Blog dédie au poète Aimé Césaire notamment à son oeuvre, sa poésie et collectant les articles qui ont été publiés sur ce grand homme martiniquais
lundi 31 août 2009
Bernadette Cailler
Bernadette Cailler est Professeur Emérite au Department of Languages, Literatures, and Cultures, The University of Florida. Elle est diplômée des Universités de Poitiers, Paris, et Cornell (PhD 1974). Ses publications incluent Proposition poétique. Une lecture de l'œuvre d'Aimé Césaire (1976); Conquérants de la nuit nue. Edouard Glissant et l’H(h)istoire antillaise (1988); Carthage ou la flamme du brasier. Mémoire et échos chez Virgile, Senghor, Mellah, Ghachem, Augustin, Ammi, Broch, et Glissant (Rodopi, 2007). Elle est également l’auteur d’articles sur les œuvres de Perse, Depestre, Glissant, C.H. Kane, S. Schwarz-Bart, Césaire, Mudimbe, Damas, S. Weil, Yourcenar, Chedid, Lévinas, Lorand Gaspar, et de quelques autres écrivains. Pour plus de détails, voir : http://www.languages.ufl.edu
jeudi 27 août 2009
Auzeville-Tolosane. Première rentrée pour la ZAC du Pont de Bois
À Auzeville-Tolosane, on s'apprête à vivre la première rentrée dans la nouvelle école et dans la crèche du quartier du Pont de Bois. Situé au cœur d'une nouvelle zone d'habitation comptant près de 300 nouveaux logements, ces deux structures répondent très logiquement à une nouvelle demande en équipement de services.
Le nouveau groupe scolaire portera le nom d'Aimé-Césaire. Il a été retenu par la mairie sur proposition des habitants du village, en l'honneur du poète et homme politique antillais mort il y a un peu plus d'un an. La crèche portera plus simplement le nom « Le Petit Pont ».
L'École et la crèche ouvriront d'ici quelques jours, pour l'année scolaire 2009-2010. Les classes de primaires et de maternelles sont placées sous la direction d'Anne-Marie Ameil. Mais cette rentrée n'intéresse pas que les enfants. Samedi 5 septembre, le maire F.-R. Valette a convié plusieurs personnalités, notamment Pierre Izard, président du conseil général, Dominique Bur, préfet de la région, ou Jean-Louis Baglan, inspecteur d'académie, pour inaugurer ces nouveaux espaces pédagogiques. Il vous donne également rendez-vous à partir de 10 h 30 pour assister à l'événement et profiter du vin d'honneur offert par la mairie.
Les modalités d'inscription à l'école sont disponibles sur le site internet de la mairie.
Le nouveau groupe scolaire portera le nom d'Aimé-Césaire. Il a été retenu par la mairie sur proposition des habitants du village, en l'honneur du poète et homme politique antillais mort il y a un peu plus d'un an. La crèche portera plus simplement le nom « Le Petit Pont ».
L'École et la crèche ouvriront d'ici quelques jours, pour l'année scolaire 2009-2010. Les classes de primaires et de maternelles sont placées sous la direction d'Anne-Marie Ameil. Mais cette rentrée n'intéresse pas que les enfants. Samedi 5 septembre, le maire F.-R. Valette a convié plusieurs personnalités, notamment Pierre Izard, président du conseil général, Dominique Bur, préfet de la région, ou Jean-Louis Baglan, inspecteur d'académie, pour inaugurer ces nouveaux espaces pédagogiques. Il vous donne également rendez-vous à partir de 10 h 30 pour assister à l'événement et profiter du vin d'honneur offert par la mairie.
Les modalités d'inscription à l'école sont disponibles sur le site internet de la mairie.
samedi 22 août 2009
« Tout a été pensé pour respecter l’environnement »
Après l’ouverture l’année dernière, le collègue intercommunal de l’Étang-Salé et des Avirons a été baptisé Collège "Aimé Césaire" et inauguré hier en présence du préfet de la Réunion, de la présidente du Conseil général, de l’inspecteur d’académie et des maires concernés. Pour l’heure, seuls 260 élèves de 6ème et 5ème ont eu le plaisir de travailler dans les locaux de cet établissement classé HQE (Haute qualité environnementale).
