mardi 30 novembre 2010

L’automne en dormance

A la verticale de l’équinoxe
L’automne se fixait droit-dressé
Comme une couronne sur la tête d’un roi gisant
La lumière pâle  perçait les nuages blancs

Et le vent s'accompagnait de bruine et de brouillard
Et les feuilles  de l’érable rouge carminaient le chemin
Le ginkgo s’ocrait  et le platane rubigineux s’offrait.

Au-dessus
L’esprit
S’infinissait
d'une humeur languide

Les arbres  nus s’alignaient comme des régiments en marche
Sur la place la fontaine versait son eau dans les bassins

Et quand le soir venait
Au-dessus, les étoiles s’allumaient
le ciel s’éclairait
Dans la nuit où les nuiteux allongeaient le pas.

Et à la verticale de l’équinoxe
L’automne s’enracinait
La terre capturait  la graine
Les ciels tristes ravissaient la lumière

En-dessous,
A l’horizontale de l’équinoxe
La déesse scellait la vie
Le silence et les innommés
Au cœur du gouffre
La vie s’endormait

L’automne nourrit les regrets de l’été
L'automne et sa mélancolie chagrine
L’automne est là avec son immense souffrance


Evariste Zephyrin
28/11/10

mardi 23 novembre 2010

Le Figaro - Flash Actu : Les Casques bleus népalais restent en Haïti

"Haïti : les soldats népalais restent
AFP
22/11/2010 | Mise à jour : 21:54 Réagir
Les Nations unies ne retireront pas les soldats népalais chargés du maintien de la paix en Haïti, malgré les accusations selon lesquelles ils seraient à l'origine de l'épidémie de choléra qui a fait plus de 1.300 morts, a indiqué l'ONU. 'A l'heure actuelle, il n'est pas prévu de les retirer', a assuré à l'AFP Tony Banbury, secrétaire général assistant pour la planification, interrogé sur l'avenir du contingent népalais d'un peu plus de 1.000 soldats et policiers.

Les Casques bleus népalais ont été placés sous protection spéciale depuis le début de manifestations la semaine dernière contre leur présence dans le centre et le nord du pays, à la suite de rumeurs selon lesquelles ils auraient transmis la bactérie du choléra. La mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a qualifié ces accusations de 'malveillantes'. 'Le pays souffre, il y a des gens qui meurent. Il est naturel que les Haïtiens veuillent connaître la source' du choléra, a souligné M. Banbury, qui a été étroitement associé à la mission de l'ONU en Haïti depuis le séisme dévastateur de janvier qui a fait 250.000 morts.

'Mais nous ignorons' l'origine de l'épidémie et 'les épidémiologistes indiquent qu'il est difficile de la déterminer. Plusieurs experts très professionnels s'orientent dans des directions très différentes', a-t-il ajouté. 'Nous devons nous concentrer sur la réponse (au choléra), même s'il est important de savoir d'où il vient', a-t-il ajouté.

'La crise est vraiment grave et les vrais chiffres des morts sont significativement plus élevés que les chiffres diffusés. Il y a plus de morts que ce que nous savons et davantage de gens contractent' la maladie, a-t-il observé. Les porte-parole de l'ONU ont souligné que des tests effectués dans le camp des Népalais avaient tous été négatifs.

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Le Figaro - Arts Expositions : Envoûtants royaumes d'Angola

"Avant la colonisation, de nombreux peuples d'Afrique équatoriale avaient développé des arts de cours extrêmement raffinés. Rappel d'un âge d'or mal connu.

