tag:blogger.com,1999:blog-23794413009774812792024-02-13T04:56:49.823-08:00NegritudeBlog dédie au poète Aimé Césaire notamment à son oeuvre, sa poésie et collectant les articles qui ont été publiés sur ce grand homme martiniquaisUnknownnoreply@blogger.comBlogger796125tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-92095411706592519072024-01-16T03:22:00.000-08:002024-01-16T03:22:22.745-08:00 CARNAVAL . D'où vient exactement " le Touloulou " ?<p><br /></p><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Auteur d'un ouvrage sur le carnaval il y a une dizaine d'années, Aline Belfort a travaillé plus récemment sur l'origine du touloulou, histoire de couper court à la polémique qui en ferait une création martiniquaise.</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Guyanaise installée en Martinique, Aline Belfort s'intéresse de près au carnaval. Il y a une dizaine d'années, elle publiait, chez Ibis Rouge, « Le bal paré-masqué un aspect du carnaval de la Guyane française » .</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Il <span style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><a style="animation-name: none !important; color: #385898; cursor: pointer; transition-property: none !important;" tabindex="-1"></a></span>y a quelques mois, elle a mené une étude sur un aspect bien spécifique de notre carnaval.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Pas dans l'optique de sortir un ouvrage. « C'est simplement pour apaiser la polémique qu'il y a entre la Martinique et la Guyane sur l'appropriation et la territorialisation du touloulou et du bal paré-masqué » explique-t-elle.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Aline Belfort fait allusion à une discussion qui revient souvent : pour certains, le touloulou vient de la Martinique, et plus précisément de Saint-Pierre.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Pour d'autres, le touloulou est bel et bien un pur produit guyanais. Alors qui dit vrai ? S'appuyant sur une recherche documentée, Aline Belfort est catégorique : le touloulou a pris naissance en Guyane. La confusion vient peut-être du fait qu'à ses belles heures - avant l'éruption de la Montagne Pelée en 1902 - la ville de Saint-Pierre, en Martinique, était réputée pour son carnaval. « Il était réputé pour être le plus beau de la Caraïbe, avec celui de Trinidad » , assure l'auteur.</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">L'INTRODUCTION DU TOULOULOU EN MARTINIQUE DATE DE 1973</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Pour Aline Belfort, il faut, d'abord, replacer le mot touloulou dans son contexte. « Le terme vient du mot « tourloulou » qui, à l'origine, désignait un fantassin, un soldat, explique-t-elle. En Guyane, il désigne une personne masquée, mais en Martinique, il désigne un petit crabe rouge. Dans les premiers écrits sur le carnaval en Martinique qui datent de 1881, on parle de bal et on utilise le mot « masqué » . Avant 1848 et l'abolition de l'esclavage, il existait en Martinique un bal Nègre, où les esclaves se déguisaient avec de grandes robes. »</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Aujourd'hui, les touloulou existent bel et bien en Martinique. Au fil de ses recherches, Aline Belfort a pu déterminer le moment où le personnage typique du carnaval de Guyane a été introduit dans l'île. « Nous devons l'introduction du bal paré-masqué en Martinique à un couple, Albert et Ghislaine Glaudon suite à leur participation au carnaval de Guyane en 1973. Ils ont refait des bals chez eux. Ce qui était une manifestation privée a été ouverte au public, notamment dans une boîte de nuit réputée, le Tam-Tam. »</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Si le carnaval de Guyane s'est ainsi exporté vers la Martinique, Aline Belfort tient à rappeler que certaines chansons du carnaval de Guyane tiennent leur origine du carnaval de Saint-Pierre. Et là, sans surprise, les échanges se sont faits à partir de 1902, date à laquelle des Pierrotins se sont installés en Guyane, fondant Montjoly.</span></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-53192587843253285142024-01-16T02:29:00.000-08:002024-01-16T02:29:05.400-08:00 les Diables Rouges du Mardi Gras .<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRzJrpfFkM8gbwviPkxN4TLyWwJGRqzK6VdLoriLE33TGyHGuGwTcrNkmxcY_d47jUPpx9yL-oC5lD2X6ejhmrFKWJsFIdssewxDqrofFycZj8dfet8R9nXMEe4Ozejg16XbZPng6mUAWhXQeqjgTVn9VNk4Dpaxz2xkZp968mljq6Kd_DH2WeEdN5rKI/s800/diablesrouges.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="532" data-original-width="800" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRzJrpfFkM8gbwviPkxN4TLyWwJGRqzK6VdLoriLE33TGyHGuGwTcrNkmxcY_d47jUPpx9yL-oC5lD2X6ejhmrFKWJsFIdssewxDqrofFycZj8dfet8R9nXMEe4Ozejg16XbZPng6mUAWhXQeqjgTVn9VNk4Dpaxz2xkZp968mljq6Kd_DH2WeEdN5rKI/s320/diablesrouges.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: verdana;"><br /></span><p></p><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">"Le diable du carnaval est une adaptation originale et étrange du peuple martiniquais. Ce déguisement magnifique et extraordinaire est difficile à réaliser et aussi à porter. Seuls, quelques spécialistes arrivent à le faire. La tête lourde et encombrante est construite avec des peaux de bête (cabri ou mouton), d’une profusion de cornes de bovidés qui jaillissent de toutes parts (Le nombre de cornes varie selon les témoignages (3 à 45), (15 à <span style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><a style="animation-name: none !important; color: #385898; cursor: pointer; transition-property: none !important;" tabindex="-1"></a></span>16)) qui sont peintes en couleurs différentes et par devant, un masque hideux qui montrait les dents, pour lequel on utilise parfois le squelette de la mâchoire d’un requin ou d’un animal quelconque, des nattes ou des crinières pendent de tous les côtés. Cette tête surmonte un genre de combinaison en toile rouge sur laquelle sont collés des centaines de petits miroirs qui scintillent à la lumière. Il y a aussi des quantités de grelots qui sont cousus sur le vêtement et qui tintent à ses moindres mouvements. Dans la partie postérieure, une longue queue garnie de grelots est fixée, que le diable rouge déploie et fait tournoyer par moments ou qu’il s’enroule à la taille, à d’autres. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Fourche rouge à la main, ils attaquent, piquent, effrayent, gesticulent, foncent sur les enfants qui hurlent de frayeur : diab-la ka mandé an ti-manmay, an timanmay qui san batem ! Car il s’agit d’effrayer en s’amusant et en amusant les autres.</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">On peut distinguer différents diables rouges, le masque n’est pas figé, sa réalisation suit certaines constantes liées à l’imaginaire et au substrat mental de son concepteur. Très lourde, la tête pèse environ 10 kilos. Le diable rouge est suivi d’une kyrielle de diablotins qui forment le choeur de son chant et qui battent des mains tous ensemble et donnent la voix avec une simultanéité qui prouve combien le rythme fait partie d’un sentiment musical naturel à l’Africain. Le cortège est plus ou moins strict.</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Aujourd’hui, il faut compter avec la modernisation, d’autres modes de fabrication qui n’enlèvent en rien à la beauté des masques, au pouvoir et à l’attrait des Diables rouges qui est le personnage essentiel du carnaval de la Martinique, Il est le roi du mardi gras, qui se distingue des autres jours par la couleur dominante portée aussi bien par le diable, ses diablotins (sans grosse tête, ni miroirs) et les carnavaliers.</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">« Un jour, j’ai eu choc, j’étais au Sénégal, en Casamance, lors d’une grande fête de village. Brusquement, je vois débouler mon diable, le boeuf du mardi-gras martiniquais avec son habit rouge constellé de miroirs, sa queue et ses cornes de bovidé. Je me précipite sur un villageois, je lui demande ce que c’est, ce qu’est ce masque, et ce qu’il représente pour lui. Il me répond que c’est le masque de ceux qui ont subi l’initiation. Il m’a expliqué que les cornes de bovidé c’était le symbole de la richesse temporelle, et que les miroirs mis côte à côte, c’était le symbole de la connaissance, autrement dit le symbole de la richesse spirituelle ».</span></div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;"><b>Aimé CESAIRE</b>, conférence société et littérature.</span></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-44895433420676842642023-05-21T03:19:00.001-07:002023-05-21T03:19:34.780-07:00LA CASE, UN POEME D’YVANDOC.<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIDIOmeXuW6b-NN8wQzbX6MwdNPpapsjPUIxe20Dm5u-F_U2b3YbJy3pbbccGg-KDFWSUuSLcJTrO_azzv7f-55UybhcbUj8Tl1bgI6kz1yCAv77CTJem5C0UHcLcFtck5kIX0rAnmJq5PZvErxl5Cm0AbBHguBI9zqibpNll7M42-py3YVwshKS17/s830/CASE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="830" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIDIOmeXuW6b-NN8wQzbX6MwdNPpapsjPUIxe20Dm5u-F_U2b3YbJy3pbbccGg-KDFWSUuSLcJTrO_azzv7f-55UybhcbUj8Tl1bgI6kz1yCAv77CTJem5C0UHcLcFtck5kIX0rAnmJq5PZvErxl5Cm0AbBHguBI9zqibpNll7M42-py3YVwshKS17/s320/CASE.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Édouard Coradin, dit Yvandoc, né en 1906 et mort en 1984, était un poète et homme de lettres, mais aussi une figure de l'histoire et <span style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;"><a style="animation-name: none !important; color: #385898; cursor: pointer; font-family: inherit; transition-property: none !important;" tabindex="-1"></a></span>du patrimoine saint-claudien. Pendant quatorze ans, il s'est dévoué, sans faiblir, à la vie associative et à la collectivité de Saint-Claude. Il a été le tout premier secrétaire de l’association artistique, littéraire et sportive Renaissance, créée le 4 juin 1944. Le Centre Culturel, situé rue Barolet, à Saint Claude, porte son nom. </div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Le poème qui suit a été publié dans la Revue Guadeloupéenne. </div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La case</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Dans la lumière blonde</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Que le ciel jette au monde</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Comme un gage d’amour,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Mon île se prélasse</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Avide et jamais lasse</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Des caresses du jour.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Mon île est belle et fière</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Elle a la grâce altière</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Des fleurs du firmament ;</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Mais un souci l’accable :</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Sa fille misérable</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Lui donne du tourment.