage d’Amou Tati qui signifie « moi Tati », est celui d’une touchante jeune africaine qui essaie tant bien que mal de se greffer à la société française...- Entrée: 15€ tr 10€ ab 5€ - - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

jeudi 19 août à 20h30 : Concert de FARATOUBA mélange de sonorités française, anglaise, créole, bambara, malinké. Vous découvrirez notamment Aminata Camara, l’une des plus belles voix de la Guinée … ex-choriste de Mory Kanté… - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

du vendredi 20 août au samedi 11 septembre à 19h - LES ETHIOPIQUES de Jean-claude Guillebaud : Projet de Dido Lykoudis avec Dido Lykoudis « A travers un long périple dans la corne de l’Afrique, la Porte des Larmes chante et pleure le retour en Abyssinie ..." Entrée: 15€ tr 10€ ab 5€ - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

vendredi 20 août à 20h30 : Concert de DRAMANE DEMBELE & NOUZA BAND (Côte d'Ivoire) Afro funk mandingue - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

vendredi 20 août à 20h30 : Concert Gospel Dream - Tarif de 20 à 30€ - Lieu Eglise St Germain des Près, Place Saint Germain Paris 6è, M° Saint Germain des Près - Réservation : 01 43 14 08 10, 06 07 08 55 56 http://www.gospeldream.com

du vendredi 20 août au samedi 28 août , vendredi et samedi à 22h : les sanglots de la rue la princesse : Comédie Ivoirienne De Elie LIAZERE Mise en scène Bello Elisabeth OSEINI Avec Lucienne LAVRI, Bello Elisabeth OSEINI, Barry THIERNO Isabelle ZIENTAL, Karine TAIEB - Entrée: 15€ tr 10€ ab 5€ - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

samedi 21 août à 20h30 : Concert de BAKHAN (Mauritanie) sortie de CD - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

samedi 21 août à 20h30 : Concert Gospel Dream - Tarif de 20 à 30€ - Lieu : Cathédrale américaine, av Georges V Paris 8è M° Georges V - Réservation : 01 43 14 08 10, 06 07 08 55 56 http://www.gospeldream.com

du mardi 24 au samedi 28 août, du mardi au vendredi à 20h, samedi à 16h : Représentation de « Bas les masques » - République démocratique du Congo / Création. Texte et interprétation Dieudonné Kabongo. Mise en scène Lorent Wanson. Dans Bas les masques, Dieudonné Kabongo joue des mots et s'en vient à revisiter l'histoire en nous contant le très étrange destin d'un village qui n'a pas d'autre souhait que celui d'être... découvert. En effet, ce petit peuple, reclus, oublié du colonialisme, souhaite être découvert sans doute afin de ne pas rater son entrée dans l'histoire, appartenir au monde, exister enfin ! Et surtout connaître l'indépendance car, bien sûr, pour être indépendant, il faut avoir été... dépendant. Avec une causticité empreinte de bonhomie joviale, fausse naïveté et vraie dérision mêlées, Dieudonné Kabongo tombe les masques et ne manque pas d'asséner quelques sentences qui font mouche ! - Tarif 12€ - Lieu : le TARMAC de la Villette - Parc de la Villette , Paris 19è, M° Porte de Pantin - Bus 75 ou PC - Réservation au 01 40 03 93 95 http://www.forumsirius.net/orion/tarmac.phtml?spec=111 www.letarmac.fr

mercredi 25 août à partir de 17h : Contes au square Léon, tous publique et salon de thé en plein air avec la Compagnie Graines de soleil au Square Léon - Entrée: libre - - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Lieu : Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservations: 01 42 52 09 14 ou resa(XX)rueleon.net www.rueleon.net

mercredi 25 août à 20h30 : Spectacle de Jean BEDEBIE + MAHME Contes (Cameroun) - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

jeudi 26 août à 20h30 : Concert de Abdoulaye TRAORE DE BADEMBA & Mohamed DIABY : Burkina Faso, Mali Talentueux guitariste et Véritable aventurier de toutes influences, il ne s’en tient pas à la musique mandingue : musique touareg, peule, wassoulou, blues, jazz, flamenco, slam… à la guitare, électrique ou acoustique, comme à la mandole, il explore inlass - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5 €, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