Le Collège "Aimé Césaire" inauguré hier matin à l’Étang-Salé les Hauts. (photos Toniox)
Après 16 mois de travaux et un investissement financier de 16 millions d’euros supportés par le Département et l’Europe, le collège intercommunal "Aimé Césaire" a ouvert ses portes à la rentrée 2008 et a été inauguré à la rentrée 2009.
« Cette première année scolaire (2008/2009 : ndlr) nous a permis d’apprécier la fonctionnalité et l’agrément des locaux à qualité environnementale » a annoncé la principale de l’Établissement, Mme Le Roy Morançais.
En effet, l’année dernière 118 élèves de 6ème ont été accueillis dans l’établissement, les classes de 4ème et 3ème ouvriront sur les 2 années à venir.
Et c’est le nom d’Aimé Césaire, disparu l’année dernière, qui a été choisi par le Conseil municipal de l’Étang-Salé en collaboration avec le Conseil d’administration du collège.
« Vous avez l’honneur de porter le nom de ce poète, homme d’action et écrivain engagé » a indiqué l’inspecteur d’Académie. Sans nul doute qu’Aimé Césaire saura inspirer les enseignants et les élèves, et être un support à l’acquisition des connaissances.
« Il a été choisi pour sa qualité littéraire et son engagement historique et politique », a précisé Jean-Claude Lacouture.
Selon Nassimah Dindar, toutes les conditions sont réunies pour permettre à chacun, élèves, enseignants, personnels de s’épanouir personnellement.
Un établissement classé HQE
Au niveau des équipements, le collège "Aimé Césaire" ne manque de rien, NTIC, 2 plateaux sportifs, un gymnase, un restaurant scolaire, un CDI, des logements de fonctions et bien sur des salles de classe.
« Les jalousies dans les classes permettent une ventilation naturelle, des lames de bois protègent du soleil, le placement des bâtiments a été réfléchi pour éviter l’exposition directe au soleil, au niveau des matériaux utilisés, du traitement des déchets de chantier, tout a été pensé pour respecter l’environnement », a expliqué Estelle Bourdin, architecte du chantier.
« C’est une véritable fierté et cela entre tout à fait dans la politique du Département en faveur du développement durable », a insisté Nassimah Dindar.
D’autre part, un effort tout particulier a été fait en faveur des personnes handicapées, « tout l’établissement est accessible aux personnes à mobilité réduite, un ascenseur leur permet d’accéder aux étages ». De plus, l’établissement accueille en 6ème 4 élèves sourds (2 de Saint- Louis et 2 de la Ravine de la Cabris) venant du centre de la Ressource qui bénéficient de cours adaptés. « Ils ont des cours entre eux et des cours avec les autres élèves afin de faciliter leur intégration dans le milieu ordinaire », a indiqué la principale du collège. Des ateliers d’apprentissage du langage des signes seront également dispensés aux élèves qui le souhaitent.
C’est dans la bonne humeur que les 260 élèves de 6ème et de 5ème ont effectué leur rentrée scolaire. D’ici 2 ans, l’établissement devrait accueillir 700 élèves.
Sophie Périabe
Le Collège "Aimé Césaire" inauguré hier matin à l’Étang-Salé les Hauts. (photos Toniox)
Après 16 mois de travaux et un investissement financier de 16 millions d’euros supportés par le Département et l’Europe, le collège intercommunal "Aimé Césaire" a ouvert ses portes à la rentrée 2008 et a été inauguré à la rentrée 2009.
« Cette première année scolaire (2008/2009 : ndlr) nous a permis d’apprécier la fonctionnalité et l’agrément des locaux à qualité environnementale » a annoncé la principale de l’Établissement, Mme Le Roy Morançais.
En effet, l’année dernière 118 élèves de 6ème ont été accueillis dans l’établissement, les classes de 4ème et 3ème ouvriront sur les 2 années à venir.
Et c’est le nom d’Aimé Césaire, disparu l’année dernière, qui a été choisi par le Conseil municipal de l’Étang-Salé en collaboration avec le Conseil d’administration du collège.
