Blog dédie au poète Aimé Césaire notamment à son oeuvre, sa poésie et collectant les articles qui ont été publiés sur ce grand homme martiniquais
vendredi 30 juillet 2010
Benda Bilili
BENDA BILILI!, de Renaud Barret et Florent de La Tullaye, au cinéma le 8 septembre prochain Film d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs - Cannes.
Synopsis :
/Ricky a un rêve : faire de Staff Benda Bilili le meilleur orchestre du Congo Kinshasa.
Roger, enfant des rues, désire plus que tout rejoindre ces stars du ghetto qui écument la ville sur des fauteuils roulants customisés façon Mad Max.
Ensemble, il leur faut déjouer les pièges de la rue, rester unis, trouver dans la musique la force d'espérer.
Pendant cinq ans, des premières répétitions à leur triomphe dans les festivals du monde entier, BENDA BILILI, en français "au delà des apparences", nous raconte ce rêve devenu réalité.
Découvre la bande annonce
Benda Bilili
mercredi 21 juillet 2010
Destinée
Je ne crois que nous ne serions destinés à n'être dédiés qu'à nous-même, je me persuade que dans le laps imparti nous devons être utiles aux autres.
Evariste Zephyrin
Evariste Zephyrin
lundi 19 juillet 2010
Relta Risal, danseuse dans la ronde du bèlè
Le bèlè prenant une place de plus en plus importante dans la société martiniquaise, il m'est venu l'idée de consacrer un article à ce sujet. J'ai donc questionné une danseuse reconnue dans "larel bèlè" ou dans "lawonn bèlé", afin de m'expliquer son art, sa vie, sa danse.
Relta a accepté de se confier en créole, ce texte créolophone aurait pu suffire, mais malheureusement beaucoup ne parlent, n'écrivent ou ne maitrisent pas les rudiments de la langue créole, une traduction s'est avèrée nécessaire.
Toutefois, je n'opèrerai pas une traduction au sens stricte du terme, mais une réécriture à partir de ma propre appréhension de cette musique et du témoignage de Relta, qui servira de fil conducteur au texte que je lui consacre.
Suite sur pyepimanla
« Indian Ethnoscapes in Francophone Literature »
L'Esprit Créateur, prestigieuse revue d'Etudes Francophones publié par John Hopkins University Press et l'Université du Minnesota publie un numéro spécial « Indian Ethnoscapes in Francophone Literature », consacré ux écrivains francophones descendants de l'engagisme - la période d'exploitation des travailleurs qui succéda à l'esclavage et vit l'arrivée des Chinois, Congo et Indiens dans les plantations des îles.
Nous notons avec plaisir parmi les contributeurs plusieurs chercheurs et essayistes caribéens : Patricia Donatien-Yssa, Jean S. Sahaï, Gerry L'Etang.
Espérons que cette publication, précieuse par son sujet révélateur, rarement traité en profondeur, sera rapidement disponible dans les librairies, médiathèques, bibliothèques et CDI de nos îles.
Sinon, il peut être commandé à John Hopkins University Press !
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L'Esprit Créateur
Volume 50, Number 2, Summer 2010
« Indian Ethnoscapes in Francophone Literature »
Ed. Renée Larrier et Brinda J. Mehta.
E-ISSN: 1931-0234 Print ISSN: 0014-0767
DOI: 10.1353/esp.0.0232
The Johns Hopkins University Press
En 2006 des auteurs francophones d'origine indienne ont été primés -- Shenaz Patel (Prix Soroptimiste de la Romancière francophone pour Le Silence des Chagos,), Ananda Devi (Prix des 5 Continents de la Francophonie pour Eve de ses décombres). Natacha Appanah-Mouriquand, Ernest Moutoussamy, Khal Torabully, entre autres, ont aussi attiré l'attention des critiques.
Résidents ou originaires de l'îlle Maurice, de Guadeloupe, Martinique, Madagascar, des Seychelles,de la Réunion ou de France, ces écrivains négocient les tensions des traversées multiples, de la nationalité d'origine, l'identité ethnique, la mémoire culturelle.
