vendredi 16 octobre 2009

Salles-la-Source. Esclavage, se libérer des chaînes

Le café littéraire et musical du 13 octobre, à Pont-les-Bains, a marqué le début des manifestations publiques : « Regards sur l'esclavage ».

Un public important a été chaleureusement accueilli dans une salle agréablement préparée avec le soutien logistique du comité des fêtes. Christian Viguier a remercié participants et intervenants et présenté tant la soirée que l'ensemble des manifestations organisées en octobre et novembre. Lectures, musique, chansons, vidéo, se sont harmonieusement enchaînées, interprétées avec talent.

Des témoignages, des images, des textes et des poèmes, particulièrement forts, traduisant toute la violence dont ont été et, hélas ! sont encore l'objet tous ces hommes, femmes et enfants arrachés à leur famille, à leur pays, traités et vendus comme du bétail. Avant d'interpréter un poème d'Aimé Césaire, fondateur du mouvement littéraire de la négritude et anticolonialiste convaincu, Geneviève Foure a raconté que celui-ci avait souhaité recevoir le livre de Marcel Koufinkana, « Les Esclaves noirs sous l'ancien régime », mais que, décédé entre-temps, le livre ne lui était jamais parvenu. L'hommage de Françoise Mercier, coordonnatrice du projet, à Marcel Koufinkana, son compagnon décédé, père de sa fille Mona, a été très émouvant.

Tous les intervenants ont été applaudis et tous seraient à citer, mais une mention particulière sera attribuée à Stéphane et son saxo, à Cécile, Isabelle, Alain et Daniel, à la chorale de Lusine et bien évidemment à Christian Viguier qui fut ovationné.

Ce dernier, donnant rendez-vous au Manoir de Valady le 6 novembre, à 20 h 30, pour la conférence « Les Nouveaux Esclaves du capitalisme » de Patrick Herman, concluait : « Pour ne pas oublier, pour ne pas rester indifférents, pour ne pas accepter l'inacceptable, pour se libérer nous-mêmes de nos propres chaînes et pour garder l'espoir, merci à tous ».

Aucun commentaire:

René ou ka voyajé

  Mon fidèle parmi les fidèles, mon ami, mon frère, l'indomptable René Silo est parti jeudi et je suis inconsolable. Triste, triste à pl...