« Vous avez l’honneur de porter le nom de ce poète, homme d’action et écrivain engagé » a indiqué l’inspecteur d’Académie. Sans nul doute qu’Aimé Césaire saura inspirer les enseignants et les élèves, et être un support à l’acquisition des connaissances.
« Il a été choisi pour sa qualité littéraire et son engagement historique et politique », a précisé Jean-Claude Lacouture.
Selon Nassimah Dindar, toutes les conditions sont réunies pour permettre à chacun, élèves, enseignants, personnels de s’épanouir personnellement.
Un établissement classé HQE
Au niveau des équipements, le collège "Aimé Césaire" ne manque de rien, NTIC, 2 plateaux sportifs, un gymnase, un restaurant scolaire, un CDI, des logements de fonctions et bien sur des salles de classe.
« Les jalousies dans les classes permettent une ventilation naturelle, des lames de bois protègent du soleil, le placement des bâtiments a été réfléchi pour éviter l’exposition directe au soleil, au niveau des matériaux utilisés, du traitement des déchets de chantier, tout a été pensé pour respecter l’environnement », a expliqué Estelle Bourdin, architecte du chantier.
« C’est une véritable fierté et cela entre tout à fait dans la politique du Département en faveur du développement durable », a insisté Nassimah Dindar.
D’autre part, un effort tout particulier a été fait en faveur des personnes handicapées, « tout l’établissement est accessible aux personnes à mobilité réduite, un ascenseur leur permet d’accéder aux étages ». De plus, l’établissement accueille en 6ème 4 élèves sourds (2 de Saint- Louis et 2 de la Ravine de la Cabris) venant du centre de la Ressource qui bénéficient de cours adaptés. « Ils ont des cours entre eux et des cours avec les autres élèves afin de faciliter leur intégration dans le milieu ordinaire », a indiqué la principale du collège. Des ateliers d’apprentissage du langage des signes seront également dispensés aux élèves qui le souhaitent.
C’est dans la bonne humeur que les 260 élèves de 6ème et de 5ème ont effectué leur rentrée scolaire. D’ici 2 ans, l’établissement devrait accueillir 700 élèves.
Sophie Périabe
mercredi 19 août 2009
PASSEURS D'IMAGES 2009
Mercredi, vendredi et samedi / Atelier multimédia / Atrium et extérieur
«Quand l’image dit les mots» : cet atelier propose de vulgariser les pensées d’Aimé Césaire et de Frantz Fanon en images, en son et en oeuvres plastiques. Il s’agit de monter une exposition, de produire des supports en arts plastiques, de réaliser un court métrage de 3 min et de fabriquer des modules radiophoniques.
Pour toutes informations, contactez le 0596 71 96 16.
«Quand l’image dit les mots» : cet atelier propose de vulgariser les pensées d’Aimé Césaire et de Frantz Fanon en images, en son et en oeuvres plastiques. Il s’agit de monter une exposition, de produire des supports en arts plastiques, de réaliser un court métrage de 3 min et de fabriquer des modules radiophoniques.
Pour toutes informations, contactez le 0596 71 96 16.
mercredi 12 août 2009
Aimé Césaire salué à Carthagène
Du 3 au 7 août dernier, l'université de Carthagène en Colombie organisait son 9e séminaire international des études caribéennes. Un rendez-vous dédié à Aimé Césaire.
Quel honneur! La mémoire d'Aimé Césaire et la pertinence de son oeuvre saluées par l'intelligentsia carthagénoise et bogotaise. La Colombie chantant le Cahier, le Discours, le Roi Christophe, Moi Laminaire, rendant un vibrant hommage à l'oeuvre et l'homme, père du concept de la négritude. Durant cinq jours, un vent de sagesse et d'humilité, une vague littéraire et humaniste soufflait ou déferlait sur l'ancienne colonie espagnole. Surprenant de mesurer l'impact des mots du grand poète martiniquais sur les consciences extérieures. Cinq jours de débats donc, ponctués par des exposés d'une grande qualité, de « récréations » inspirées par les textes d'Aimé Césaire, d'échanges, de relations, d'inédits. « Aimé Césaire, langue et langage universels de sa poétique littéraire » , « Césaire le poète de la parole belle comme l'oxygène naissant » , « Aimé Césaire, précurseur d'une métamorphose » , « Aimé Césaire et le projet incomplet de la décolonisation » , présentés par des spécialistes venus de Saint-Domingue, des États-Unis, du Vénézuéla, de Cuba, d'Haïti, du Mexique et bien sûr de Martinique. Une réunion qui aura permis de jeter des bases fructueuses de coopérations entre des chercheurs, universitaires ou simples amis de la parole césairienne, inscrits dans le bassin américain.