Consacré à la diaspora francophone de l'engagisme, une dimension des études littéraires qui reste tout aussi négligée que l’écriture de l'Asie du Sud, ce numéro de L’Esprit Créateur offre des essais d'écrivains nés ou résidant en Australie, Belgique, France, Guadeloupe, Martinique, à la Réunion et aux USA.
Voici le contenu de ce numéro et les abstracts des articles :
1. Brinda J. Mehta
Indianités francophones: Kala Pani Narratives
Kala pani literary narratives chronicle the history of indenture and the experiences of indentured Indians. Les indianités francophones nevertheless remain absent in postcolonial literature and theory, even though this experience has led to the formulation of important literary narratives and theoretical discourses on identity such as coolitude and indianité.
2. Jean S. Sahaï
De Calcutta à Sainte-Lucie, de Pondichéry à Pointe-à-Pitre, et jusqu'au fond de l'eau...
Souffrance sur l'océan, vindicte des ex-esclaves, exploitation, épuisement spirituel et rupture du lien avec l'Inde-mère furent le lot des engagés. Leur geste humble, honorable, contribua néanmoins à l'édification d'une civilisation nouvelle. Il importe maintenant que la mémoire de leur sacrifice soit saluée, aux îles, dans les maîtres-pôles, et en Inde.
3. Salah Guemriche
ollywood: à la conquête de la France
C'est avec Louis Malle (L'Inde fantôme ; Calcutta, 1968) que l'Inde pénètre la société française. Dans le même temps, les cinéastes indiens découvrent la comédie musicale de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort, qui aura une certaine influence sur la génération « pré-bollywoodienne ». Il faudra attendre 1988, avec le succès au Festival de Cannes de Salaam Bombay de Mira Naïr, puis 2002, avec Devdas de Sanjay Leela Bhansali, pour qu'un véritable engouement s'empare des écrans de France.
4. Srilata Ravi
Indo-Mauritians: National and Postnational Identities
Through an examination of "Indo-Mauritianness" in national and postnational narratives, this study argues that Mauritian literature in French is a discursive space where both competing and interlinking interpretations of past and present co-exist, painting different images of ethnicity, nation, and identity on this Indian Ocean island.
5. Binita Mehta
Memories in/of Diaspora: Barlen Pyamootoo's Bénarès (1999)
This article explores how the descendants of Indian migrants to Mauritius in Indo-Mauritian writer Barlem Pyamootoo's novel and film Bénarès, named after the sacred city in India, not only re-inscribe the signifier Banaras as a sign of colonial conquest and ownership, but use it to remember and re-imagine their homeland in their new home.
6. Khal Torabully
À l'Aapravasi Ghat, l'île Maurice dialogue enfin avec l'Histoire
Le texte explore dans un style journalistique le lien entre l'esclavage et l'engagisme, deux paradigmes présents dans la coolitude, poétique que l'Unesco promeut lors de la conférence sur le rapprochement des cultures à Paris en mai 2010. L'auteur dit aussi sa confiance dans la possibilité de développer un dialogue entre Maurice et son Histoire, tout en négociant ces deux pages douloureuses de son identité, car cette expérience peut être adaptée à tout autre pays qui a connu l'esclavage et l'engagisme.
7. Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo
Présences indiennes dans les littératures réunionnaises
Plus que dans la littérature coloniale où les Indiens sont des figurants, plus que dans les romans « de l'engagisme » où leurs descendants reconstruisent une identité figée, c'est dans la poésie contemporaine, francophone comme créolophone, et dans les pratiques vernaculaires que se recomposent et se créolisent les imaginaires réunionnais.
8. Véronique Bragard
L'Empreinte des kala pani dans la littérature caribéenne et mauricienne: une comparaison transcoloniale
Cet article retrace l'évolution de l'écriture des kala pani de manière transcoloniale, mettant en relation les Antilles et l'Océan Indien à travers la coolitude chère au poète mauricien Khal Torabully et l'Indianité du Guadeloupéen Ernest Moutoussamy. Il met ensuite en regard deux auteures caribéennes, Shani Mootoo et Laure Moutoussamy, et met en exergue les contrastes qui existent au sein du bassin caribéen.