Avant la traite négrière, la colonisation et les guerres civiles, le territoire de l'actuel Angola était structuré en une mosaïque de royaumes fort raffinés. Leurs peuples - les Chokwe, Kongo, Lwena, Lwimbi, Mwila et autres Ovimbundu - formaient un univers complexe, aujourd'hui encore très mal connu. Spécialisé dans les arts africains, anciens et contemporains, le Musée Dapper en présente quelques magnifiques vestiges, expression d'un apogée. Coiffes et coiffures, masques de rituels de passage à la vie adulte, tabatières et pipes, hauts de sceptres finement sculptés, lances et glaives d'apparat, trônes piquetés de têtes de laiton, statuettes aux formes tantôt épurées, tantôt expressives, inquiétants fétiches à clous… Cette sélection, établie à partir du fonds maison mais aussi de collections privées et publiques, de Luanda à Lisbonne, de Genève à Leyde, témoigne d'une inventivité plastique étonnante. Ceux qui déclinaient à l'infini les rites de fertilité, évoquaient dieux et ancêtres, ou contribuaient au prestige de cours puissantes, n'ont pas laissé de nom. Reste leur génie. Une force envoûtante. Une magie qui semble encore palpiter dans ces concrétions de bois précieux, de fibre végétale, de peaux et d'os d'animaux et de coquillages. Étonnants objets qui, tous, transforment la nature pour mieux la chanter. En regard, le musée expose quelques œuvres d'un des plus grands artistes angolais d'aujourd'hui, Antonio Ole. Ses assemblages anthropomorphes de tôles rouillées, de crânes et de pièces de fusils sonnent comme un requiem. Les ombres d'un âge d'or.

Mi-saint, mi-idole, une statuette ambiguë

L'évangélisation des populations se met en place dès 1482, quand les Portugais atteignent le fleuve Congo. Et les campagnes de destruction d'« idoles » connaissent une ampleur considérable sous Alfonso Ier (1506-1543). Pour ne pas disparaître, les croyances autochtones empruntent alors les chemins du syncrétisme. L'exposition montre ainsi un bois représentant saint Antoine tenant sur le bras l'Enfant Jésus, à la manière des statuettes féminines kongo.

Angola, figures du pouvoir, Musée Dapper, 35 bis, rue Paul-Valéry (XVI e ) Tél. : 01 45 00 91 75. Horaires : tlj. sauf le mar., de 11 h à 19 h jusqu'au 10 juillet. Cat. : Dapper, 308 p., 34 €.

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lundi 22 novembre 2010

Angola, figures de pouvoir

C'est une première : le musée Dapper présente de remarquables œuvres des arts d'Angola. Un univers fascinant, un ensemble artistique rare. A découvrir.

Faisant partie intégrante de l'Afrique équatoriale, l'Angola a été un des premiers pays 'visités' par les Européens. En 1482, quand l'expédition mandatée par le roi du Portugal débarque dans l'estuaire du fleuve Zaïre, ce ne sont pas des 'sauvages' qui les accueillent, mais un royaume Kongo très organisé. Dans un premier temps, pendant plus d'un siècle, tout se passe dans un intérêt commercial mutuel. Mais avec l'arrivée d'autres colonisateurs, les conversions au christianisme, les luttes territoriales et la traite négrière, les relations s'enveniment. Pour les Kongo, c'est le repli vers la forêt, la désunion des tribus, la ruine des ressources. On survit comme on peut, mais avec les années se poursuit le culte des ancêtres basé sur le souvenir des ces années plus pacifiques, plus prospères. Et notamment sur le mythe du héros civilisateur, l'esprit de Chibinda Ilunga.

C'est lui qu'honorent nombre de statuettes et d'objets patinés en bois sombre finement ciselé présentés dans la première salle de l'exposition du musée Dapper à Paris.

Des représentations aux épaules larges, aux narines dilatées, aux yeux clos, signes d'un pouvoir aux aguets, accompagnées de sceptres sculptés, de trônes décorés, d'armes d'apparat, symboles d'une évidente autorité respectée par le peuple Chokwé. Venus de nombre de musées portugais (la puissance coloniale de l'Angola jusqu'à l'indépendance de 1975), mais aussi de musées belges et français (Dapper et Quai Branly), ces objets majeurs sont ainsi réunis pour la première fois.