Le Mexique en septembre
Le séminaire international des études caribéennes, vieux de 16 ans, s'est transformé au fil des éditions en l'un des rendez-vous les plus importants du pays en matière d'étude de l'histoire sociale et culturelle de la Caraïbe. Son objectif premier est de répondre à la nécessité de comprendre les profondes relations économiques, historiques et culturelles entre la Caraïbe colombienne et le reste de la région caribéenne. Ayant pour thème général « Nations, pouvoir et culture dans la Caraïbe » , ce neuvième séminaire coïncidait avec le bicentenaire de l'indépendance et entendait jeter une vive lumière sur le message césairien. De l'avis de tous, Aimé Césaire, par l'influence et la force de son message, ouvre un pont entre les hommes, quel que soit leur origine ou leur situation géographique, et plus particulièrement dans la Caraïbe. Après la Colombie, ce sera au tour du Mexique de chanter notre poète national au mois de septembre prochain. Signe que la parole d'Aimé est bien vivante! Eïa pour notre kaïcédrat royal!
R. E. France-Antilles Martinique 12.08.2009
Quel honneur! La mémoire d'Aimé Césaire et la pertinence de son oeuvre saluées par l'intelligentsia carthagénoise et bogotaise. La Colombie chantant le Cahier, le Discours, le Roi Christophe, Moi Laminaire, rendant un vibrant hommage à l'oeuvre et l'homme, père du concept de la négritude. Durant cinq jours, un vent de sagesse et d'humilité, une vague littéraire et humaniste soufflait ou déferlait sur l'ancienne colonie espagnole. Surprenant de mesurer l'impact des mots du grand poète martiniquais sur les consciences extérieures. Cinq jours de débats donc, ponctués par des exposés d'une grande qualité, de « récréations » inspirées par les textes d'Aimé Césaire, d'échanges, de relations, d'inédits. « Aimé Césaire, langue et langage universels de sa poétique littéraire » , « Césaire le poète de la parole belle comme l'oxygène naissant » , « Aimé Césaire, précurseur d'une métamorphose » , « Aimé Césaire et le projet incomplet de la décolonisation » , présentés par des spécialistes venus de Saint-Domingue, des États-Unis, du Vénézuéla, de Cuba, d'Haïti, du Mexique et bien sûr de Martinique. Une réunion qui aura permis de jeter des bases fructueuses de coopérations entre des chercheurs, universitaires ou simples amis de la parole césairienne, inscrits dans le bassin américain.
Le Mexique en septembre
Le séminaire international des études caribéennes, vieux de 16 ans, s'est transformé au fil des éditions en l'un des rendez-vous les plus importants du pays en matière d'étude de l'histoire sociale et culturelle de la Caraïbe. Son objectif premier est de répondre à la nécessité de comprendre les profondes relations économiques, historiques et culturelles entre la Caraïbe colombienne et le reste de la région caribéenne. Ayant pour thème général « Nations, pouvoir et culture dans la Caraïbe » , ce neuvième séminaire coïncidait avec le bicentenaire de l'indépendance et entendait jeter une vive lumière sur le message césairien. De l'avis de tous, Aimé Césaire, par l'influence et la force de son message, ouvre un pont entre les hommes, quel que soit leur origine ou leur situation géographique, et plus particulièrement dans la Caraïbe. Après la Colombie, ce sera au tour du Mexique de chanter notre poète national au mois de septembre prochain. Signe que la parole d'Aimé est bien vivante! Eïa pour notre kaïcédrat royal!