9. Patricia Donatien-Yssa
Présence et invisibilité de l'artiste indo-caribéen: un être sous tension
La question de l'invisibilitè et de l'existence de l'artiste indo-caribéen se veut l'écho d'une « réflexion sur le sentiment d'éloignement géographique, historique et épistémologique » qui pourrait couper ces créateurs d'origine indienne d'une véritable participation à la culture caribéenne. Peut-on affirmer qu'être indien dans la Caraïbe d'aujourd'hui implique la nécessaire définition d'une indianité qui devrait être apparente, et se superposer à toute autre perception culturelle, et que, de même, toute création devrait refléter, ou révéler, l'infinité des équations identitaires des peuples caribéens.
10. Anny Dominique Curtius
Gandhi et Au-Béro, ou comment inscrire les traces d'une mémoire indienne dans une négritude martiniquaise
À partir d'une analyse de l'édification en lieux de mémoire du buste de Gandhi et du quartier Au-Béro à Fort-de-France, cet article examine la pertinence des concepts de Coolitude et de Négritude pour repenser la place qu'occupe désormais la composante indienne dans la problématique de la relation qui jalonne les discours identitaires en Martinique.
11. Gerry L'Étang
Du passage de V. S. Naipaul en Martinique
Dans The Middle Passage, V. S. Naipaul dresse de la Martinique du début des années soixante un tableau désespérant. Rapports interethniques délétères, héritages culturels dégradés, l'île lui apparaît pathétique dans sa recherche d'identification à la culture française. Pareille vision interpelle en raison de son caractère excessif, mais aussi au regard du parcours personnel de l'auteur, marqué par une quête d'assimilation.
12. Jean S. Sahaï
Aimé Césaire: adagio pour la Da
Quoiqu'il ait semblé ignorer les Indiens dans son œuvre poétique, l'affinité peu connue d'Aimé Césaire pour la culture tamoule nous invite à explorer la cohabitation des divers groupes que l'histoire a rapprochés aux Antilles, en considérant l'évolution des obstacles à l'émergence d'une culture créole harmonieuse, également respectueuse de toutes ses composantes.
L'Esprit Créateur
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dimanche 18 juillet 2010
Introduction rubrique Antilles
Mon Antilles tes belletés ton rivage tes ciels ont soigné mon être et savoir mon chemin mais voilà du souci pour ta force, du mal-mener ton écorce d'âme ancienne ta valeur ton gâteau marbré cannelle se distille en insipide et ce rhum qui nous saoûle le soir arrivé. Tête marrée tu faisais boudin marinade grabio giromonade et c'est riz-pâtes ripaille de blé dur et carottes de serre et rose de païennes. J'avais alors promis que des enfants d'enfants gendres et brus goûteraient ton sirop de forçat ton épices citronnelle sur ta nappe à l'aiguille mais voilà le terreau pesticide et l'air dédimanché, le lait briqué le sucre délavé oui l'igname est brisée mon Antilles. Ta jeunesse a du fort du fos du cross du bagoût anglomane mais du phosphore étincelant couvert de loques de ghetto luxuriant faisant zouk à chéquier buvette a pâmoison chagriner chabines mon Antilles où valses-tu dans le train l'autoroute d'en fer-blanc garde un peu de ta foi ta ton carré patates tes longueurs de tissu ton chamarré tranquille et cases ventilées persiennes maquerelles voisine prête-moi un oignon morceau morue veille sur mon enfant la pluie vient ton fruit à pain pour mes sapotes domino frapé chien-la japé coorico soley lévé poul-la ja ponn ah mon Antilles.
- Parolier du Dru pour Pyé d'Evariste, juillet-Août 2010.
lundi 12 juillet 2010
Juillet
Au détour des jours
Juillet déjà !
Toute honte bue
Le Soleil revient de voyage
Chargé de pluies zénithales.
L’année n’a pas tenu ses promesses
De vœux pieux.
Finie la récolte
Des cannes à sucre.
Les flamboyants, le rouge au front
Sèment aux quatre vents des pétales de révolte.
Les dés sont jetés.
