lundi 3 octobre 2011

Défuner des fulgurances vérécondieuses


Et ton rire vient à me manquer comme ton sourire
En ce jour ou je te cherche dans mes absences
Femme dont le corps long et souple s’élance fière
Ambulant journellement dans  mes effervescences.
Toi  avançant  dans ma rue d’obsolescence.
De ta  démarche altière et hautaine
Je te guette au coin de mes souvenances
Toi ma muse, mon inspiratrice, ma reine
Mais encore  enfant du bateau négrier
Tu désinsères les trames, ténorises le drame
Messéant l’irrationnelle, couvant la fragilité
Toi mon égérie, ma respiration, mon âme
Et ton sourire vient à défaillir comme ton rire
Demain ta silhouette démanchera de mes sens
Femme dont le corps saillant et souple s’étire
déambulant journalièrement dans ses réticences

Evariste Zephyrin

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