R. E. France-Antilles Martinique 12.08.2009
La médiathèque intercommunale de Sainte-Suzanne "Aimé Césaire" inaugurée
Les habitants du territoire de la CINOR (Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne) pourront se cultiver dans le tout nouvel espace dédié aux livres qui vient d'ouvrir ses portes à Sainte-Suzanne. Son inauguration s'est déroulée ce matin en présence de nombreuses personnalités, politiques notamment. L'ouverture au public de la médiathèque est prévue cet après-midi.
C'est avec 20 minutes de retard que l'inauguration de la toute nouvelle médiathèque de la ville de Sainte-Suzanne a débuté, sur les coups de 10h25 ; une flopée de discours officiels se sont tenus : celui de la maire de Sainte-Suzanne, Yolande Pausé, du représentant de la Région, du responsable du Département, sans oublier celui de la présidente de la CINOR, Ericka Bareigts... Les portes se sont finalement ouvertes aux invités quelques minutes après.
Dans les discours, le plus important à retenir était le fait qu'avec ce nouvel espace "du savoir et de la connaissance", le public de Sainte-Suzanne, mais également de celui du territoire entier de la CINOR (Saint-Denis et Sainte-Marie) pourra profiter des locaux comme il l'entend.
Le plus grand espace de livre "Océan Indien" de l'île
D'un montant de 6 millions d'euros financés par la CINOR et différents partenaires comme la mairie de Sainte-Suzanne notamment, l'établissement est doté du plus grand espace d'ouvrage "Océan Indien" de l'île, d'un espace jeunesse et d'une salle multimédia avec ordinateurs derniers cris... (une vingtaine de la marque la célèbre pomme).
L'objectif est de créer des médiathèques en réseaux. Selon Ericka Bareigts, tous les habitants du territoire de la CINOR pourront, depuis chez eux, consulter le fichier des livres et leur disponibilité via un portail web.
Pour l'ouverture au public, le tout nouvel espace proposera des animations avec des ateliers de slam et de graffitis, de coloriage, de contes ou encore de concours de dessins. Nul doute que ce tout nouvel espace flambant neuf accueillera nombre de dévoreurs de livres.
Magali Payet
Mercredi 12 Août 2009 - 14:26
lundi 10 août 2009
«Papa Césaire» ou un hommage au chantre de la négritude
20 Juillet 2009 - Page : 20
Un film documentaire intitulé Papa Césaire a été projeté samedi soir à Alger en hommage au père de la négritude, poète et militant anticolonialiste martiniquais, Aimé Césaire.
D’une durée de 57 minutes, ce film réalisé par Sarah Maldoror, a retracé le parcours de celui qui s’est consacré durant une quarantaine d’années à l’écriture, développant ainsi le concept du Mouvement de la négritude, définie comme l’affirmation ‘’d’être noir et d’en être fier’’. Diffusé à l’occasion du Festival international du cinéma d’Alger, entrant dans le cadre du 2e Panaf qui prendra fin lundi, ce film expose à travers des témoignages des proches et amis de Césaire, les étapes de la vie de ce combattant pour la liberté des peuples et l’anticolonialisme.
«Il était question pour moi, après la mort d’Aimé Césaire de savoir ce que les gens pensaient de lui en tant que poète et homme de théâtre, et je me suis rendu compte que les gens ne le connaissaient même pas», a indiqué à l’APS la réalisatrice de ce film documentaire, Mme Maldoror. Elle a précisé que Césaire, chantre de l’émancipation des Noirs et l’un des plus grands poètes des temps modernes, était «un homme très simple et généreux et je tenais à travers ce film à le montrer à tous ceux qui ne le connaissaient pas encore».
Écrivain et homme politique né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe, il reste l’initiateur dans les années 1930 du concept de la négritude et le symbole de la lutte des peuples contre le colonialisme et le racisme. Il a fait de ce concept un mouvement de résistance au racisme.
A travers ses écrits qui étaient une âpre dénonciation du colonialisme français, il défendait les racines africaines des Noirs, en combattant le racisme et l’assimilation culturelle amenée par le colonialisme.
Député durant la période allant de 1946 à 1993 puis maire de Fort-de-France de 1945 à 2001, il avait pris ses distances avec le Parti communiste français (PCF) pour créer en 1957 le Parti progressiste martiniquais.