Au premier étage, ce sont des figures d'autres tribus voisines qui sont mises en valeur, en particulier les redoutables 'Minkisi' des peuples Yombé, Woyo ou Vili. Il s'agit d'impressionnantes statuettes plantées de clous rouillés et de lames de fer dans un corps massif, parfois avec sur le ventre, un reliquaire fermé par un miroir sensé repousser le mal. Ces fétiches, très recherchés aujourd'hui par les collectionneurs car les missionnaires ont brulé nombre de ces pièces 'hérétiques', consituent une entité spirituelle intermédaire entre un individu et un sorcier, servant à protéger contre les dangers, les maladies notamment.

Sont aussi en vitrine, bien différents des pièces Chokwé du rez de chaussée car plus colorés, plus clairs, plus variés, des masques Ndnunga, des parures Himba, des figures de fertilité Mwila, des cadres culturels Holo, des tambours Zombo, des jarres Mbundu et quelques objets Kuluzu, croix utilisées avant l'invasion portugaise mais que les chrétiens ont transformés en crucifix décorés.

Visiblement, le musée Dapper , 'petite' structure privée spécialisée, ne se laisse en rien impressionner par le mastodonde institutionnel qu'est le musée du Quai Branly, le seul établissement dédié uniquement aux arts primitifs dans le monde. Avec ses140 pièces souvent exceptionnelles, cette exposition met à l'honneur un réel patrimoine artistique et culturel peu connu. A découvrir.


Jusqu'au 10 juillet, musée Dapper, 35 bis rue Paul Valéry, 75016 Paris, renseignements : www.dapper.com.fr. Très instructif catalogue de 308 pages, 34 euros.

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OYORO


OYORO
Nous avons le plaisir de vous convier à l'exposition du sculpteur Diadji Diop dans notre espace situé au coeur de Montmartre.
Le vendredi 26 novembre 2011 de 16H30 à 20H.
22 rue Durantin Paris 18ème
M° Abbesses (Ligne 12)
Tel: 01 53 28 29 02

Ce même jour, la rue Durantin sera animée par une série d’exposition impliquant Atelier d’artiste et galerie d’art.

Démarche artistique

. « Les questions d’identité, d’exil et de violence traversent les créations de Diadji Diop. Malgré des formes réalistes, il laisse vaquer son imagination pour créer des personnages qui apostrophent le spectateur. Le plasticien interroge les rapports humains, révèle les intériorités douloureuses, avec humour, force et parfois dérision. Il se garde de tomber dans le pathos. Un appel au dialogue, au partage, par-delà les frontières et les commerces de la haine. »


Pour information: Ce soir,  la boutique "OYORO" sera présent lors de l'émission prévue sur FRANCE 5

20:35 mercredi 17 novembre Magazine > DécouverteFrance - 2010
Durée : 50 min
Au sommaire : «Inspirer». Le style dit «africain» est revisité pour le plus grand plaisir de tous. Il ne perd pourtant pas la chaleur de ses couleurs qui font son caractère - «Décrypter



dimanche 21 novembre 2010

Le buste d’Aimé Césaire inauguré à Sarcelles


Hier matin, près de deux cents personnes se sont retrouvées au cœur du Grand- Ensemble de Sarcelles pour découvrir le buste d’Aimé Césaire, dévoilé par François Pupponi, le député-maire (). Christophe Césaire, le petit-fils de l’emblématique poète, et Serge Letchimy, député et du conseil régional de Martinique, ont fait le déplacement pour l’occasion.
« C’est une position morale, politique et individuelle qui a de l’importance pour nous », s’est ému l’élu antillais

12/11/10

samedi 20 novembre 2010

Mélancolie

Quand la solitude pèse, que le cœur nourrit des regrets et que le temps enjolive hier, alors je respire, j'égaye mes yeux,  je pousse un éclat de rire afin de planter la joie.


