Blog dédie au poète Aimé Césaire notamment à son oeuvre, sa poésie et collectant les articles qui ont été publiés sur ce grand homme martiniquais
jeudi 3 décembre 2009
AIMÉ CÉSAIRE, LE « FIL ET LA TRAME » CRITIQUE ET FIGURATION DE LA COLONIALITÉ DU POUVOIR
Comme une gifle sur nos visages absents, le verbe d’Aimé Césaire claque sur nos consciences et demeure, alors que l’homme s’en est déjà allé depuis le 17 avril 2008. Sa disparition aura suscité de nombreuses réactions dans le monde entier, mais ce repos définitif le rend plus vivant que jamais tant il a créé un désir de poésie ; ce même repos le redimensionne tant sa pensée impertinente attise la résistance, l’exploration de soi, de l’autre et du monde. Et si notre intervention rejoint le vaste concert d’hommage auquel il a droit, elle est aussi l’occasion d’examiner la position littéraire, philosophique et politique d’Aimé Césaire dans l’univers intellectuel de la diaspora afro-antillaise entre 1950 et 1970. Pour ce faire, Buata B. Malela se propose d’étudier la relation qu’entretient Aimé Césaire avec les autres producteurs littéraires à partir d’une analyse des expériences concrètes dans leur production culturelle respective. L’auteur se demande également si, chez Césaire, les rapports de proximité avec soi-même et l’altérité passent par une déconstruction de l’épistémologie héritée de l’aliénation incarnée par des figures de proximité comme Toussaint Louverture, le roi Christophe, Lumumba, etc. ? Et quel est le statut de ces figurations dans le discours césairien ?
Buata B. Malela
est né à Kinshasa en 1979. Docteur en philosophieet lettres de l’université libre de Bruxelles, docteur en littératuregénérale et comparée de l’université Paul-Verlaine (Metz), il s’intéresse à la sociologie des littératures francophones d’Afrique, desCaraïbes et d’Europe ainsi qu’aux études postcoloniales. Parallèlement, il étudie les relations entre philosophie et littératureau sein de la diaspora euro-africaine et africaine-américaine, enfinles questions relatives aux rapports entre mondialisation et littératures. De plus, B. B. Malela a enseigné les littératures de langue française(Afrique, Antilles, Belgique et France) à l’University ofLanguages (Bakou, Azerbaïdjan), puis à l’University of Silesia(Katowice, Pologne). Il est l’auteur d’une monographie consacrée aux Écrivains afroantillais à Paris (1920-1960). Stratégies et postures identitaires (Paris, Karthala, coll.Lettres du Sud, 2008).
http://www.anibwe.com/edition.php ?action=7&id=389
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