Il ne reste plus qu’à suivre le décours
De la Lune et descendre pas à pas
Jour après jour
Sortir de la couvée d’ouragans
Pour aller
Jusqu’en mer de Tranquillité
Hector Poullet
Juillet déjà !
Toute honte bue
Le Soleil revient de voyage
Chargé de pluies zénithales.
L’année n’a pas tenu ses promesses
De vœux pieux.
Finie la récolte
Des cannes à sucre.
Les flamboyants, le rouge au front
Sèment aux quatre vents des pétales de révolte.
Les dés sont jetés.
Il ne reste plus qu’à suivre le décours
De la Lune et descendre pas à pas
Jour après jour
Sortir de la couvée d’ouragans
Pour aller
Jusqu’en mer de Tranquillité
Hector Poullet
vendredi 9 juillet 2010
En route vers le XIIIe Sommet de la Francophonie de Montreux (Suisse)
77e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF)
En route vers le XIIIe Sommet de la Francophonie de Montreux (Suisse)
« Je vous demande de mobiliser vos gouvernements pour répondre aux attentes de nos frères nigériens. Nous ne pouvons pas accepter d’être les témoins inactifs de cette catastrophe annoncée, qui doit pourtant pouvoir être évitée » : c’est par cet appel à la solidarité francophone pour lutter contre la famine qui sévit au Sahel, et notamment au Niger, qu’Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie , a débuté les travaux de la 77e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), ce 9 juillet, à Paris. Il a par ailleurs salué la mobilisation des Etats francophones en faveur de la reconstruction en Haïti.
Il a commencé par évoquer la situation au Tchad, en Centrafrique, aux Comores et au Burundi, pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en situation de crise ou de consolidation de la paix et de la démocratie. Abdou Diouf a ensuite abordé la situation des pays ayant fait l’objet de mesures de suspension au titre du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, la Guinée et Madagascar, ainsi que celle du Niger, pays sous examen. Sur la Guinée , qualifiant la tenue, le 27 juin dernier, du premier tour de l’élection présidentielle de tournant historique dans l’évolution du pays, le Secrétaire général a déclaré : « nous appelons tous les acteurs à maintenir le climat d’apaisement qui a régné jusqu’à présent, à accepter les résultats proclamés par les structures compétentes et à ne recourir, si besoin est, qu’aux seules voies légales pour régler les éventuels contentieux ». Le Secrétaire général a ajouté que la Francophonie réexaminera, sur la base des enseignements du deuxième tour, les mesures de suspension prises précédemment par les instances. Concernant Madagascar, Abdou Diouf a rappelé que l’organisation d’élections crédibles et inclusives constituait la meilleure voie pour sortir de l’impasse actuelle et favoriser un retour à un ordre constitutionnel et à une démocratisation durable de la vie politique. « A présent, nous attendons les résultats du dialogue politique national, annoncé pour les prochaines semaines et qui a déjà pris un retard notable. Ce dialogue se doit absolument de rassembler largement les responsables politiques malgaches et les représentants de la société civile, et favoriser une dynamique positive pour la tenue d’élections dans les meilleurs délais » a-t-il précisé. Sur le Niger, Abdou Diouf a salué les progrès constatés au regard des engagements initialement annoncés par les autorités en place et a réitéré le soutien de l’OIF à la transition actuelle, en liaison étroite avec l’ensemble de ses partenaires.
Concernant les préparatifs du XIIIe Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Montreux du 22 au 24 octobre 2010, les membres du CPF ont notamment entendu la délégation suisse sur l’état d’avancement de la préparation logistique et des travaux du Comité ad hoc chargé de la rédaction des documents du Sommet qu’elle préside. Ils ont également pris connaissance du thème général du Sommet, « Défis et visions d’avenir pour la Francophonie », et des trois thématiques qui seront débattues par les chefs d’Etat et de gouvernement : « la Francophonie, acteur des relations internationales : quelle place dans la gouvernance mondiale ? », « la Francophonie et le développement durable : quelles solidarités face aux grands défis ? », et enfin, « la langue française dans un monde globalisé : les défis de la présence, de la diversité et de l’innovation ».