Evariste Zephyrin

vendredi 19 novembre 2010

L'épidémie de choléra fait monter la colère - 20minutes.fr

L'épidémie de choléra fait monter la colère - 20minutes.fr: "Haïti La maladie a déjà fait 1 110 morts et contaminé près de 20 000 personnes sur l'île dévastée

Question de sécurité nationale. Situation d'extrême urgence sanitaire... Derrière les mots, la réalité en Haïti est un drame. Dix mois après le séisme qui a tué plus de 250 000 personnes, le pays compte à nouveau ses morts. Apparu dans les villes au bord du fleuve Artibonite, le choléra s'est propagé à une vitesse inquiétante aux villages reculés dans les montagnes. La capitale Port-au-Prince est aussi touchée.
Premières cibles : les bidonvilles. A Cité Soleil, qui compte entre 400 000 et 800 000 habitants, l'hôpital Sainte-

Catherine reçoit les malades sous des tentes montées en urgence par Médecins sans frontières. Des bassins de chlore à l'entrée, dans la zone de triage et devant les lits des patients : tout est fait pour ne pas laisser se propager le choléra au quartier pauvre qui entoure la petite clinique. Mais les personnes viennent, toujours plus nombreuses. Raoul Planchet, médecin haïtien, ne peut s'imaginer être débordé. « Nous faisons face à une épidémie : on ne peut pas se fixer un maximum de patients à accueillir. Notre travail est de fournir des soins à la communauté. » Mais ces centres de traitement du choléra mis en place par les ONG pour venir en renfort des faibles structures médicales nationales arrivent à saturation. Les espaces manquent dans la ville encore encombrée des ruines du séisme.
Lundi, la tension est montée dans le nord du pays. Accusée par la population d'avoir apporté la bactérie dans le pays, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) fait l'objet depuis de violentes manifestations au Cap-Haïtien. Dans la deuxième ville du pays, deux personnes sont mortes par balle après des affrontements avec les casques bleus. Depuis, les rares équipes médicales présentes sont contraintes de rester en lieu sécurisé. Elles ne peuvent plus travailler : les liaisons par hélicoptère depuis Cap-Haïtien vers les zones inaccessibles par la route sont interrompues. Or, c'est par ce moyen que les médicaments et les médecins sont amenés dans les villages durement touchés par le choléra.
Mercredi, deux vols des Nations unies ont pu se poser à Port-de-Paix, situé à 170 km à l'ouest du Cap-Haïtien, mais, dans la ville même du Cap, la situation est proche du chaos. Des barricades sont toujours dressées et la population a peur de sortir de chez elle. Les malades ne peuvent donc se rendre rapidement dans les hôpitaux. Or, une fois déclaré, le choléra tue en quelques heures. Dans les rues, les cadavres se font plus nombreux, ce qui va accroître la propagation de la maladie.
notre correspondante à haïti, Amélie Baron

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Courrier du Vietnam

Courrier du Vietnam: "France : le Suisse Jean-Michel Olivier sacré par le prix Interallié - 18/11/2010

L'Interallié, dernier grand prix littéraire de la saison en France, a été décerné mardi au Suisse Jean-Michel Olivier pour L'amour nègre, une fable acide et drôle sur un Africain adopté par des stars de Hollywood qui risque de perdre son âme dans le tourbillon d'une vie facile. 'Pour un écrivain suisse, c'est historique de recevoir l'un des grands prix littéraires français et je savoure ce grand moment de bonheur', a déclaré l'écrivain et journaliste genevois de 57 ans.

Le jury a choisi Jean-Michel Olivier au 4e tour pour son roman publié aux éditions de Fallois, par six voix contre cinq à Claude Arnaud pour 'Qu'as-tu fait de tes frères ?' (Grasset). 'J'arrive juste de ma lointaine patrie en TGV... C'est une surprise et un événement extraordinaire', a poursuivi le lauréat. 'L'Interallié est très connu en Suisse et ce prix y aura un retentissement très important.'