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Souvent, près de la route</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Où le gai cabri broute</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">L’acacia familier, </div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">On la voit qui se dresse</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Comme une âme en détresse</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Au-dessus du hallier.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Sous son chapeau de paille</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Son corps usé tressaille,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Quand le cyclone fort</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Déboule au flanc du morne.</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La case, au regard morne,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Implore en vain le sort.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Au pays du campêche</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Dont la branche revêche</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Accroche le passant,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Tout vit, tout chante, espère.</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La case désespère ;</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">On l’insulte en passant.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">En mars, la terre attise</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Et la source agonise</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Sous les galets chauffés ;</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Dans la case indigente,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La soif, la fièvre ardente</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Font des autodafés.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Tandis qu’aux champs la canne</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Heureuse, se pavane</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">En de brillants atours ;</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Auprès du sombre gîte</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Que le malheur habite,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La faim rôde toujours.</div></div><div class="x11i5rnm xat24cr x1mh8g0r x1vvkbs xtlvy1s x126k92a" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Alors, sans pain, sans rêve,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Peinant, luttant sans trêve,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">L’esprit tout affaibli,</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">La case offre son âme</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">A l’alcool – maître infâme –</div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; font-family: inherit; transition-property: none !important;">Qui lui verse l’oubli.</div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-72285666285888414542022-11-19T02:47:00.007-08:002022-11-19T02:47:58.080-08:00La Flambée au bèlè <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha90BJ0lie_Q6CqLCUZLYZe668BsQEZvjUZ-u-cFg2fEmMtTM-fquEKrz61UouNX-u0xzVd9JybbH18tTU2XVKrmxEMqjHZj8wn-XbZCfhTxgolG2T1WzPZTguUleIJoSEVIMKsQGty9odoO58vyY3PJ2BTAceU4A6QP4RMabpXTYkHsevDsTt7S3i/s2048/nathalie%20et%20ralph.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha90BJ0lie_Q6CqLCUZLYZe668BsQEZvjUZ-u-cFg2fEmMtTM-fquEKrz61UouNX-u0xzVd9JybbH18tTU2XVKrmxEMqjHZj8wn-XbZCfhTxgolG2T1WzPZTguUleIJoSEVIMKsQGty9odoO58vyY3PJ2BTAceU4A6QP4RMabpXTYkHsevDsTt7S3i/s320/nathalie%20et%20ralph.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: verdana;"><br /></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;">J'aime assez l'idée d'une fin par une belle flambée de bois. Le feu est purificateur. Il monte vers les nuages et réduit tout en cendres.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Poussière retourner à l'état de poussière d'étoile et à la terre où l'on est né.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Un beau bèlè à la pleine lune suivante couronnerait ce cycle de vie.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Le bèlè est acceptation d'impermanence.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Le monde tourne dans un sens mais il tourne aussi dans le sens des aiguilles de l'autre.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Le cavalier qui danse avec nous change. Il importe de ne pas le comparer à celui du compagnon des avents et de trouver la belle saison nouvelle. Le pas qu'il a choisi (nika, grajé, kabel,...) peut ne pas être celui que la cavalière a choisi.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Ce carré qui sait arrondir ces angles sublimes les différences et chacun y a sa place contrairement au cadre strict des autres danses.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">A soixante ans et des poussières les ballerines ont elles encore leur place sur le lac des cygnes ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Les rondeurs font-elles bon ménage dans une valse viennoise ?</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Grandes lianes, petites et voluptueuses dames, messieurs au pas économe et surettes ridées, jeunes majors flamboyants d'énergie de faire et défaire les tours que ce monde tourne à sa tête.</span></p><p><span style="font-family: verdana;">Tu vois... mourir dans un bèlè c'est la plus belle des fins...</span></p><p><span style="font-family: verdana;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana;"><b>Jocelyne Mouriesse</b></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-21803066543585262422022-04-24T15:26:00.001-07:002022-04-25T10:37:59.757-07:00Bourgeoisie haïtienne<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7QyKQJ6Q-jwJBxXQnkI5n0JLfKI9Hi18h-iKi-brzmzKq0bd33jd7reH4x_kJ37xbZDb5vOVZ690uMStaJX_QTCX77xyh-9hDWMmO56oVme0ma4KzaGP_15i601gisOg5OuZrVFPM4cKL4CmDKHBOhLl6OSljzR1FAD8dMDINTkqmkEuTirz0H-tT/s828/haiti.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="818" data-original-width="828" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7QyKQJ6Q-jwJBxXQnkI5n0JLfKI9Hi18h-iKi-brzmzKq0bd33jd7reH4x_kJ37xbZDb5vOVZ690uMStaJX_QTCX77xyh-9hDWMmO56oVme0ma4KzaGP_15i601gisOg5OuZrVFPM4cKL4CmDKHBOhLl6OSljzR1FAD8dMDINTkqmkEuTirz0H-tT/s320/haiti.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: verdana;"><br />Petit déjeuner haïtien : Pain de manioc, café, chocolat, confiture d'orange, avocat, patekode ou pâté chodyé, gelée de mangue et salade melon et noix de coco.<br /><br />O Ludmilla J.</span><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-2593868727879546042021-09-19T04:18:00.001-07:002021-09-19T04:18:37.668-07:00Septembre <p><span style="font-family: verdana;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: verdana;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Xfboc717DFKa24b9D5DuAsGeXUpHS1J5PaH9BXfYfE2MtGbFxX8PPK9FE6CsiJWvHj9Q5mYtju2yvQyknH2vFxYtId8n1x-VsnawJ9f2hzUh5fiilnx-8Vc9zRY9cvlr5pIvr80jclI/s2048/IMG_9844.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7Xfboc717DFKa24b9D5DuAsGeXUpHS1J5PaH9BXfYfE2MtGbFxX8PPK9FE6CsiJWvHj9Q5mYtju2yvQyknH2vFxYtId8n1x-VsnawJ9f2hzUh5fiilnx-8Vc9zRY9cvlr5pIvr80jclI/s320/IMG_9844.JPG" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: verdana;"><br /><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></span><p></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Septembre court à grandes enjambées vers l'automne, les sourires se déploient aux croisements des rues, dans les parcs les gens se rapprochent quelque peu, ils vont en quête de l'autre en prévision des jours esseulés et tristes, que l'automne infailliblement nous apporte.</span></span></p><p><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><b>Evariste Zephyrin</b></span></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-14707691750729057292021-06-20T02:35:00.002-07:002021-06-20T02:35:38.359-07:00Chanson de Maryse Mardayé<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwYboCUP285QtxRgR53PIuZ9DtoIc_nq9PgECl5Glxo4jCVC8kIi6Gf6wf3e_wmBF88JSqEvntqSpci1UH_Qg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div><br /><span style="font-family: verdana;"> La chanson écrite par Maryse Mardayé à l'intention de son ange gardien qui l'a accompagné à sa dernière demeure, interprétée par Didier Jean-Baptiste. </span><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-62640020866005438242021-02-15T15:31:00.001-08:002021-02-15T15:31:22.901-08:00 LE CARNAVAL D'EL CALLAO AU VENEZUELA <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3HSKVov4StAqrSLSnz4SwRWU5OU3WSxEL0NIYYZ4uIjqekTlLREnx0yyPnnd0tbKVPRU2C8Cz4_U5EvP1M1yUmKR5etx5GplrOD10IPW5a6PRfLK-uO0bZSoHdKg_pSpJXqtXvQGkVPs/s957/carnaval.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="660" data-original-width="957" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3HSKVov4StAqrSLSnz4SwRWU5OU3WSxEL0NIYYZ4uIjqekTlLREnx0yyPnnd0tbKVPRU2C8Cz4_U5EvP1M1yUmKR5etx5GplrOD10IPW5a6PRfLK-uO0bZSoHdKg_pSpJXqtXvQGkVPs/s320/carnaval.jpg" width="320" /></a></div><br /><h3 style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #050505; font-family: verdana; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;">Petite découverte d'un carnaval de renommé internationale au Venezuela... </span></h3><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Au Venezuela c'est comme au Brésil il y a plusieurs types de Carnavals selon la région. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Ils ont chacun leurs rites, codes, personnages et traditions propres. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Celui célébré à El Callao est l'un des plus célèbres il a aussi la particularité de ressembler beaucoup à notre carnaval martiniquais mais aussi à celui de Trinidad et pour cause ! </span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">«Le carnaval d'El Callao est unique car il célèbre les anciennes traditions culturelles qui sont arrivées au Venezuela par les îles des Caraïbes anglophones et francophones . Ce sont principalement les Trinidadiens qui ont influencé le carnaval, car un grand nombre d'entre eux ont déménagé à El Callao vers 1850 pour profiter de la ruée vers l'or.»</span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">A cette époque, El Callao était devenu le premier producteur d'or au monde. Cependant, lentement, la production d'or à El Callao a commencé à ralentir au milieu des années 1880 et à la fin du siècle, tout était fini, et El Callao est retombé dans l'obscurité.