L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 14 pays observateurs. Plus d’informations sur le Sommet sont disponibles sur les sites : www.francophoniemontreux2010.ch et www.francophonie.org
En route vers le XIIIe Sommet de la Francophonie de Montreux (Suisse)
« Je vous demande de mobiliser vos gouvernements pour répondre aux attentes de nos frères nigériens. Nous ne pouvons pas accepter d’être les témoins inactifs de cette catastrophe annoncée, qui doit pourtant pouvoir être évitée » : c’est par cet appel à la solidarité francophone pour lutter contre la famine qui sévit au Sahel, et notamment au Niger, qu’Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie , a débuté les travaux de la 77e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), ce 9 juillet, à Paris. Il a par ailleurs salué la mobilisation des Etats francophones en faveur de la reconstruction en Haïti.
Il a commencé par évoquer la situation au Tchad, en Centrafrique, aux Comores et au Burundi, pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en situation de crise ou de consolidation de la paix et de la démocratie. Abdou Diouf a ensuite abordé la situation des pays ayant fait l’objet de mesures de suspension au titre du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, la Guinée et Madagascar, ainsi que celle du Niger, pays sous examen. Sur la Guinée , qualifiant la tenue, le 27 juin dernier, du premier tour de l’élection présidentielle de tournant historique dans l’évolution du pays, le Secrétaire général a déclaré : « nous appelons tous les acteurs à maintenir le climat d’apaisement qui a régné jusqu’à présent, à accepter les résultats proclamés par les structures compétentes et à ne recourir, si besoin est, qu’aux seules voies légales pour régler les éventuels contentieux ». Le Secrétaire général a ajouté que la Francophonie réexaminera, sur la base des enseignements du deuxième tour, les mesures de suspension prises précédemment par les instances. Concernant Madagascar, Abdou Diouf a rappelé que l’organisation d’élections crédibles et inclusives constituait la meilleure voie pour sortir de l’impasse actuelle et favoriser un retour à un ordre constitutionnel et à une démocratisation durable de la vie politique. « A présent, nous attendons les résultats du dialogue politique national, annoncé pour les prochaines semaines et qui a déjà pris un retard notable. Ce dialogue se doit absolument de rassembler largement les responsables politiques malgaches et les représentants de la société civile, et favoriser une dynamique positive pour la tenue d’élections dans les meilleurs délais » a-t-il précisé. Sur le Niger, Abdou Diouf a salué les progrès constatés au regard des engagements initialement annoncés par les autorités en place et a réitéré le soutien de l’OIF à la transition actuelle, en liaison étroite avec l’ensemble de ses partenaires.
Concernant les préparatifs du XIIIe Sommet de la Francophonie qui se tiendra à Montreux du 22 au 24 octobre 2010, les membres du CPF ont notamment entendu la délégation suisse sur l’état d’avancement de la préparation logistique et des travaux du Comité ad hoc chargé de la rédaction des documents du Sommet qu’elle préside. Ils ont également pris connaissance du thème général du Sommet, « Défis et visions d’avenir pour la Francophonie », et des trois thématiques qui seront débattues par les chefs d’Etat et de gouvernement : « la Francophonie, acteur des relations internationales : quelle place dans la gouvernance mondiale ? », « la Francophonie et le développement durable : quelles solidarités face aux grands défis ? », et enfin, « la langue française dans un monde globalisé : les défis de la présence, de la diversité et de l’innovation ».
L’OIF compte 56 Etats et gouvernements membres, et 14 pays observateurs. Plus d’informations sur le Sommet sont disponibles sur les sites : www.francophoniemontreux2010.ch et www.francophonie.org
mercredi 7 juillet 2010
Abdoulaye Wade et Abdou Diouf
Abdoulaye Wade et Abdou Diouf participent à l’ouverture de la XXXVIe Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
M. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, et M. Yvon Vallières, Président de l’Assemblée nationale du Québec et Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ont ouvert les travaux de la XXXVIe Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ce matin, dans l’hémicycle de l’hôtel Méridien Président, à Dakar, au Sénégal, en présence de M. Mamadou Seck, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, et de M. Jacques Legendre, Secrétaire général parlementaire de l’APF.