Aimé Fernand David Césaire, de son vrai nom, a entamé une longue carrière politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale, marquée par la lutte contre le colonialisme.
Parallèlement à sa carrière politique, il continue son oeuvre littéraire et sa pièce La tragédie du roi Christophe, publiée en 1963, sera interprétée dans toute l’Europe. Jusqu’à sa mort le 17 avril 2008, Aimé Césaire est resté une figure respectée et incontournable. Il avait refusé en 2005 de rencontrer le ministre de l’Intérieur français pour protester contre la loi du 23 février dont un des articles évoque «le rôle positif de la colonisation».
R.C
Un film documentaire intitulé Papa Césaire a été projeté samedi soir à Alger en hommage au père de la négritude, poète et militant anticolonialiste martiniquais, Aimé Césaire.
D’une durée de 57 minutes, ce film réalisé par Sarah Maldoror, a retracé le parcours de celui qui s’est consacré durant une quarantaine d’années à l’écriture, développant ainsi le concept du Mouvement de la négritude, définie comme l’affirmation ‘’d’être noir et d’en être fier’’. Diffusé à l’occasion du Festival international du cinéma d’Alger, entrant dans le cadre du 2e Panaf qui prendra fin lundi, ce film expose à travers des témoignages des proches et amis de Césaire, les étapes de la vie de ce combattant pour la liberté des peuples et l’anticolonialisme.
«Il était question pour moi, après la mort d’Aimé Césaire de savoir ce que les gens pensaient de lui en tant que poète et homme de théâtre, et je me suis rendu compte que les gens ne le connaissaient même pas», a indiqué à l’APS la réalisatrice de ce film documentaire, Mme Maldoror. Elle a précisé que Césaire, chantre de l’émancipation des Noirs et l’un des plus grands poètes des temps modernes, était «un homme très simple et généreux et je tenais à travers ce film à le montrer à tous ceux qui ne le connaissaient pas encore».
Écrivain et homme politique né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe, il reste l’initiateur dans les années 1930 du concept de la négritude et le symbole de la lutte des peuples contre le colonialisme et le racisme. Il a fait de ce concept un mouvement de résistance au racisme.
A travers ses écrits qui étaient une âpre dénonciation du colonialisme français, il défendait les racines africaines des Noirs, en combattant le racisme et l’assimilation culturelle amenée par le colonialisme.
Député durant la période allant de 1946 à 1993 puis maire de Fort-de-France de 1945 à 2001, il avait pris ses distances avec le Parti communiste français (PCF) pour créer en 1957 le Parti progressiste martiniquais.
Aimé Fernand David Césaire, de son vrai nom, a entamé une longue carrière politique à la fin de la Seconde Guerre mondiale, marquée par la lutte contre le colonialisme.
Parallèlement à sa carrière politique, il continue son oeuvre littéraire et sa pièce La tragédie du roi Christophe, publiée en 1963, sera interprétée dans toute l’Europe. Jusqu’à sa mort le 17 avril 2008, Aimé Césaire est resté une figure respectée et incontournable. Il avait refusé en 2005 de rencontrer le ministre de l’Intérieur français pour protester contre la loi du 23 février dont un des articles évoque «le rôle positif de la colonisation».
R.C
samedi 8 août 2009
Abd Al Malik, poète d'aujourd'hui et de demain
"Je suis très attaché à ce disque. J'y mets toute ma personne, j'y parle avec mon coeur et mes tripes. C'est une façon d'exprimer mon rapport au monde, à l'art et aux autres. Il y a, par exemple, la chanson Césaire (Brazzaville-Oujda) : Aimé Césaire est mort pendant que je travaillais sur l'album. Comme Rimbaud, il m'a beaucoup inspiré, a façonné mon rapport à la France et à la diversité."
Suite
Querbes ouvre ses portes aux Antilles
La manifestation se tient depuis hier dans le village à proximité de Rieupeyroux C'est un petit festival exigeant. La programmation, littéraire et musicale, n'a rien à envier aux événements plus guindés. Le cadre, solitaire et chaleureux, accentue le sentiment d'être à part.
