mercredi 17 juin 2009

Aimé Césaire, le legs


Annick Thébia-Melsan a présenté au Sénat, jeudi dernier, un ouvrage collectif dédié à Aimé Césaire et son héritage. « Une polyphonie avec beaucoup de contributions », a souligné Hervé Bourges. Pour construire cet ouvrage, « Aimé Césaire, le legs », Annick Thébia-Melsan a fait appel à de nombreux auteurs tous liés d’une manière ou d’une autre au poète martiniquais. On retrouve le prix Nobel Wole Soyinka, Maryse Condé, Patrick Chamoiseau, Abdou Diouf, Luc Saint-Eloy, Edouard de Lépine, Pierre Aliker, René Depestre, Paul Lumumba, Edgar Morin… La liste est longue des contributeurs rassemblés pour exprimer une idée : « Autour du legs d’Aimé Césaire, il y a de la vie, pas que de la mémoire, a indiqué Annick Thébia-Melsan, il y a forcément des siècles. Césaire savait qu’il écrivait pour l’humain. » Serge Larcher, sénateur de Martinique, pour sa part, a témoigné de sa première rencontre avec Aimé Césaire . C’était le 16 octobre 1945, alors que le candidat à la députation prononçait un discours de campagne sur la place du Diamant : « Quand je tourne le bouton de la radio, on dit qu’Hitler est mort, non il n’est pas mort… » Césaire parlait du message de chef du régime nazi, mais dans la foule, une femme enceinte s’évanouissait en entendant cela. Le lendemain, elle accouchait d’un petit garçon, Serge Larcher… L’ouvrage est édité chez Argol avec le soutien de la Fondation Clément.

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