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Mais aujourd'hui le carnaval pare la ville de mille feux le temps du carnaval qui est désormais mondialement connu. </span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">«Le carnaval d’El Callao, pratiqué dans des communautés de la République bolivarienne du Venezuela, est associé aux célébrations d’émancipation (Cannes Brulées) qui se déroulent dans les îles francophones des Caraïbes. De janvier à mars, cette pratique traditionnelle réunit des milliers personnes qui défilent dans les rues de la ville déguisées en personnages historiques ou imaginaires, accompagnées de musique calypso, de concerts et de danses. </span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Les parades sont menées par les Madamas (piliers de l’identité callaoense et représentant les demoiselles antillaises qui communiquent les valeurs, elles dansent et sont vêtues de robes colorées), les Medio-Pintos (jeunes qui amusent le public en badigeonnant de suie les personnes qui refusent de donner une pièce) qui ressemblent aux nèg gwo siwo martiniquais, les Mineros (mineurs) et les Diablos (personnes qui portent des masques, dansent et brandissent un fouet pour faire régner l’ordre). </span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">D’autres enfants et adultes déguisés y participent. Le carnaval met en avant l’histoire des Callaoenses et leur diversité, en célébrant leur héritage afro-antillais et les influences d’autres communautés ; il renforce leur identité culturelle, favorise l’unité et encourage les jeunes générations à découvrir leur patrimoine. La transmission intergénérationnelle de cette pratique se fait essentiellement dans les familles et les écoles dirigées par des détenteurs de la tradition, où les enfants acquièrent le savoir-faire nécessaire pour participer au carnaval, soit par la composition de mélodies ou la pratique d’un instrument, soit par le chant et la danse ou encore la confection de masques.»</span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Cette année 2021 crise sanitaire oblige les festivités du carnaval d'El Callao, dans l'État de Bolívar, ont été suspendus pour la première fois depuis longtemps. </span></div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Cependant, cette décision n'a été pas du goût des carnavaliers ils ont fait des propositions aux autorités. N'ayant pas reçu de réponses ils ont bravé eux aussi l'interdiction et ont fêté tout même , dans une proportion bien moindre et moins fastueuse. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;">Voyant cela les autorités les ont laissé faire et ont rappelé les précautions d'usage. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"><span style="font-family: verdana;"><br /></span></div></div><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="animation-name: none !important; background-color: white; color: #050505; font-size: 15px; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><div style="animation-name: none !important; text-align: left; transition-property: none !important;"><b><span style="font-family: verdana;">Emmanuelle Bramban</span></b></div></div></blockquote></blockquote></blockquote></blockquote>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-68620357603268744092020-06-17T20:53:00.002-07:002023-05-21T03:20:41.587-07:00JEAN RASPAIL EST MORT QU’IL AILLE AU DIABLE !<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS356F9ljcuUQlpF85SxKMGXNkCQkGZAnB8fsDej1RHkkImTbY_RPfoPIQFkVcolSgfFy9zmAKIJ4u9A5nrPeeUYu16b8k9K9r5roa3Z5BzXJmPVPfoCV2RgKqh1-_7tgQZzuK-zxSh18/s1600/secouons.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhS356F9ljcuUQlpF85SxKMGXNkCQkGZAnB8fsDej1RHkkImTbY_RPfoPIQFkVcolSgfFy9zmAKIJ4u9A5nrPeeUYu16b8k9K9r5roa3Z5BzXJmPVPfoCV2RgKqh1-_7tgQZzuK-zxSh18/s320/secouons.jpg" width="240" /></a></div>
<span style="font-family: verdana;"><span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Jean Raspail est mort. L’information m’est parvenue le jour même de son décès, le samedi 13 juin 2020. J’ai aussitôt pensé : « Qu’il aille au Diable ». Surpris moi-même de ma réaction quelque peu ou franchement « minable » je me suis vite ressaisis, sans pour autant battre ma coulpe pour avoir ainsi juré. J’ai alors cherché à atténuer la « charge » en l’allégeant ainsi : « Et qu’il emmène Schœlcher avec lui ».</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Pourquoi donc ?</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Parce que, il y a quelques jours, suite à la destruction de 2 statues de Victor Schœlcher en Martinique, l’un de mes amis avec qui j’échangeais à propos de cet « acte politique » et de la controverse qui a suivi, me rétorquait avec une solennité à effrayer les « capons » : « Ceux qui sont contre la destruction des statues sont des réactionnaires ; ils trahissent leurs ancêtres ; ils sont pour que nou rété an ba béké é an ba Lafwans ; ils auront des comptes à rendre. Tu sais aujourd’hui, chacun doit choisir son camp. »</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Je découvrais alors que cet ami et camarade qui, depuis des décennies, partage avec moi le projet de Souveraineté du Péyi-Gwadloup et d’Emancipation sociale du Peuple, traçait une Nouvelle ligne de démarcation.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">J’étais èstèbèkwè. Non que je me sentisse personnellement visé - loin de là -, mais plutôt du fait que ce n’était plus le positionnement sur la Question Nationale et l’Avenir qui était mis en avant, mais plutôt la Question de la Mémoire et le Passé, bref « le contentieux historique ».</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">J’étais quelque peu surpris par ce « glissement », non qu’il fût inattendu mais par la « qualité » ou « les qualités » que je prêtais jusqu’ici à son auteur que je garde en estime et en « camaraderie ». Il m’a été difficile de trouver réponse à cela :</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Je voyais, perplexe et attristé, disparaître sous une logorrhée oiseuse, la question centrale et essentielle qui nous avait toujours préoccupés : celle de la Souveraineté Nationale et de la Révolution Sociale.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Je lui ai seulement dit : Alors Vive Raspail !</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Wè ! Viv Raspail menm ! Et comme pour me donner tort, voilà que le bougre meurt ! Oh non, pas mon ami, à qui je souhaite longue vie pour les combats que nous avons encore à mener ensemble, mais Jean Raspail.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Alors je dois expliquer ce Vive Raspail, et aussi ce Qu’il aille au Diable, et qu’il emmène Schœlcher avec lui.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Il y aurait beaucoup à dire sur cet écrivain français, auteur du livre Secouons le cocotier publié en 1966. Cet ouvrage fait partie de ces pamphlets à l’encontre des peuples antillais parmi les plus détestables, disputant la préséance à la satire de Philippe de Baleine Les danseuses de la France (1979).</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Si je me fie à ma mémoire parfois défaillante, on n’avait pas fait mieux en la matière depuis l’ouvrage raciste de Louis Chadourne, Le pot au noir : Scènes et figures des tropiques datant de 1923.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Lors de sa parution au milieu de cette décennie des années 1960 de bouillonnement d’idées anti- colonialistes, ce livre de Raspail avait provoqué un wélélé dans les milieux autonomistes et indépendantistes.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">L’auteur qui avait l’avantage d’être une belle plume s’en était pris aux Guadeloupéens et Martiniquais avec des mots très durs, triviaux, un mépris calculé et surtout avec une délectation non feinte : à notre façon de vivre, de travailler, de nous vêtir, de rire, à notre langue, de notre accent .</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Il nous avait décrits comme un peuple imbécile, niais, assisté, mendiant ; un peuple sans arts, à la musique exécrable ; un peuple qui passe son temps à tortiller du cul. Il avait aussi exprimé son mépris envers les femmes du Péyi.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Oh Bien sûr, il avait étalé aussi quelques simili-vérités sur le tourisme, le travail dans les administrations, ou encore sur la « rivalité » entre Martinique et Guadeloupe. Il avait dénoncé l’obligation faite à Haïti par la France de racheter sa Liberté conquise en 1804, et appelé à ce que l’on répare cette spoliation en restituant l’argent « volé » qui rappelons-le équivaudrait aujourd’hui à quelques 30 milliards d’euros sans compter les intérêts.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Dans son ouvrage, ce monsieur Raspail qui arborait toujours sa cravate avec la fleur de lys, celle-là même qu’on incrustait au fer rouge dans la chair et sur l’épaule de l’esclave fugitif dès lors qu’il avait été capturé, avait même prôné l’Indépendance des DOM. Rien que ça !</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Mais qui était ce Jean Raspail ? Un écrivain français dont les nombreux écrits lui ont valu d’être primé par l’Académie Française, ratant de peu en 2000, une intronisation dans cette vénérable institution en remplacement de Jean Guitton. Mais il est aussi connu et réputé comme homme de droite voire d’extrême - droite, inspirateur du Front National notamment sur la question de l’immigration.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Lui préférait se dire, se proclamer, se réclamer « ultra-réactionnaire », ou encore « droite-droite », affirmant sans rire : « Je ne suis pas rentré dans le 21ème siècle, je ne sais donc pas ce qu’on y dit ». ».</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Il avait déclaré vertement : « La révolution ? A mes yeux, elle a été un désastre ! » En Janvier 1993, il avait même organisé à Paris un rassemblement en commémoration des 200 ans de la mort du roi Louis XVI.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Un personnage iconoclaste, catholique traditionnaliste, royaliste et raciste, opposé au métissage et donc partisan de « la pureté de la race.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Aussi, on n’est pas surpris que dès l’annonce de son décès ce 13 juin 2020, toute la crème de l’extrême droite française notamment la Nouvelle Droite ou encore l’Action Française, lui a rendu hommage appuyé. Mais aussi le chef de la Maison Royale, Monseigneur le Comte de Paris, ainsi que Philippe de Villiers et Marine Le Pen, la Présidente du Rassemblement National allant jusqu’à dire sur Twitter que son décès est « une immense perte pour la famille nationale ». Entendez bien la famille d’extrême droite. Normal : Jean Raspail n’avait pas manqué de lui porter son soutien lors des élections présidentielles de 2012 et 2017.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Ces hommages qui lui sont rendus sont même l’occasion pour certains de dénoncer avec encore plus de rage les manifestations qui se déploient aujourd’hui en France contre les violences policières et le racisme, autour de l’assassinat de Amada Traoré et de tant d’autres Noirs et Arabes.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Ainsi, peut-on lire dans l’un d’entre eux :</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Mais direz-vous : que vient donc faire Jean Raspail dans ce débat à propos de Schœlcher ? Pourquoi ce Vive Raspail comme réplique à mon ami ? En fait : juste une boutade ... ou presque.