Chaque année, "Les Nuits & les jours de Querbes" proposent Jazz et littérature, en suivant un thème précis. Cette année, c'est "Un Monde créole", avec entre autres Ernest Pépin, une des grandes plumes antillaises et auteur de la créolité. La créolité, c'est ce qui incarnerait la diversité du peuple caribéen : il n'y a pas que des descendants d'esclaves en Guadeloupe. Indiens, Levantins de Syrie ou du Liban, Blancs, Asiatiques : « Un mélange heureux et des passages constants d'un niveau culturel à un autre », s'enthousiasme Ernest Pépin. Aller à une cérémonie indienne et danser un quadrille le lendemain, par exemple. La créolité ne s'oppose pas non plus à la négritude, le rappel des racines africaines, courant littéraire issu notamment d'Aimé Césaire. Au contraire, presque, les deux se complètent : « Le propre d'un écrivain est d'être enraciné et de dépasser ses propres racines » , explique Ernest Pépin. D'être à la fois père et fils d'une tradition qu'on connaît mal en France. « Lisez-nous ! demande-t-il, cela nous créera des imaginaires communs qui nous permettront de mieux communiquer » .
Les évènements actuels en Nouvelle-Calédonie et il y a moins de six mois en Guadeloupe ont les mêmes résonances : « Des peuples rendus convulsionnaires par l'histoire », pour l'écrivain qui cite Césaire.
Pas de haine dans son discours, mais plein d'espérance dans un avenir prometteur. Cet amoureux des langues françaises – le français métropolitain, québécois, antillais, africain... – est aussi au coeur d'un courant de littérature caribéenne en pleine expansion, avec lui ou encore des écrivains comme Junot Diaz, prix Pulitzer 2008 pour La brève et merveilleuse Vie d'Oscar Wao . Heureux tropiques.
Samuel FOREY
Jusqu'au 9 août. Renseignements au 05 65 64 69 56 ou www.querbes.fr
Chaque année, "Les Nuits & les jours de Querbes" proposent Jazz et littérature, en suivant un thème précis. Cette année, c'est "Un Monde créole", avec entre autres Ernest Pépin, une des grandes plumes antillaises et auteur de la créolité. La créolité, c'est ce qui incarnerait la diversité du peuple caribéen : il n'y a pas que des descendants d'esclaves en Guadeloupe. Indiens, Levantins de Syrie ou du Liban, Blancs, Asiatiques : « Un mélange heureux et des passages constants d'un niveau culturel à un autre », s'enthousiasme Ernest Pépin. Aller à une cérémonie indienne et danser un quadrille le lendemain, par exemple. La créolité ne s'oppose pas non plus à la négritude, le rappel des racines africaines, courant littéraire issu notamment d'Aimé Césaire. Au contraire, presque, les deux se complètent : « Le propre d'un écrivain est d'être enraciné et de dépasser ses propres racines » , explique Ernest Pépin. D'être à la fois père et fils d'une tradition qu'on connaît mal en France. « Lisez-nous ! demande-t-il, cela nous créera des imaginaires communs qui nous permettront de mieux communiquer » .
Les évènements actuels en Nouvelle-Calédonie et il y a moins de six mois en Guadeloupe ont les mêmes résonances : « Des peuples rendus convulsionnaires par l'histoire », pour l'écrivain qui cite Césaire.
Pas de haine dans son discours, mais plein d'espérance dans un avenir prometteur. Cet amoureux des langues françaises – le français métropolitain, québécois, antillais, africain... – est aussi au coeur d'un courant de littérature caribéenne en pleine expansion, avec lui ou encore des écrivains comme Junot Diaz, prix Pulitzer 2008 pour La brève et merveilleuse Vie d'Oscar Wao . Heureux tropiques.
Samuel FOREY
Jusqu'au 9 août. Renseignements au 05 65 64 69 56 ou www.querbes.fr
mercredi 5 août 2009
Capdenac-Gare. Le monde créole s'invite à Querbes
Culture. La douzième édition du festival Les Nuits et les jours investit le village pour trois jours à partir de vendredi. Au programme : des lectures publiques, des rencontres et des concerts.