Près de 700 personnes, dont 300 participants représentant plus de 50 pays, et une vingtaine de Présidents d’Assemblées, étaient présents pour l’occasion. Il est à souligner que cette cérémonie, en rassemblant l’actuel Président de la République du Sénégal et son prédécesseur, constituait en soi un événement.
M. Abdoulaye Wade a encouragé et félicité la Francophonie qu’il a qualifiée de grande communauté culturelle internationale, jouant un rôle essentiel dans la promotion de la liberté d’expression et de la diversité culturelle, éléments fondamentaux de la démocratie. Après avoir rappelé plusieurs épisodes de l’installation de la démocratie au Sénégal, il a développé sa conception de la démocratie parlementaire.
M. Abdou Diouf a rappelé l’importance d’une organisation comme l’APF, « à un moment où se fait sentir un besoin urgent de régulation, de normes nouvelles, à un moment où les lois du marché et des groupes de pression tendent à se substituer aux institutions représentatives dans la définition des orientations politiques, votre assemblée, transcontinentale, constitue un formidable forum de dialogue, de concertation, d’interpellation, un formidable levier pour l’action solidaire. Et le travail accompli par chacune de vos commissions et par le réseau des femmes parlementaires, les problématiques dont vous vous êtes autosaisis, témoignent, cette année encore, de la conscience aigüe qui vous anime en la matière ».
M. Yvon Vallières, a déclaré que le choix de Dakar pour tenir les assises de l’APF était plus que jamais significatif « parce qu’il y a de cela 50 ans, les Sénégalais, à l’instar de maints peuples africains, prenaient en main leur destinée. Loin du repli sur soi, cette étape historique sera le point de départ de l’émancipation de tout un continent qui servira progressivement les idéaux de la paix, de la démocratie et du développement. Ces ambitions, mues par la langue française, contribueront significativement à l’émergence de la Francophonie sous sa forme actuelle, une organisation planétaire à vocation linguistique, politique et culturelle ». Il s’est dit très fier de pouvoir compter sur la présence et l’implication du Sénégal dans la grande famille de la Francophonie, qui constitue une passerelle de solidarité vers les autres peuples.
M. Mamadou Seck a souhaité une chaleureuse bienvenue à tous les participants et rappelé que le Sénégal recevait l’Assemblée plénière de l’APF pour la troisième fois de son histoire. « Je suis certain que l’apport de chacun des participants garantira la totale réussite de cette session pour une Francophonie toujours plus décisive dans sa contribution à la démocratie, à la paix et au développement de notre monde. »
M. Abdou Diouf a ensuite répondu aux questions des parlementaires. Six questions sur les 15 déposées ont pu lui être posées sur de nombreux sujets allant du rôle de l’Organisation internationale de la Francophonie en matière de lutte contre le VIH/SIDA, au thème « terrorisme et droits de l’Homme », en passant par le respect du genre dans les opérations de reconstruction en Haïti, ou la promotion des écrits scientifiques en langue française.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie tient du 6 au 8 juillet, sa XXXVIe Session. Le débat général de l’Assemblée plénière de l’APF sera « 50 ans après les indépendances, 10 ans après Bamako : la situation de la démocratie parlementaire dans l’espace francophone ». Les parlementaires débattront aussi de plusieurs thèmes d’actualité, dont les situations politiques dans l’espace francophone, ainsi que « les institutions parlementaires à Haïti après le tremblement de terre».
M. Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, et M. Yvon Vallières, Président de l’Assemblée nationale du Québec et Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ont ouvert les travaux de la XXXVIe Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ce matin, dans l’hémicycle de l’hôtel Méridien Président, à Dakar, au Sénégal, en présence de M. Mamadou Seck, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, et de M. Jacques Legendre, Secrétaire général parlementaire de l’APF.
Près de 700 personnes, dont 300 participants représentant plus de 50 pays, et une vingtaine de Présidents d’Assemblées, étaient présents pour l’occasion. Il est à souligner que cette cérémonie, en rassemblant l’actuel Président de la République du Sénégal et son prédécesseur, constituait en soi un événement.