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Jean Raspail meurt au moment où disparaît, dans la laideur, la bêtise et la lâcheté, la civilisation qui l’a vu naître, entre les statues que l’on abat, et les agenouillés qui s’excusent de crimes qu’ils n’ont pas commis auprès de gens qui ne les ont pas subis. (« Languedoc Info » du 14 juin 2020)</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Parce que, figurez-vous ce monsieur « ultra-réactionnaire » avait sur le grand libérateur blanc et sa forte présence dans l’espace public Guadeloupéen et Martiniquais un point de vue qui ne manque pas d’intérêt et qui pourrait même surprendre ... à première vue. Il me plait de citer alors un extrait détonnant de Secouons le cocotier ; un peu long, mais ça vaut le détour :</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">« Le 4 mars 1848, Victor Schœlcher fit voter une loi qui mettait fin à une situation évidemment intolérable : l’esclavage était aboli. Encore que l’on conçoive difficilement comment la jeune République Quarante-Huitarde, aurait pu ne pas abolir l’esclavage, l’auteur de cette loi mérite la reconnaissance du peuple libéré. Une belle avenue, une statue bien placée, soit...</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Mais quelque chose me choque dans cette inflation de Schœlcher en plaques de rue, en bustes avec ou sans barbe. Le rappel se répète avec trop d’insistance. Si je n’hésitais, en une telle matière, à juger selon les critères de la bonne éducation, je dirais que cela manque de tact [...] Si j’étais noir et antillais, ces Schœlcher abusifs m’échaufferaient le sang.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">A force de m’entendre répéter, à chaque rappel du nom de Schœlcher, que mon grand-père n’était qu’un esclave, ou que ma grand-mère, si j’étais un mulâtre, servait le Blanc dans son lit et retournait coucher au quartier des esclaves, je finirais peut-être par détester le petit-fils du Blanc.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Ces petits-fils du Blanc ne sont pas responsables d’un passé pénible, mais dans leur sang coule le sang des Maîtres.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Ce n’est pas d’une domination étrangère que Schœlcher a libéré le Noir, mais du Maître français dont la descendance se perpétue sur les lieux mêmes du « crime ». A célébrer le libérateur avec tant d’insistance, on s’obstine et se torture à ne jamais oublier le passé...</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Les Marocains qui doivent tout à Lyautey, et qui le savent pour la plupart, se sont empressés de déboulonner sa statue...</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Je n’aime pas ces vengeances mesquines, elles ressemblent trop au coup de pied de l’âne. Mais il faut admettre, je suppose, que la dignité d’un peuple neuf s’accommode mal du culte d’un bienfaiteur étranger.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Il faut déboulonner ce Schœlcher obsédant. Aux descendants des esclaves, il faut tout au moins rendre son souvenir plus discret.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Et si l’on tient absolument à utiliser les socles grecs et les plaques de rue, et à offrir un père du peuple à la population, qu’on y colle donc Delgrès brandissant son lardoir.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Quand le général Richepance, sur les ordres du Premier consul, débarqua à Pointe-à-Pitre en 1802 pour rétablir l’esclavage aboli par la Convention, il trouva Delgrès devant lui, un Noir, un Toussaint Louverture guadeloupéen, qui, après des combats sanglants, se fit sauter à Matouba. C’est lui, le héros de l’anti-esclavagisme, et pas le Schœlcher bourgeois en redingote qui ne fit qu’octroyer, comme une charte, ce que Delgrès voulait conquérir par les armes, et pour quoi il mourut. Ainsi le souvenir de l’esclavage, si l’on ne peut s’en passer, chatouillera moins l’amour-propre antillais. Symbolisé par un Delgrès bien monté en épingle, le peuple aura l’impression d’avoir marqué lui-même son destin ...</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Pourquoi pas Delgrès ? Delgresville, cinéma Delgrès, lycée Delgrès, hôpital Delgrès, etc. Quel merveilleux antidote contre tant d’années de servitude ! »</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Voilà ce qu’écrivait l’ultraréactionnaire Jean Raspail qui concluait en disant : « Pour parader chez les anciens esclaves, la France n’a pas loupé l’occasion : elle a mobilisé Schœlcher. »</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Ainsi les propos de Raspail sont au plus haut point d’actualité. Ils sont plus que vrais. Mais ce monsieur est allé plus loin : Quand en 2002, la municipalité de Paris dirigée par Bertrand Delanoe décide de renommer la rue Richepanse du nom de Chevalier de Saint-Georges, ce royaliste enragé écrit au maire de Paris pour que ce soit plutôt le nom de Delgrès qui soit retenu.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Lors d’une interview en novembre 2012 à Radio courtoisie, « la radio de toutes les droites », il déplorera que sa proposition n’ait pas été retenu, s’esclaffant : Ç’aurait été une belle revanche !</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Mais chacun conviendra avec moi que tout cela ne fait pas de ce triste individu ni un progressiste (il s’en offusquerait), ni un révolutionnaire. C’est dire que cela ne suffit pas : aucun d’entre nous, partisan sincère et engagé pour la Souveraineté Nationale ne saurait se satisfaire du déboulonnage de Schœlcher sans jamais lever les yeux et porter le regard plus haut et surtout plus loin, vers un autre horizon que l’état de dépendance extrême dans lequel croupit le Péyi et vagit le Peuple.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Alors cette vérité à quatre sous ne saurait être la mienne. En réalité, chez Raspail, l’opposition à Schœlcher est me semble-t-il une opposition à la République, en dépit du fait que l’un de ses arrières grands-parents Raspail François-Vincent (dont l’une des rues de Pointe-à-Pitre porte le nom) ait été un des principaux acteurs de la proclamation de la 2ème République en février 1848 et un compagnon de Schœlcher.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Quand Raspail déclare sur Radio courtoisie « j’ai toujours été horripilé par Schœlcher », en réalité, c’est la République qu’il abhorre, c’est elle qui l’insupporte. Quand il dénie à Schœlcher le beau rôle, c’est aussi pour affirmer que la République n’a pas à s’enorgueillir d’avoir aboli l’esclavage et les bourgeois en redingote comme Schœlcher qui y trônaient non plus.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">La palme et les honneurs doivent selon lui revenir à Delgrès notamment, qui devrait avoir des statues, des monuments et des villes en son nom et pour lui rendre hommage. Raspail, le royaliste dira encore que « Schœlcher est un faux-héros. C’est Delgrès le héros »</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Il dit vrai incontestablement mais, ainsi que j’ai eu souvent à le répéter plagiant l’académicien Jean Rostand que parfois « sortant de certaines bouches, la vérité elle-même a mauvaise odeur. »</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Voilà donc ce à quoi j’ai pensé lors de mon bokantaj de paroles avec mon ami. Voilà aussi ces « souvenirs » que me sont revenus à l’annonce du décès de Jean Raspail. Voilà comment et pourquoi j’ai fait le lien entre les deux et que j’ai lancé ce Vive Raspail qui en fait était, je l’avoue enfin, bien plus qu’une simple boutade.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Mais, ainsi que j’ai pu le dire par ailleurs, je tiens pour conclure à répéter à mon ami ceci : Schœlcher est un homme politique français. Il compte peu et pour rien pour ce DEMAIN qui nous intéresse. Il ne peut pas, d’où il est, tracer « une ligne de démarcation » et encore aujourd’hui, diviser les Guadeloupéens, qui plus est ceux qui ont entrepris de marcher ensemble vers l’Emancipation. S’agissant des différences de points de vue, notamment sur l’Histoire et/ou certains faits historiques il est certes important d’en discuter, de se disputer même, en évitant toujours ce faisant de se détourner de l’ESSENTIEL : la recherche de la Voie de la Responsabilité et de la Souveraineté. Mieux : la marche résolue, « tèt kolé ». Et si janmé Schœlcher, quoiqu’il fît en son temps de bon, de moins bon ou de détestable, devait constituer un poids qui nous divise, nous ralentisse ou nous écarte du chemin vers la Souveraineté ; si janmé il devait être à l’origine ou la cause de procès en sorcellerie et excommunications dans nos rangs, dans notre camp, alors qu’il aille au Diable lui aussi ... s’il n’y est déjà.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif">Ça fera de la compagnie à Jean Raspail. Ainsi nous poursuivrons, plus légers, notre route san pèd an chimen, san pèd chimen, san fè chimen kòsyè.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Par <b>Ary BROUSSILLON </b>(Sociologue-Historien) / Petit-Bourg, le 15 Juin 2020</span></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-84849636316492240812020-06-01T08:14:00.000-07:002020-06-01T08:14:11.457-07:00Fable... .<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5vd2D3CCYmidHS4k0ffZOECA4Z1ZtQMm2u1hwjZxKjWsmmn4kT9NgZd7X7ceh_I78rVSWAZLrev2SVPsLdYyzb8o3rF9moqfQJ3PH2iLGsnBCWzFDKhapLqmsr4vTlDrOAyOcYvGFtSM/s1600/racisme.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="625" data-original-width="960" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5vd2D3CCYmidHS4k0ffZOECA4Z1ZtQMm2u1hwjZxKjWsmmn4kT9NgZd7X7ceh_I78rVSWAZLrev2SVPsLdYyzb8o3rF9moqfQJ3PH2iLGsnBCWzFDKhapLqmsr4vTlDrOAyOcYvGFtSM/s320/racisme.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alors que la peste faisait rage</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">dans la jungle, confiné en cage,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">peur d'être par mégarde infesté,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">chacun veillant de près à sa santé,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">un autre désastre frappa la cour...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C'était à vrai dire un danger en cours,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les hyènes toujours de sang affamés</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">connus pour leur attitude mal famée,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">pensent toujours au prochain repas</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">qu'importe tomberait sous leur pas...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mieux vaut attaquer le troupeau</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">plus facile se défaire de leur peau...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme on le sait, rien ne vaut</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">la chaire tendre du veau...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ainsi en bandes ils pointent du doigt,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">se croyant toujours de plein droit,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">mettent leur plan en exécution</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">qui se termine par une exécution...