Après l'Afrique du Sud l'an passé, le monde créole sera le fil rouge de la douzième édition du festival Les Nuits et Les jours de Querbes qui débute vendredi. « Il s'agit de s'interroger sur ce que veut dire la créolité aujourd'hui », explique Jean-Paul Odos, l'organisateur de la manifestation (lire ci-dessous). « Cette problématique est d'autant plus d'actualité aujourd'hui avec les événements qui se sont déroulés dans les départements d'outre-mer au début de l'année ».
Rencontres
Pour cerner avec davantage d'acuité les méandres de ce thème, le village de Querbes mais aussi Figeac, Capdenac et Decazeville abriteront des écrivains, musiciens et comédiens créoles pendant trois jours pour des rencontres, des concerts et, surtout, des lectures publiques. L'auteur Ernest Pépin, le jazzman Alain Jean-Marie et l'acteur Jean-Luc Debattice investiront ainsi pendant ces trois jours les places de ces cités de l'ouest Aveyron. « La Martinique et la Guadeloupe seront particulièrement représentées », précise Jean-Paul Odos. « Le monde créole est un vivier, le bouillonnement intellectuel de cette région est fantastique ».
« La force du festival, poursuit-il, réside dans les textes qui permettent de mieux appréhender la réalité de la culture abordée avec des auteurs comme Aimé Césaire et d'autre part dans les rencontres qui peuvent se produire entre les festivaliers et les personnalités invitées. Il n'y a pas d'estrades, le public peut accéder aux artistes, découvrir aussi bien les œuvres que les personnes ».
mardi 4 août 2009
Tam-tams et balafons au pays du raï
La fête a également été l’occasion de célébrer les grands disparus de la création africaine : Frantz Fanon, Miriam Makeba, Sony Labou Tansi, Ahmadou Kourouma. Les Africains-Américains, de Joséphine Baker et Nina Simone à Harry Belafonte et l’inévitable Michael Jackson, ayant eux aussi leur lot d’hommages. Même le chantre de la négritude, Aimé Césaire, dont la proximité avec Léopold Sédar Senghor lui valut tant de critiques de son vivant, a eu droit de cité à Alger.
Pour la suite cliquez sur le lien
Pour la suite cliquez sur le lien
dimanche 2 août 2009
Rue Aimé Césaire à Givors
Enfin, Aimé Césaire vient d’entrer dans le quotidien du citoyen connu, inconnu voire anonyme par le biais de l’espace public et chacun ne peut que s’en réjouir.
Quelques semaines après le décès du poète, une municipalité du département du Rhône, Givors décide de consacrer le jour de la naissance de l’illustre révolutionnaire, homme politique et de littérature, une rue à son nom. Le conseil municipal fût unanime pour rendre hommage à ce grand personnage , héros de l’égalité, du progrès, de la lutte anti-coloniale et de l’universalisme.
A cela, rien d’étonnant, lorsqu’on apprend que le Maire de Givors, Martial Passi est membre du PCF et a souhaité rendre un hommage permanent à un camarade, à un communiste. Ce souvenir donne à cet événement une primeur orgueilleuse car sur l’Hexagone, Givors est la première ville à inscrire le nom du poto-mitan dans la mémoire de la cité. En donnant le nom d’Aimé Césaire à une rue, Martial Passi, a malgré lui, remis sur la place publique, la rupture du fondateur du Parti Progressiste Martiniquais au PCF, relançant du même coup un très beau texte politique qui trouve son égal dans le discours sur colonialisme : la lettre à Thorez.
Gérard Théobald
Inscription à :
Articles (Atom)
FAITES SORTIR LES ELFES !
Allocution de Patrick Chamoiseau. Réception du Prix de l’excellence à vie au Center For Fiction de New York. 10 décembre 2024. L’écrivain is...
-
Des milliers de Martiniquais ont assisté aux obsèques nationales du poète de la «négritude» dimanche à Fort-de-France. «Bien sûr qu'il v...
-
Cher Claude Ribbe, Puisque vous avez été le premier à demander que Aimé Césaire soit au Panthéon français, puisque vous m'avez fait part...
-
Petite découverte d'un carnaval de renommé internationale au Venezuela... Au Venezuela c'est comme au Brésil il y a plusieurs types ...