M. Abdoulaye Wade a encouragé et félicité la Francophonie qu’il a qualifiée de grande communauté culturelle internationale, jouant un rôle essentiel dans la promotion de la liberté d’expression et de la diversité culturelle, éléments fondamentaux de la démocratie. Après avoir rappelé plusieurs épisodes de l’installation de la démocratie au Sénégal, il a développé sa conception de la démocratie parlementaire.
M. Abdou Diouf a rappelé l’importance d’une organisation comme l’APF, « à un moment où se fait sentir un besoin urgent de régulation, de normes nouvelles, à un moment où les lois du marché et des groupes de pression tendent à se substituer aux institutions représentatives dans la définition des orientations politiques, votre assemblée, transcontinentale, constitue un formidable forum de dialogue, de concertation, d’interpellation, un formidable levier pour l’action solidaire. Et le travail accompli par chacune de vos commissions et par le réseau des femmes parlementaires, les problématiques dont vous vous êtes autosaisis, témoignent, cette année encore, de la conscience aigüe qui vous anime en la matière ».
M. Yvon Vallières, a déclaré que le choix de Dakar pour tenir les assises de l’APF était plus que jamais significatif « parce qu’il y a de cela 50 ans, les Sénégalais, à l’instar de maints peuples africains, prenaient en main leur destinée. Loin du repli sur soi, cette étape historique sera le point de départ de l’émancipation de tout un continent qui servira progressivement les idéaux de la paix, de la démocratie et du développement. Ces ambitions, mues par la langue française, contribueront significativement à l’émergence de la Francophonie sous sa forme actuelle, une organisation planétaire à vocation linguistique, politique et culturelle ». Il s’est dit très fier de pouvoir compter sur la présence et l’implication du Sénégal dans la grande famille de la Francophonie, qui constitue une passerelle de solidarité vers les autres peuples.
M. Mamadou Seck a souhaité une chaleureuse bienvenue à tous les participants et rappelé que le Sénégal recevait l’Assemblée plénière de l’APF pour la troisième fois de son histoire. « Je suis certain que l’apport de chacun des participants garantira la totale réussite de cette session pour une Francophonie toujours plus décisive dans sa contribution à la démocratie, à la paix et au développement de notre monde. »
M. Abdou Diouf a ensuite répondu aux questions des parlementaires. Six questions sur les 15 déposées ont pu lui être posées sur de nombreux sujets allant du rôle de l’Organisation internationale de la Francophonie en matière de lutte contre le VIH/SIDA, au thème « terrorisme et droits de l’Homme », en passant par le respect du genre dans les opérations de reconstruction en Haïti, ou la promotion des écrits scientifiques en langue française.
L’Assemblée parlementaire de la Francophonie tient du 6 au 8 juillet, sa XXXVIe Session. Le débat général de l’Assemblée plénière de l’APF sera « 50 ans après les indépendances, 10 ans après Bamako : la situation de la démocratie parlementaire dans l’espace francophone ». Les parlementaires débattront aussi de plusieurs thèmes d’actualité, dont les situations politiques dans l’espace francophone, ainsi que « les institutions parlementaires à Haïti après le tremblement de terre».
Cinquantenaire indépendances africaines : INVITATION Expo UNESCO
Mesdames, Messieurs,
Dans le cadre des manifestations du cinquantenaire des indépendances africaines en France,
nous organisons, en partenariat avec M. Christian TCHICOU, Président de l'Association El Nuevo Mundo PAMOJA,
une grande exposition, première du genre, à l'UNESCO, réunissant près de 200 oeuvres d'artistes africains.
En qualité de partenaires du cinquantenaire, votre présence est vivement souhaitée au vernissage qui se tiendra à l'UNESCO le jeudi 8 juillet à 16 h 00 ; les artistes seront heureux de vous accueillir également du 9 au 13 juillet.
Programme Expo
Vous trouverez ci-joint la carte d'invitation ainsi que le programme ; merci de venir à l'UNESCO avec une copie du carton d'invitation ci-joint.
En Attendant le plaisir de vous y accueillir.