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un veau paissait tranquillement</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">à coté de sa maman, à peine</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">sorti de la mamelle... Le goût</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">de l'herbe lui était bien nouveau</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">d'une étendue comparable à la mer.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La vie était belle pour le veau,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">il ne connaissait rien encore</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">du racisme et de la peste les fléaux</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">qui en ces temps battaient records...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans la jungle affolée, les fléaux</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">de la balance atteignant leur pic,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">semant dans la cour la panique...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Soudain du ciel comme des nues</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">tomba sur le troupeau une horde</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">de démons assoiffés à l'assaut.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C'était l'épouvante de tout part</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">le sauve-qui-peut, même les mères</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">dont on connait le sens de protection.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les hyènes avaient tout calculé</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">et leur proie était tout à coup acculée.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">victime sans issue dans une gorge...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les crocs d'un assassin à sa gorge</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">tandis que les autres avaient leur part</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">montrant leur férocité à nu......</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">' Je ne peux respirer ', dans un sursaut</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">ultime agonisait le veau, maman, maman</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">sentant venir son dernier moment,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">un palliatif pour soulager as peine......</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce n'était qu'un cadavre en putréfaction</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">que même l'enfer rejetterait de dégoût,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">telle une peau noire au bout d'une corde...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A George Floyd...</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-25180761035324439102020-05-31T06:39:00.001-07:002020-05-31T06:39:53.380-07:00pour 2019<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJcPRdorfzvXpGBkaNu3XVmWTF0_5pNFJLxB9tC_4ngQAwnq8wcoZm6l_hhHaz7m5sP-HZusnsvhDyVWdCNXcyVGt1meRhirxDGV7HLMe5Iwi-rPBp9IR5aa4Rk5NxnRfNz81VPOUJY8k/s1600/yole.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="783" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJcPRdorfzvXpGBkaNu3XVmWTF0_5pNFJLxB9tC_4ngQAwnq8wcoZm6l_hhHaz7m5sP-HZusnsvhDyVWdCNXcyVGt1meRhirxDGV7HLMe5Iwi-rPBp9IR5aa4Rk5NxnRfNz81VPOUJY8k/s320/yole.jpg" width="261" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Je vis pour donner corps et forme au rêve,<br />Je vis pour recréer la vie<br />Je vis pour alerter le soleil sur nos urgences...<br />Je défis la vie tout comme la mort<br />Je vis et je rêve...<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><br />car celui qui n’a jamais rêvé n’a jamais vécu<br />Qui cesse de rêver cesse de vivre...<br />Cesse de défier le temps...<br />Cesse de recréer la vie...<br />Qui n’a jamais rêvé meurt tout simplement.l.<br />Sans raison d’avoir vécu.<br />Yole Dérose, 2018</span></span></div>
<div class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-size: 14px;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Je vous souhaite une année nouvelle 2019<br />Remplie de lumière à la dimension de vos rêves.<br />Avec beaucoup d’amour</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /><b>Yole derose</b></span></div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-5413733951306224532020-05-31T06:36:00.000-07:002020-05-31T06:53:08.113-07:00Bonne fête des mères ( 2020 ) Haïti !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht-rTBrfqls91xh2xfyXfVeyWJx9dzUpTLLhqy1LW9i2eC76pJVh8y5MoIQKXg7vSBE59mVxUEB7aIjDniqovdjeuua8DIDKid9PztYC13depu-UsNbZVzhUTYJrCh1A-oDbncHaJ6DJ4/s1600/101774633_3088907154465693_3528569427576487936_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="533" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht-rTBrfqls91xh2xfyXfVeyWJx9dzUpTLLhqy1LW9i2eC76pJVh8y5MoIQKXg7vSBE59mVxUEB7aIjDniqovdjeuua8DIDKid9PztYC13depu-UsNbZVzhUTYJrCh1A-oDbncHaJ6DJ4/s320/101774633_3088907154465693_3528569427576487936_o.jpg" width="177" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">C'est toujours à maman</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">qu'on pense au moment</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">quand on est en danger,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">au moment plus amer</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">le poids devient plus léger...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Elle t'a porté dans son sein,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">puis allaité de ses seins,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">dans ses bras bercé..</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Jamais elle n'a cessé</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">de t'aimer... Il n'y a pas</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">comme une sainte mère</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">qui a guidé les premiers pas...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b><br /></b></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Bonne fête des mères ( 2020 )</b></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">When you're about to die,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">for your mama you cry,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">she is at the last breath</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">you remember the breast,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">the milk that feed you first,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">at all time you thirst...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">She is the only arms</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">that protect from all harms,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Never wish for another,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">nothing replace a mother...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>To all mothers (2020 )</b></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Kiyès ki pi bèl</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">pase manman.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Manman pi chè</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">pase dyaman...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Se manman sèl</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">ki toujou la nenpòt</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">kilè lè tout pòt</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">fèmen devan w chè...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Se yon grenn sèl,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">san li wap bay gabèl</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">la vi a san sans, li fad,</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">ou pa konn kote w gad....</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-42960106756019834232020-05-28T15:13:00.003-07:002020-05-28T15:45:16.889-07:00Ça ira...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPkuOBxZy431XZqIR8N3QasFMFK1euqEI_bYnhnYYBqXFdnU1uamu0xw7nWRntUM3QPs7B1lS7YaJ3BswV4KFQ_T5BY9SHhA9GaOgDcF7TE6aqbLV-_krv8xly5usHtbBfP14RWnLqShY/s1600/busan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPkuOBxZy431XZqIR8N3QasFMFK1euqEI_bYnhnYYBqXFdnU1uamu0xw7nWRntUM3QPs7B1lS7YaJ3BswV4KFQ_T5BY9SHhA9GaOgDcF7TE6aqbLV-_krv8xly5usHtbBfP14RWnLqShY/s320/busan.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tu l'aimes</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Quand même</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Me l'avoueras</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sans pareille</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ou même</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tu l'aimeras</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Orage encore</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Plaqué aux charmes</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">D'autrefois</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ça ira</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Avec ou sans elle</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Docile belle sans foi ni loi</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Courbes douces</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sans que cesse</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Chemin de croix</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ça ira...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Folle frivole</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La vie coule</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ces vagues</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Divaguent</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Jusqu'à moi</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Nous sommes</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Danse floue</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Vous et moi</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tu le sais</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Me le berce</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">C'est tout toi...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ça ira...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Jocelyne Mouriesse</b></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Mai 2020</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-48820810320480900842020-05-28T12:39:00.001-07:002020-05-28T12:47:26.940-07:00Voix d'eau<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEZkOAHooE04m7u6yIhriz7Qq8AULMS2xseD1wh16bjEaSGpD-0zqJLFGDlJWBPOiv3bI5QhMX1k1jQQKXCOCpP8gKEvryV3Pi7L6d56nVNx5D711jJqwY9TgWMwXlBjzr9whhtjlw0E/s1600/52877801_10205483041831525_7023636851818758144_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="960" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIEZkOAHooE04m7u6yIhriz7Qq8AULMS2xseD1wh16bjEaSGpD-0zqJLFGDlJWBPOiv3bI5QhMX1k1jQQKXCOCpP8gKEvryV3Pi7L6d56nVNx5D711jJqwY9TgWMwXlBjzr9whhtjlw0E/s320/52877801_10205483041831525_7023636851818758144_o.