Et voilà que la neige floconne. Des gens emmitouflés se dépêchent d’avancer le long des trottoirs, dans l’arrêt de bus les visages se renfrognent, le temps n’est pas gai, voire il est laid.
Depuis ma fenêtre, je regarde la neige tomber. Il neige dru, mais les températures se sont réchauffées, la neige ne tient pas.
Sur la droite, les deux bouleaux adossés aux parkings sont toujours feuillus, ils arborent des teintes fauves ou des couleurs rouilleuses, alors que tous les arbres des alentours sont pratiquement défeuillés, sauf les pins dont la viridité, la verdeur éclate dans la sombreur matineuse, triste et sans allant.
Ce jour d’automne semble sans désir, le jour est comme en décomposition, sous les arbres les feuilles mortes s’amoncellent.
Evariste Zéphyrin
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