vendredi 27 août à 20h30 : Concert de Roger KOM Cameroun - L'afro beat jazz de Roger Kom se caractérise par une section de violons qui remplacent les cuivres habituellement utilisés dans cette musique. La Sanza apporte un rythme et un son nouveau. - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Château Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

samedi 28 août à 15h : visite contée "L'Afrique, le paradoxe du souffle" par Hamadoun Tandina, Gabriel Kinsa ou Catherine Ahonkoba dans le cadre de l'Exposition FLEUVE CONGO - pour les groupes se renseigner auprès du service des réservations au 01 56 61 71 72 - Lieu : Musée du quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris 7è - Rens. 01 56 61 71 72, 01 56 61 70 00 www.quaibranly.fr

samedi 28 août à 20h30 : Concert Gospel Dream - Tarif de 20 à 30€ - Lieu : Cathédrale américaine, av Georges V Paris 8è M° Georges V - Réservation : 01 43 14 08 10, 06 07 08 55 56 http://www.gospeldream.com

dimanche 29 août de 15h à 18h : Cours de danse Africaine : new afro dance, avec Jams Sylla, danseur chorégraphe Franco-guinéen, entouré de ses percussionnistes - Tarif : 35€ + assurance - au centre Momboye (studio 2-120m2), 25 rue Boyer, Paris 20è, M° Gambetta ou Ménilmontant - Rens ou Inscription 01 43 37 07 44 / 06 15 75 52 69 popper.benedicte(XX)neuf.fr

mardi 31 août à 20h30 : Concert de NOUN YARE Natif des montagnes du pays Bamoun à l’Ouest du Cameroun, Noun s’initie aux musiques traditionnelles tout en s’imprégnant d'autres influences musicales (Samba, Makossa, Bossanova). - dans le cadre de la 11ème Edition du festival "Nous sommes tous des africains" de la rue Léon - Entrée: 5€ - Lieu : Olympic CAFE-LMP, 20 rue Léon, Paris 18è, M° Chateau Rouge / Marcadet Poissonniers - Réservation 01 42 52 29 93 lmp(XX)rueleon.net, http://www.rueleon.net

Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

mercredi 11 août de 16h à 22h : Soirée d'information consacrée au Tchad, en présence de Balaam Facho, ancien ministre du plan et de la coopération du Tchad - Lieu : 6 rue Adam Ledoux, à Courbevoie - de la gare St Lazard arrêt gare de Courbevoie juste avant la station de la Défense - sortir en tête de train prendre la rampe à gauche et l'on arrive en face de la rue Adam Ledoux puis encore 200m à pied - du métro pont de Neuilly prendre le 176 arrêt place Charras - de la Défense prendre le bus 275 ou 278 et arrêt place Charras Rens. 06 16 84 44 03 facho_balaam(XX)yahoo.fr

Actions situées en Seine St Denis (93)

lundi 2 août, mardi 3 août et mercredi 4 août de 10h à 18h : formation à la négociation de crédit en Afrique pour chercher un financement pour votre projet car votre dossier projet est complet - Organisé par le SIAD, Service International d'Appui au Développement, une association qui accompagne les initiatives économiques en Afrique subsaharienne - Tarif : 75€/participant S'inscrire au moins 3 jours avant le début de la formation et s’engager à participer à l’intégralité de la session. - Lieu : Montreuil. (93) Rens et inscription : 01 74 21 78 91 guillaume.top(XX)siad.asso.fr - Lieu : Montreuil (93)

INFORMATION IMPORTANTE : Suite à une demande de clarification de l'APPN, partenaire local au Cameroun du SIAD portant sur la gestion des fonds alloués par l'Union européenne au SIAD, le SIAD, cherche actuellement à exclure l'APPN de son projet. Pour plus d'information nsidzes(XX)yahoo.fr pour l'APPN et guillaume.top(XX)siad.asso.fr pour le SIAD - Il n'est pas question ici de prendre position en faveur de l'une ou l'autre des ces deux associations en conflit ouvert mais l'analyse de ce conflit est l'occasion de réfléchir sur la préparation et la gouvernance de ce type de projet à finalité économique, si vous êtes vous-même un porteur de projet et souhaitiez vous impliquer dans cette réflexion merci de m'écrire à jp.vanhoove(XX)wanadoo.fr