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Émergeant de la lecture de la revue Kaizen... je partage la fraîcheur du "grain" de ce petit matin, celui qui sang-ploie à se laver les plaies en abreuvant la terre des larmes indispensables à l"évolution collective...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Chacun y va de sa façon de percer le tuyau qui fera sourdre sa voix d'eau. En somme, il s'agit d'opter entre :</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">- laisser l'eau s'évanouir entre les doigts sans maudire</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">- risquer l'éclaboussement en conservant la ressource pour soi</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">- la faire jaillir en transparence pour le plus grand confort de tous, hors de portée des eaux usées.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Muse des débordements ; souffleurs d'orage, de désespoir, prières détresses ennemies...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Frères et sœurs que fleurir de tout ça ?</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Cette absence de pluie découle t-elle de toutes ces soifs de plus, se déclinant sous ses variantes, silencieuses ou déboussolantes</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Cette absence de pluie s'échine à en découdre à tout prix bondissant hors de vous pour le moindre prétexte ! Peu importe qu'elle vous saoule dès l'instant où la brume emporte le sable et sa soif de désert et révèle le captage d'un ciel !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Peine d'eaux perdues, éperdues !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le robinet refuse de couler, dégoûté....</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les instances nagent dans l'impuissance</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Le curé n'en a cure</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tout cela est parfait mon préfet</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Mais que font les pompiers ?</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Mais enfin c'est de nous, de nos soifs qu'il s'agit.... D' en rougir ou rugir !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">En surface ou souterraine la soif se faufile joue l'angélisme en souveraine.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tout cela commence et finit par la quête absolue de confortables fauteuils à l'ombre.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Feuillets extra-lucides, voyants ou mal voyants vous ne faites que passer !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L'eau coulera sous les ponts après vous non pas le déluge, le filet maigre d'un sanglot de chagrin.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Qui vivra verra de Joséphine, de Schoelcher, vrais/faux-frères consoeur, cibles coupables ou non coupables, jouets de l'histoire... Marionnettes dérisoires...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Qu'est-ce que l'histoire voudra bien retenir du geste militant des jeunes activistes ?</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L' élan de l'eau qui jusqu'ici était assoupie, soudainement sortie de sa passivité, s'évadant de la tuyauterie d'une courroie de distribution défectueuse, lasse des génuflexions en cascades et pots de vin arrosant la becquée quotidienne.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ou l'avènement flamboyant</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">d'un "NOUTOUT ISI-A"</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">A la hauteur 'un kolézépol !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Aux largesses d'un Lasotè !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Cette eau de vie, cette oeuvre-là plus qu'aucune autre exige la sueur lucide, soulève le vent du courage de tous.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">De cette marche à l'amble, résolue, dépend la pérennité d'un boire à la coupe de l' harmonie.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ce passage d'Edgar Morin me semble plein de bon sens : "déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie à d'autres est une folie".</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Il en va de même pour le monde alentour oliron de la terre.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Compter sur ses propres ressources en premier lieu, s'appuyer sur les autres si elles viennent à manquer, la solidarité collective c'est ce qu'il y a de mieux !!!</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">S'il faut tirer quelque remède aux poisons émotionnels émergeant de l'actualité récente, le déboulonnement de statues peut se traduire comme l"ex-pression d'une overdose profonde, l' in-digestion de représentations "monoparentales"et monumentales héritages du passé colonial. C'est la griffe que la jeunesse pose sur des modèles à désincarner.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Pourquoi ne pas lire dans ce bouillonnement de colère l'opportunité d'un formidable élan de reconstruction, de réajustement, dans une dynamique écologique en rupture avec les politiques qui suivent aveuglément les rails inflexibles du désordre néolibéral.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">D'autres statues prendraient la place aux côtés des autres ou laisseront place aux héros ordinaires qui se dresseront en-dedans de nous-mêmes.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Encore cette ligne d'Edgar Morin ;</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">"Si tous les mouvements de solidarité qui fermentent s'unissent, s'il naît une nouvelle forme qui va dans le sens de "la voie" (ouvrage d'E. MORIN), On peut espérer changer. On ne va pas dire : Voilà le modèle de société parfaite, ! On va dire : "Voilà le modèle vers quoi s'engager pour une métamorphose progressive.'</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">"La métamorphose d'un papillon, ça ne se fait pas comme ça. Ca prend du temps, ça passe par la souffrance."</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">En fin ce compte, ce vieux Schoelcher, en se cassant la tête, nous aurait rendu en chutant de son piédestal, un fier service !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les chutes ont en germé ce pouvoir de rédemption !</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les desseins de certains adieux sont impénétrables...</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">De la Chenille au papillon, il y a des efforts, des contractions, un long chemin.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Jocelyne Mouriesse</b></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-79944205736574782662020-05-12T11:01:00.001-07:002020-05-28T12:45:05.929-07:00Décollage<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH049KvP2FQ05XiVzT2-53wImbGrpvWpmwaeheQG7pNfa9npRbHKnFSszDk1g-d9TdALAn6i4IQOSbjScsIdDl67BLMB6Vt3fO9VJvzzyuY49MWcIL0YmQ22iK8yyznfmyRIp50k7Bfhg/s1600/11227413_10200739239839440_3293637801691614347_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="959" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH049KvP2FQ05XiVzT2-53wImbGrpvWpmwaeheQG7pNfa9npRbHKnFSszDk1g-d9TdALAn6i4IQOSbjScsIdDl67BLMB6Vt3fO9VJvzzyuY49MWcIL0YmQ22iK8yyznfmyRIp50k7Bfhg/s320/11227413_10200739239839440_3293637801691614347_o.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Il est une maison sans mur</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La mer est seule face au futur</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L'horizon file à fleur d'azur</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Au mitan grimpe un escalier</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Il se dérobe sous les pieds</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">De qui n'enlace le monde entier</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Un bar régale à ciel ouvert</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Vouvoie le bleu louvoie le verre</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sème le flou dans les artères</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">La sculpture trône sur la scène</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Saouls les contours de creux, de plaines</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Sa courbe est pure et souveraine</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Les gens y vont les gens y viennent</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Des musiciens des plasticiennes</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Des artistes à chaque persienne</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Comme une mazurka soudaine</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Songe à la nuit et vous entraîne</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Aux lunes d'envolées de peines</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Tambour sédentaire ou nomade</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Charme la cour de camarades</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Couve et soulève la tornade</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ici bat le coeur et s’enivre</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ensemble dans cet équilibre</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">On se sent bien on se sent libre</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">L'île est oraison au long cours</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">C'est la raison des mains autour</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Du palétuvier de l'amour</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Jocelyne Mouriesse</b></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br />5 mai 2020</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-45600718040747430822020-03-10T09:08:00.000-07:002024-01-16T02:31:58.356-08:00Les mânes et les ombres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvGiHZ_L8NIO1BuMB3JpQ02WekDUIjF5RM6XaHuckM_cE8YXfD1Ijk5AGR1BsDPkAbJif2c-soPd5ookzeGM1ouCGViE-8A7Si_8csDgrbVdjLtNuNRfdw5wSPGte-JCncBTf2agOTqSY/s1600/ombre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="717" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvGiHZ_L8NIO1BuMB3JpQ02WekDUIjF5RM6XaHuckM_cE8YXfD1Ijk5AGR1BsDPkAbJif2c-soPd5ookzeGM1ouCGViE-8A7Si_8csDgrbVdjLtNuNRfdw5wSPGte-JCncBTf2agOTqSY/s320/ombre.jpg" width="239" /></a></div>