André Julien Mbem
Invitation
Dans le cadre des manifestations du cinquantenaire des indépendances africaines en France,
nous organisons, en partenariat avec M. Christian TCHICOU, Président de l'Association El Nuevo Mundo PAMOJA,
une grande exposition, première du genre, à l'UNESCO, réunissant près de 200 oeuvres d'artistes africains.
En qualité de partenaires du cinquantenaire, votre présence est vivement souhaitée au vernissage qui se tiendra à l'UNESCO le jeudi 8 juillet à 16 h 00 ; les artistes seront heureux de vous accueillir également du 9 au 13 juillet.
Programme Expo
Vous trouverez ci-joint la carte d'invitation ainsi que le programme ; merci de venir à l'UNESCO avec une copie du carton d'invitation ci-joint.
En Attendant le plaisir de vous y accueillir.
André Julien Mbem
Invitation
Le premier Prix Senghor-Césaire de l'APF décerné
à l'Association des professeurs de français en Haïti (APROFH)
M. Yvon Vallières, Président de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, a remis le premier Prix Senghor-Césaire de l'APF à l'Association des professeurs de français en Haïti (APROFH), hier soir, lors d'une cérémonie, à la Place du souvenir à Dakar, au Sénégal.
M. Étienne Oremil, Président de l'Association, s'est vu remettre le prix au nom de son association. Ce Prix est constitué d'une médaille et d'une bourse de 10 000 euros, que le Bureau de l'APF, lors de sa réunion du 4 juillet dernier, a décidé de compléter par une allocation exceptionnelle de 10 000 euros.
Ce Prix est décerné à une personne physique et morale s'étant particulièrement investie pour la promotion de la Francophonie et pour la diversité linguistique et culturelle.
Par son travail, l'APFROFH participe à la promotion du français sur le territoire haïtien, dans le respect de la langue créole, et contribue à l'éducation, un pilier du développement durable. Le contexte actuel rehausse la pertinence d'attribuer ce prix à cette Association qui a décidé, à l'instar de maintes autres instances haïtiennes, de relever le défi titanesque auquel sont conviés les Haïtiens après le tremblement de terre de janvier dernier. L'APF est plus qu'heureuse d'apporter sa participation à ce vaste effort.
Le Prix est nommé Senghor-Césaire, en mémoire de Léopold Sédar Senghor (1906-2001) et d'Aimé Césaire (1913-2008), deux personnalités incontournables de la littérature francophone et hommes politiques qui ont exercé une influence déterminante en leur temps et qui continuent d'être une source d'inspiration pour leur pays et pour la Francophonie.
M. Yvon Vallières, Président de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, a remis le premier Prix Senghor-Césaire de l'APF à l'Association des professeurs de français en Haïti (APROFH), hier soir, lors d'une cérémonie, à la Place du souvenir à Dakar, au Sénégal.
M. Étienne Oremil, Président de l'Association, s'est vu remettre le prix au nom de son association. Ce Prix est constitué d'une médaille et d'une bourse de 10 000 euros, que le Bureau de l'APF, lors de sa réunion du 4 juillet dernier, a décidé de compléter par une allocation exceptionnelle de 10 000 euros.
Ce Prix est décerné à une personne physique et morale s'étant particulièrement investie pour la promotion de la Francophonie et pour la diversité linguistique et culturelle.
Par son travail, l'APFROFH participe à la promotion du français sur le territoire haïtien, dans le respect de la langue créole, et contribue à l'éducation, un pilier du développement durable. Le contexte actuel rehausse la pertinence d'attribuer ce prix à cette Association qui a décidé, à l'instar de maintes autres instances haïtiennes, de relever le défi titanesque auquel sont conviés les Haïtiens après le tremblement de terre de janvier dernier. L'APF est plus qu'heureuse d'apporter sa participation à ce vaste effort.
Le Prix est nommé Senghor-Césaire, en mémoire de Léopold Sédar Senghor (1906-2001) et d'Aimé Césaire (1913-2008), deux personnalités incontournables de la littérature francophone et hommes politiques qui ont exercé une influence déterminante en leur temps et qui continuent d'être une source d'inspiration pour leur pays et pour la Francophonie.
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