du 16 août jusqu’au 18 octobre , les lundis entre 18h30 et 21h : permanence de travail à l’intention des porteurs de projet migrants d’Afrique subsaharienne pour constituer un dossier projet/business plan qui n’est pas complet - Organisé par le SIAD, Service International d'Appui au Développement, une association qui accompagne les initiatives économiques en Afrique subsaharienne - Tarif : 60€/participant - S'inscrire au moins 3 jours avant le début de la formation et s’engager à participer à l’intégralité de la session - Lieu : Montreuil. (93) Rens et inscription : 01 74 21 78 91 guillaume.top(XX)siad.asso.fr http://www.siad.asso.fr/

Actions situées dans le Val d'Oise (95) - voir cjoinlambert(XX)lacaz.net

jusqu'au 31 décembre : du mercredi au lundi de 9h30 à 12h45 et de 14h à 17h15 : « Ivoires africains de la Renaissance » - Au château d'Ecouen sont exposés plusieurs ivoires sculptés au XVIe siècle en Afrique de l’Ouest, un art très prisé par les grandes cours européennes, en particulier le royaume de Portugal. Cette collection, modeste en nombre, présente les plus remarquables pièces conservées dans les collections publiques françaises. Tarif : 4 €, gratuit pour les enfants - Lieu : Musée national de la Renaissance , rue Jean-Bullant, Château d'Ecouen, Ecouen (95), Rens: 01 34 38 38 50 ou 01 39 33 09 00 accueil.musee-renaissance(XX)culture.gouv.fr http://www.cddp95.ac-versailles.fr/agenda-culturel/

jusqu'au 30 août, ouvert tous les jour sauf mardi de 14h à 18h : Exposition de Bili Bidjocka, artiste camerounais installe ses quartiers d’été à l’Abbaye de Maubuisson. Né à Douala au Cameroun, il vit et travaille à Paris. Il a participé à de nombreuses expositions internationales : les Biennales de Johannesbourg (1997), la Havane (1997), Dakar (2000), Taipei (2004) et Venise (2007). Il est le fondateur de la plateforme de création Matrix Art Project (MAP) à Paris, Bruxelles et New York. Son oeuvre artistique mêle plusieurs techniques qui seront présentées : Peinture, sculpture et vidéo… Dans le décor gothique de la salle des religieuses, un rideau de perles géant s’inspire de la rencontre fictive entre Soundiata Keita, empereur du Mali, et Saint Louis, roi de France et fils de Blanche de Castille (fondatrice de l’abbaye de Maubuisson au 13e siècle). L’épopée de cet événement imaginaire donne également lieu dans le parc à la création d’un jeu d’échecs figeant une partie inachevée entre les deux souverains. Dans la salle du parloir, l’artiste rejoue la Cène , sous la forme d’une installation vidéo. Tarif : 3,80€, 3€ + 60 ans, gratuit jusqu'à 25 ans - Lieu : Abbaye de Maubuisson / Site d’art contemporain, avenue Richard de Tour, à Saint-Ouen l’Aumône (95) , gare de St l'Aumône et 10 mn à pied - Rens. 01 34 64 36 10, abbaye.maubuisson(XX)valdoise.fr www.valdoise.fr

Petites annonces

Adresse des ambassades http://www.expatries.org/index.php/Annuaires/Ambassades-et-consulats-etrangers-en-France/

Pétition pour la libération de Halima Bil'a et de ses 4 enfants arrêtés uniquement parce qu'elle est l'épouse d'un combattant de FRUD (Mohamed keiro). Pour signer la pétition en ligne : http://www.mesopinions.com/Liberez-Halima-Bil-a-et-ses-4-enfants-arbitrairement-emprisonnes-a-Djibouti-petition-petitions-6f264a593e906b34b5315e5d66f4d0b0.html

CARNAVAL . D'où vient exactement " le Touloulou " ?

Auteur d'un ouvrage sur le carnaval il y a une dizaine d'années, Aline Belfort a travaillé plus récemment sur l'origine du toulo...