<span face="Verdana, sans-serif"><br /><span style="font-family: verdana;">J'affectionne cet espace-temps, ce moment du jour où les ombres dansent, cet intervalle plus que propice aux rêves et où la muse inspire le poète.</span></span><span style="font-family: verdana;"><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">J'ai fait de la nuit ma prédilection, c'est l'instant où je converse avec mes intériorités et les âmes vagabondes .</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Parfois, j'entends les chuchotements des esprits qui ne savent qu'ils sont morts, je perçois leur cheminent dans mes alentours, ils ne s'éloignent guère du lieu de leur trépas, voisinant avec l’incompréhension de leur sort.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Les siècles passent pour certains, et ils sont toujours dans l'attente de leur délivrance, la fin de cette errance.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span face="Verdana, sans-serif">Ces mânes auraient besoin de prières, de nos oraisons et d'actes consacrés, car ils sont tellement seuls dans nuit.</span><br />
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
</span><div style="text-align: center;">
<span face="Verdana, sans-serif" style="font-family: verdana;">Evariste Zephyrin</span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-52785350058268188702020-02-26T05:18:00.001-08:002024-01-16T02:32:13.619-08:00Parenthèse printanière <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsB2XccKsjBVaQ_hv-HI-ActZpSAE_ljOY-uOnIewYZoq0pTJikozI-BkNmyzitrYSCus59CRylFmAhmC4jwDzPKvX8vX4UeynqnN8aMKh9y4Qwhh-oF-4q2vhH3xi-DYy-Q5dIWQTyYI/s1600/cerisier.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="960" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsB2XccKsjBVaQ_hv-HI-ActZpSAE_ljOY-uOnIewYZoq0pTJikozI-BkNmyzitrYSCus59CRylFmAhmC4jwDzPKvX8vX4UeynqnN8aMKh9y4Qwhh-oF-4q2vhH3xi-DYy-Q5dIWQTyYI/s320/cerisier.jpg" width="320" /></a></div>
<span face="Verdana, sans-serif"><br /></span>
<span style="font-family: verdana;"><span face="Verdana, sans-serif">Vaille que vaille, dans toute cette morosité et ces désagréments nous avançons dans ce monde désenchanté d'un pas incertain, confronté que nous sommes à la folie, à la laideur, à l'obscurcissement ou l'obombrement de l'âme de l'Homme peccamineux, qui ne prospère que par la destruction et la mort ; pourtant, chaque jour, Dieu nous rappelle à la beauté du monde.<br /></span><br />
</span><div style="text-align: center;">
<b><span face="Verdana, sans-serif" style="font-family: verdana;">Evariste Zéphyrin</span></b></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-69381676905863284602020-02-19T06:44:00.000-08:002024-01-16T02:30:42.495-08:00KAROLIN-ZIÉ-LOLI<span face="Verdana, sans-serif"><span style="font-family: verdana;">L’histoire dit que Caroline était une Piérrotine vraisemblablement atteinte de strabisme (elle louchait) dont le mari poivrot finissait presque toutes ses soirées au bistrot du coin, boulé à l’extrême. Plus souvent que rarement, elle était obligée de hisser ce dernier sur son dos pour le ramener au bercail à une heure bien avancée de la nuit. Le couple était très connu du peuple pierrotain si bien que le carnaval reprit à compte ce fait divers. Le travesti, assez difficile à réaliser, consiste en une femme en grand-robe, un œil blanc un œil noir, qui porte un homme dont on voit la tête (masquée) et les 2 jambes qui jaillissent au niveau des hanches de la femme. La structure doit être savamment montée si l’on veut réussir ce déguisement, car le tour de main consiste à ne pas laisser deviner quelle tête est un leurre (car il n’y a bien sûr qu’une seule personne sous tout ça, pour deux têtes. Parfois le leurre est sur le dos, mais certains préfèrent porter la tête factice du côté de l’estomac). Carnaval, quand tu nous tiens ! Bon mercredi à tous !</span><br /></span><br />
<div style="text-align: center;">
<span face="Verdana, sans-serif"><b>Josépha Luce</b></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-35832861936003829622019-12-29T10:38:00.000-08:002019-12-29T10:38:55.666-08:00EL CUMBANCHERO...! SI VOUS ETES D’UN CERTAIN AGE, VOUS AVEZ SUREMENT FREDONNE UN DE SES NOMBREUX AIRS A SUCCES, SANS SAVOIR QU’IL ETAIT DE LUI<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkV3ECFs2w1TjoDfCkd1_S3IzA3Pqy-ng-M2-BjvkukXCmyLosby2n4DwRAOjevhklChR8mujSUB-_X8QbdypSHqx1IDIGE__CSYrApqdmpyXj7QjBXHbOX-tThkdUfZf9iiDqiQaYF6c/s1600/el-cum.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="286" data-original-width="650" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkV3ECFs2w1TjoDfCkd1_S3IzA3Pqy-ng-M2-BjvkukXCmyLosby2n4DwRAOjevhklChR8mujSUB-_X8QbdypSHqx1IDIGE__CSYrApqdmpyXj7QjBXHbOX-tThkdUfZf9iiDqiQaYF6c/s320/el-cum.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il s’appelle Rafael Hernandez et il est né en 1892 à Porto-Rico.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">D’une famille très modeste, ses parents travaillant dans une fabrique de cigares, il a manifesté très tôt comme son frère Jesus, sa passion pour la musique et les parents se sont saignés pour leur permettre de faire des études de musique à San Juan. Rafael apprit alors à jouer de plusieurs instruments, clarinette, tuba, violon, piano, et guitare, et il donnera son premier concert à l’âge de 14, ans avec l’orchestre municipal de San Juan…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">En 1917, alors qu’il joue dans un orchestre de Caroline du nord, les Etats-Unis rentrent en guerre. C’est alors que le chef d’une célèbre troupe de Jazz, James Reese Europe, engagé par l’armée pour promouvoir la culture américaine, et qui fera découvrir le Jazz en Europe, va engager Rafael et son frère ainsi que 16 autres Portoricains musiciens de talent, dans la nombreuse troupe qui part pour l’Europe avec l’armée américaine…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Bien-sûr, il s’agit de musiciens, mais d’abord et avant tout, de soldats. Or, à cette époque, la ségrégation est de rigueur aux Etats-Unis et donc dans l’armée américaine, et le général Pershing, chef de cette armée, pour ne pas devoir faire face à des problèmes raciaux, ne veut absolument pas voir les noirs et les blancs mêlés dans la promiscuité des tranchées Il ne réserve donc les soldats noirs que dans des fonctions accessoires.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cependant, le général Foch devenant le “généralissime”, c'est-à-dire le général en chef de toutes les armées alliées, exigera que ces soldats combattent comme les autres, mais pour ne pas mettre ses alliés américains dans la difficulté, il sera décidé que ces soldats noirs américains seront intégrés dans des unités de l’armée françaises, et combattrons avec les Africains et les Antillais, sous uniforme, sous le drapeau, et sous commandement français…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Certains d’entre eux dont Rafael, combattrons dans le régiment qui fera merveille et que l’histoire retiendra selon un nom que lui auront donné les Allemands, en constatant leur exceptionnelle combativité, les “Harlem hell fighters”. Rafael qui aura été blessé, recevra la “croix de guerre” des mains du président de la république française.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Leur retour à New-York sera triomphal et c’est là que Rafael va commencer à écrire des chansons qu’il interprétera dans un groupe qu’il aura formé et qu’il gagnera en succès.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais, c’est avec son installation à Mexico en 1932, qu’il va pouvoir prendre toute sa dimension, en commençant à enrichir sa connaissance musicale au conservatoire de cette ville, et en devenant chef d’orchestre, tout en continuant à composer. Dès lors les succès vont s’enchainer et ses airs qui deviendront très populaires, seront interprétés par de nombreux artistes dans le monde entier…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il se trouve alors que certains de ses airs, afin de servir de musique de film, vont être arrangés pour pouvoir être joués par des orchestres symphoniques ou harmoniques…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je vous propose donc de découvrir le génie de Rafael Hernandez, par une des interprétations les plus "décoiffantes" d’un de ses airs les plus célèbres, “ El Cumbanchero”, par un orchestre de Singapour…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>Richard Pulvar</b></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-66775228313517757912019-12-20T14:05:00.001-08:002019-12-20T14:05:04.534-08:00En verdure et en lumière recevons Noël<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuTuHX60BtsjIo3lRSR1b1UuKbaW3kvQXZrabhIe_ylWjB0S2kGaVc1ENditE2Ub6dc-LNBooOs9-RJ_OMJRoYB0GyFLazJ6kRW4_U6MpZ8Gs0wLGdDIQvNJ9KE9Fy0fWBRI1accsLwgs/s1600/nwel_2019o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="571" data-original-width="860" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuTuHX60BtsjIo3lRSR1b1UuKbaW3kvQXZrabhIe_ylWjB0S2kGaVc1ENditE2Ub6dc-LNBooOs9-RJ_OMJRoYB0GyFLazJ6kRW4_U6MpZ8Gs0wLGdDIQvNJ9KE9Fy0fWBRI1accsLwgs/s320/nwel_2019o.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Je ne suis de ce pays, cependant j'aimerai en ressentir la pulsation, comprendre son sens et prendre le pouls de cette terre qui assoie ses vallées entre lacs et montagnes.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ce pays semble rude, la terre quelque peu ingrate peine à nourrir son homme, l'eau abonde et l'humidité enveloppe presque tout, et pourtant son peuple s'avère amène et avenant, ne manifestant aucune hostilité à mon égard, peut-être une égale indifférence de ces montagnards qui se construisirent dans les âpretés de leur existence, des duretés du climat et de l'a-pic des montagnes; toutefois ces gens restent cordiaux, mais là où l'on s'attend à trouver la chaleur méditerranéenne, c'est la froideur des peuples du nord que l'on reçoit, cette distance qu'ils instaurent, des gens qui ne se touchent ni ne s'embrassent.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Ils furent confrontés au cours de leur histoire aux agressions de leurs puissants voisins, aux envahissements dont celui des Huns, et des siècles de soumission, de vassalité tant aux Milanais qu'aux Suisses. Ce peuple a développé une manière propre d'être eux-mêmes, on pourrait croire qu'ils se suffisent à eux-mêmes, mais ce pays est entre deux affirmations, il n'est ni vraiment suisse, ni vraiment italien, c'est un pays qui se cherche une destinée.<br /><br />Suite : <a href="http://www.potomitan.info/divers/nwel_2019g.php?fbclid=IwAR3RFPD0dHfMEpi9CM7__VwLs8M4XsFSXL5iwNqKTqI-WoNk576wNF_h3pc">En verdure et en lumière recevons Noël</a></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-2660707576449640832019-10-30T13:52:00.000-07:002019-10-30T13:52:41.664-07:00La fleur des morts<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoUFKTGNJFc6BMXP475HcdVz8eKEm9FVFv_VoBWoxen0kxYSsP1OezDam_A_hUX4nhCblh3PljfefplaKBv_DcGxFI1AsXP5zL6DpCfMuB5ke66EAauAZnb90wyhStM_fBBVUQbdnAOmk/s1600/EH2H-6iWkAI20Sd.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="613" data-original-width="591" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoUFKTGNJFc6BMXP475HcdVz8eKEm9FVFv_VoBWoxen0kxYSsP1OezDam_A_hUX4nhCblh3PljfefplaKBv_DcGxFI1AsXP5zL6DpCfMuB5ke66EAauAZnb90wyhStM_fBBVUQbdnAOmk/s320/EH2H-6iWkAI20Sd.png" width="308" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Tagetes erecta, communément appelée tagete et connue au Mexique sous les noms de cempasúchil, cempoalxóchitl, cempaxóchitl, cempoal (ou zempoal), la fleur des morts, une espèce de la famille des Asteraceae, originaire du Mexique.