samedi 26 novembre 2016

Pour Fidel


Il y a des hommes forts

qui ont marqué l'histoire...
Ils ont fait la différence
et sont entrés dans la gloire
par leur bravour dans un fort
qu'ils ont malgré la souffrance
jusqu'au dernier soufle défendu.
Ils ont résisté et n'ont jamais perdu
la bataille en faveur des déshérités
du sort. Ainsi fut ' El comandante '
qui n'a jamais un jour désisté
à son destin, celui de la liberté...
.
A Fidel Castro et le peuple de Cuba..
.
Hay un clase de hombres
que nunca moriran
en la historia...
Siempre vivos seràn
recuerdos en la gloria
y de pie soldados libres
armas en la mano...
Así fué el comandante Castro
quien defendió la revolución
de Cuba hasta la muerte
determinado con la unión
de un pueblo valiante y fuerte...
.
Al comandante Castro
y el pueblo de Cuba....
.
Some men will never die...
They will be always
remembered in history...
A true life will never lie
when it defends the ways
of honor and liberty,
their blood shed in the bay
of pig to defend one day
a revolution, a ship
under the leadership 
of a valiant leader
Castro the commander. ..
.
To Fidel Castro
and the people of Cuba...
.
Libète ou lamò,
mouri san remò
pou defan fiète...
Libète pa mande
lan tanpri souple
lan lesklavaj,
libète merite
ak kouraj
avèk san..
Jiskobou, komandan
Fidèl Castro leve drapoF
Kiba byen wo
pou defann yon revolisyon
ak lonè yon nasyon...
Pou komandan Fidèl
ak pèp Kiba...

Guy Cayemite

dimanche 7 août 2016

L'oiseau symbole de notre drapeau


Il y a un petit oiseau
qui ressemble au drapeau.
Culotte rouge est le nom
qu'on lui donne au canton.
Il est rouge et bleu de couleur
prêt à disparaitre j'ai peur,
beaucoup d'haitiens ignorent
s'il existe même. Dès lors
montons haut notre culture.
Non ! Haiti ne périra pas
ses fils font la ceinture
pour lui protéger les pas...
.
L'oiseau symbole de notre drapeau...

Guy Cayemite



Kanson wouj
.
Gen yon ti zwazo
ki sanble
ak yon drapo...
Li wouj e ble,
Kanson wouj, se non
yo bali lan kanton...
Li prèt
pou disparèt...
Anpil Aysien
pa menm konen
si li ekziste...
An nou monte
kilti nou wo
ak yon ti zwazo...
Ayiti pap peri,
pitit li la avek li...

lundi 18 juillet 2016

14 Juillet

étoile filante verte
dans notre ciel
Bleu
bouquet d’artifice
Blanc
dans nos yeux 
Rouges
du sang 
d’un camion fou. 

Anick Roschi
Nice 2016

dimanche 27 mars 2016

L'Étrangère


Quand j'étais petite on m'avait appris à l'école que mon pays était arabe , que le peuple était musulman et qu'à l'arabisme il s'apparentait . Un enseignant Palestinien nous faisait même répéter chaque matin : "أمة عربية واحدة ذات رسالة خالدة " , une seule nation arabe au message éternel", j'ignorais à ce moment là que c'était un slogan baâthiste À la maison j'ai grandi en m'imprégnant de la culture Française, le nez dans les classiques de la littérature francophone, les yeux rivés sur Antenne 2, les oreilles tendues sur RMC, un pied à Alger un pied de l'autre côté de la mer.

Puis j'ai passé 21 ans de ma vie au Moyen Orient . J'ai fait la connaissance de près de différents peuples, traditions, gastronomies, histoires, patrimoines culturels.

J'ai travaillé pendant 13 ans en Arabie, partagé le quotidien du petit peuple, côtoyé une vingtaine de nationalités différentes, appris à ranger mes petits préjugés et mes idées préconçues par les médias propagandistes et à respecter la différence.

Partout où j'ai été j'ai su m'adapter au style de vie des citoyens, j'ai été respectée, bienvenue, aimée, mais à aucun moment je ne me suis sentie une des leurs ; il y avait toujours une petite voix dans ma tête qui répétait sans cesse : "Mais qu'est ce que tu fais là !? ".

