Entre musique et silence
la nuit s’efface lentement
sous une quincaillerie d’étoiles.
Attends patiemment le mûrissement de tes rêves
au bourgeonnement de l’aube.
Quant à l’œuvre inédite
elle surgira de l’œuf
au tournant de midi
dans la cuisson du songe
aux mâchoires du soleil.
Ô mon amour perdu
retrouvé reperdu
en saison de terreur
les astres énigmatiques
buissonnent
tourbillonnent
et carillonnent dans ton ventre
au glas des gonds brisés.
Frankétienne
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