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Cette fleur qui pousse à l'état sauvage au Mexique est la fleur qui décore les cimetières notamment, elle est un des éléments de décoration des tombes, il faut la voir comme une offrande mortuaire, les Mexicains lui prêtent la qualité d'attirer les morts et de les guider...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">En Martinique, je me souviens que ma mère faisait pousser cette fleur devant la maison, mais ne lui prêtait aucun attribut mortuaire, c'est l'hortensia (violette et bleue) à qui ce rôle était dévolu, la fleur qui jadis ornait les tombes et tombeaux des cimetières martiniquais, ce n'est plus le cas aujourd'hui, nous aussi perdons les traditions liées à la mort.</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-61223554952954595692019-10-22T07:50:00.000-07:002019-10-22T07:50:23.060-07:00Haiti, La Mere<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHrTNru3Be4Xwi5EgEwdHgna-cq4XBN8b6nkv3YsceWUqB0KB6J3mg8Nh_GUN6jN6i_EmUOfPTuLl5hdE3NeADKNnE9ctXt5kfwiMefN_n5p0N9tmwqRZKS0GaZlu7rccmF3ZTjCud3TU/s1600/75105714_10220409969022106_6910144694664036352_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHrTNru3Be4Xwi5EgEwdHgna-cq4XBN8b6nkv3YsceWUqB0KB6J3mg8Nh_GUN6jN6i_EmUOfPTuLl5hdE3NeADKNnE9ctXt5kfwiMefN_n5p0N9tmwqRZKS0GaZlu7rccmF3ZTjCud3TU/s320/75105714_10220409969022106_6910144694664036352_n.jpg" width="240" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Demeure.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">De cette crique on raconte tant de belles histoires. Celle de cette indienne Mencia, petite fille d'Anacaona, qui y venait se baigner et s’asseyait langoureusement sur ce grand roc, chantait de sa voix et de sa flûte.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">On dit entendre encore sa voix.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Celle aussi de ces rires de femmes baigneuses qu'on apercevait coiffant leur chevelure.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et celle recente de ce palmiste vu au fond du bassin palmiste l’après midi du tremblement de terre de 2010. Un paysan raconte être dans son jardin en top de la crique, entendant un son caverneux, se penche pour voir le bassin palmiste vidée de son eau et a nu était un palmiste droit debout au beau milieu. Ce fut dit il une émotion très forte pour lui qui n'avait pas compris ce qui se passait.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ici c'est chez moi,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Là ou je me Terre</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand je suis en émoi.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Là où je suis MOI.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Femme enfant de la Mere...</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><b>O Ludmilla Joseph</b></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-79105937411170034772019-09-16T17:25:00.000-07:002019-09-16T17:25:39.077-07:00les grands vents (florette morand)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwp5flalPkGTBLbyZD01G9kDDNVHNtCSzvuIgkK9jqrglSo1ByQgjJSWvjD55QePkyC4jeuYbNm7R2nCft7EkT47v5CCopYUx2ORuH0swVdKIbtV11wYJob1A-qDR8GH3k417uD_nGiM/s1600/case.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="453" data-original-width="604" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAwp5flalPkGTBLbyZD01G9kDDNVHNtCSzvuIgkK9jqrglSo1ByQgjJSWvjD55QePkyC4jeuYbNm7R2nCft7EkT47v5CCopYUx2ORuH0swVdKIbtV11wYJob1A-qDR8GH3k417uD_nGiM/s320/case.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sont venus les grands vents</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les grands vents de la mer</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les grands vents déchaînés</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Évadés de l’enfer</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sont venus fous de rage</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Écumants</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Affamés</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils sont venus bavant confettis de feuillage</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Arrachés par leur meute aux forêts outragées</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils sont venus grondant, hurlant</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et flagellant le front de ce pays,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Leurs feulements faisaient</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Trembler d’effroi les cases</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Qu’ils n’avaient pas saisies</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans l’horreur de leurs crocs,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sur eux le ciel crevé</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Déversait ses écluses comme pour</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dissiper la fureur de leurs griffes.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils n’ont pas eu pitié !</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils ont assassiné les arbres sur la route.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ainsi que des gisants les troncs amoncelés</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ne laissaient pas passer l’espoir.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sur leurs traces signaient bananiers abattus,</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Champs détruits, canne à sucre</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Morts sur le ventre de la terre.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et des débris virevoltaient</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Avec ce qui fut des toitures</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Des demeures décapitées.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sont venus les grands vents déchaînés de la mer.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils s’en allaient errant</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Aux portes barricadées contre eux.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">O ce jour fatal de septembre ! …</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Tapi dans le noir nul n’a su</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce que voulait encore reprendre</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le cyclone d’apocalypse.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sont partis les grands vents déchaînés vers la mer</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ils sont partis en laissant leur effluve de fauves</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Larmes, ruines et deuil…</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><i>Florette Morand est née en 1926 à Morne-à-l'Eau en Guadeloupe. C'est un poète de notoriété internationale. Elle fut lauréate de plusieurs Concours de poésie et récompensée à deux reprises par un prix de l'Académie Française en 1960 pour "Chanson dans ma Savane" et en 1967 pour "Feux de brousse".</i></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-15506589135329256252019-05-08T14:32:00.004-07:002019-12-20T14:09:12.830-08:00La nuit <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKqWd5LScVi0-7mphTKlP2b4Rw7lcSP7Pyz6bv2cruXuRnRYUVsvCXAtzgA5qfdQ7RhW64eWIXay5uROI7LiKdVmStfLW1PSpAdsqA0QcY54lq7Wc4ZqODnAVqRZl8wMmQZKbPVuoqivo/s1600/nuit.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKqWd5LScVi0-7mphTKlP2b4Rw7lcSP7Pyz6bv2cruXuRnRYUVsvCXAtzgA5qfdQ7RhW64eWIXay5uROI7LiKdVmStfLW1PSpAdsqA0QcY54lq7Wc4ZqODnAVqRZl8wMmQZKbPVuoqivo/s320/nuit.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Dans la nuit luneuse, je suis seul avec l'astre lumineux qui accompagne mon chemin, et les lumières blafardes éclairant les halls rappellent que la vie tapie derrière les portes et fenêtres closes se déploie, que des drames se nouent, que des corps s'enlacent ou que des silences se fassent ouïr.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Et sous la protection de la déesse, je continue mon chemin, délaissant à chacun sa voie, je m'enferre plus fortement dans mes pensées et entame un dialogue avec moi-même, me projetant dans des ailleurs lointains.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">A l'inverse du poète, je ne suis un homme de terminaison, mais un voyageur.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Evariste Zephyrin</b></span></div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2379441300977481279.post-85815367787548266742018-12-31T15:41:00.001-08:002019-05-08T14:33:20.856-07:00Je viens vers vous pour vous souhaiter<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinFiyWpc5WHqjV94Tsi94u_2slqpTVki1Ogq-QCYHlJSOcKMDKD_UpSp2PvEHOGsZZVU9ZA_vwTF2Vb8_AgLhaKgUcjBsGDV-CgTMD0ssyVhJSYH1Ev_b8hH7wqsD4j-W5iPkYv9uG9lI/s1600/Jocelyne+Mouriesse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="682" data-original-width="682" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinFiyWpc5WHqjV94Tsi94u_2slqpTVki1Ogq-QCYHlJSOcKMDKD_UpSp2PvEHOGsZZVU9ZA_vwTF2Vb8_AgLhaKgUcjBsGDV-CgTMD0ssyVhJSYH1Ev_b8hH7wqsD4j-W5iPkYv9uG9lI/s320/Jocelyne+Mouriesse.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Que le nouveau cycle qui s'ouvre en 2019 vous soit solaire.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Que ce soleil nous porte l'assurance de notre potentiel à semer, arroser et préserver les graines d'une Humanité créative.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Que ses rayons de lumière cherchent et germent dans les coeurs de tous les êtres vivant sur notre île.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Qu'ils s'élancent sur la peau de la terre en profondes artères d'équilibre, à travers traces, mangroves, sols aux pieds des argiles et sables émouvants de tout ce monde à réchauffer.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Qu'il s'étende à prendre éperdument l'envol de ramifications volontaires, de bourgeons enthousiastes, de fleurs tendres à tendre et tournoyer par courants aériens les ailes récurrentes de jeunes et fières pousses.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Que de ces pousses monte à leur tour la sève de la confiance inébranlable en la capacité de chacune et de toutes ensembles à étoffer le mille-feuille, le porte-feuille, l'étendue rassurante et l'ombre bienveillante d'arbres neufs, flamboyants, d'arbres sains, d'arbres stables, d'arbres individuellement et collectivement ingénieux et géniaux.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Soyons les arbres semeurs des valeurs humaines que nous voulons voir fleurir dans notre "avironnage". Chaque pépin sur le chemin bourdonne des promesses d'instants-nectar à venir. Gardons-en précieusement dans les poches de nos esprits pour cette année 2019... comme le veut cette jolie coutume de chez nous.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><b>Jocelyne Mouriesse </b></span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">31 ďécembre 2018</span>Unknownnoreply@blogger.com0