Je faisais taire cette petite voix en me disant que toute expérience est un enrichissement et que cette diversité culturelle a construit ma personnalité.

En Arabe on dit "من عاشر قوما أربعين يوما صار منهم ", celui qui vit avec un peuple pendant 40 jours devient l'un d'eux, mais c'est faux, je suis restée L'Étrangère et mon identité n'a fait que se confirmer et se solidifier. Je ne leur ressemble pas et à l'école on m'a menti.

C'est en vivant en Orient, en Arabie et en voyageant en Occident que je sais plus que jamais que je ne suis ni Orientale, ni Arabe et ne peux être une Occidentale.

Je suis une Africaine, Algérienne, Berbère.
Je suis Moi.

Bonsoir le monde , bonsoir l'humanité !!!

Taous Ait Mesghat

samedi 26 mars 2016

UN NÈGRE AU SERVICE DE LA FRANCE


Selon l´écrivain Alain Mabanckou, les noirs de France ne doivent rien demander à la France. Ils doivent plutôt remercier la France tous les jours de les avoir éduqués, civilisés. Ils doivent baisser la tête. Ce sont eux qui ont vendu leurs frères comme esclaves. Je(Alain Mabanckou) ne conseillerai jamais à mon fils d'aller en Afrique(Congo Brazza), car elle n'a rien à apporter.
Les nègres de maison.

"Les nègres de maison sont ceux qui vivaient dans la maison du maître, ils mangeaient bien parce qu'ils mangeaient comme le maître. Ils vivaient au grenier ou dans la cave, mais ils vivaient près du maître; et ils aimaient le maître plus que le maître ne s'aimaient lui-même. Ils donnaient leur vie pour sauver la maison de leur maître, plus volontiers que le maître lui-même." - Malcom X

Patrick Mba´lla

lundi 8 février 2016

L'agir


Agir et réagir quand les barrières les récifs les écueils les impasses les obstacles les embûches et les murailles nous provoquent tribord bâbord devant derrière devers revers jusqu’à nous transformer en guerrier fasciné par le feu musical des combats impossibles. 

 Frankétienne

La Martinique a eu Aimé Césaire. La Côte d'Ivoire a Bernard Dadié. Le célèbre écrivain a aujourd'hui 100 ans.



Pour marquer l'événement, l'Unesco lui remettra un Prix pour toute son œuvre le 11 février 2016 au Palais de la culture d’Abidjan

Bernard Dadié est donc né en 1916. En 1933, à 17 ans, il écrit la pièce de théâtre "Les villes", premier texte littéraire moderne ivoirien. En 1936, il écrit sa deuxième pièce sur le roi du Sanwi.

Premier dramaturge, premier poète moderne, premier romancier, premier auteur de contes et légendes modernes, il sera aussi le premier ministre ivoirien de la Culture en 1977.

Bernard Dadié est le dernier survivant des écrivains classiques africains de la génération de Léopold Sédar Senghor, Alioune Diop, Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas.

Serge Bilé

mercredi 27 janvier 2016

"Nous ne livrerons pas le monde aux assassins d'aubes"


"Nous ne livrerons pas le monde aux assassins d'aubes" : clausule du discours de Christiane Taubira, citant Aimé Césaire, dont le texte exact est :
" il n’est pas question de livrer le monde aux assassins
d’aube
la vie-mort
la mort-vie
les souffleteurs de crépuscule
les routes pendent à leur cou d’écorcheurs
comme des chaussures trop neuves
il ne peut s’agir de déroute
seuls les panneaux ont été de nuit escamotés
pour le reste
des chevaux qui n’ont laissé sur le sol
que leurs empreintes furieuses
des mufles braqués de sang lapé
le dégainement des couteaux de justice
et des cornes inspirées
des oiseaux vampires tout bec allumé
se jouant des apparences
mais aussi des seins qui allaitent des rivières
et les calebasses douces au creux des mains d’offrande

une nouvelle bonté ne cesse de croître à l’horizon ".
(Aimé Césaire, "Nouvelle bonté".)

René ou ka voyajé

  Mon fidèle parmi les fidèles, mon ami, mon frère, l'indomptable René Silo est parti jeudi et je suis inconsolable. Triste, triste à pl...