Un écrivain suisse, Jacques Chessex, avait été couronné par le prix Goncourt en 1973. 'Nous avons voulu couronner un très bon roman, original et qui ne manque pas d'humour, un écrivain francophone et un éditeur de qualité, de Fallois, trop peu souvent distingué par les prix littéraires', a confié le président du jury, Jean Ferniot. 'On considère souvent que l'Interallié, le dernier prix d'automne, ramasse les miettes du Goncourt - décerné à Michel Houellebecq le 8 novembre - mais nous sélectionnons les meilleurs graines et notre objectif, c'est de rendre accessible la littérature au plus grand nombre', a-t-il ajouté.

L'Interallié dope en moyenne les ventes du livre primé à près de 100.000 exemplaires contre près de 400.000 pour le Goncourt, selon une étude.

Considéré comme l'un des meilleurs auteurs suisses de sa génération, Jean-Michel Olivier, né à Nyon, a grandi à Genève. Il enseigne la littérature française et l'anglais au lycée.

Fondateur de plusieurs revues culturelles, il écrit également des critiques sur son site internet et son blog. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, romans, poésie et essais, qui s'articulent souvent autour de la musique, de la photo et de l'art contemporain.

Dans L'amour nègre, il raconte l'histoire du petit Moussa/Adam, né dans la misère en Afrique. À onze ans, il est échangé par son père contre une TV plasma et adopté par un couple d'acteurs hollywoodiens beaux, jeunes, célébrissimes et richissimes. 'Si mon livre devient un film, j'aimerais que ces rôles soient tenus par Angelina Jolie et Brad Pitt, deux acteurs que j'admire et auxquels on pense forcément', a confié l'auteur.

En Californie, le jeune Africain découvre le glamour, le désoeuvrement, les paradis artificiels. Il multiplie aussi les incartades.

Le couple l'envoie alors chez un acteur qui vante les mérites d'une capsule de café... Ce double de George Clooney vit le plus souvent dans son archipel polynésien, en compagnie d'un gourou New Age. L'adolescent finit par s'enfuir dans un 'paradis' asiatique.

Devenu imbattable en termes de marques, Adam se fait habiller, et déshabiller, par une banquière suisse adepte du tourisme sexuel. Avant de le jeter, elle le ramène à Genève. Là, il rencontre un homme qui lui apprend à se rendre indispensable auprès de dames esseulées. 'Il va en quelque sorte repeupler l'Europe en déclin à lui tout seul', sourit l'écrivain.

L'Amour nègre explore ainsi les vertiges de la vie factice et le lecteur se délecte des tribulations de ce Candide africain confronté aux mille pièges et tentations de la société globalisée.

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mardi 16 novembre 2010

Agence de Presse Sénégalaise

Agence de Presse Sénégalaise: "Abdoul Aziz Sow promet un Festival des arts nègres populaire et ouvert

14/11/2010 18:09 GMT

Dakar, 14 nov (APS) - Abdoul Aziz Sow a réitéré, dimanche à Dakar, l’ambition de la délégation générale de la troisième édition du Festival mondial des arts nègres d’organiser du 10 au 31 décembre prochain un évènement 'populaire, largement ouvert sur toutes les compétences' disponibles dans les domaines concernés par ce rendez-vous de la culture noire.

La cérémonie d’ouverture, par exemple, devrait attirer 60.000 personnes, 'beaucoup plus si l’on considère les écrans géants' devant être installés, en relation avec les maires, les conseils régionaux, les personnalités et responsables dans les différents quartiers et les différents villes de l’intérieur, a-t-il signalé.

'Si ça n’a pas, ça, une connotation populaire, on a des questions à se poser', a fait valoir le délégué général du Festival mondial des arts nègres, au cours de 'Grand jury', émission hebdomadaire de la Radio futurs médias (RFM, privée).

La labellisation de certains festivals (FESPOP, Louga, Zig’Fest, Festival Hip-Hop, Kaolack, etc.), aussi, vise à 'faire participer tout le Sénégal, toutes les régions, toutes les villes, toutes les places' du pays, a-t-il relevé.

A Dakar, a-t-il ajouté, ce n’est 'pas simplement' des lieux traditionnels réservés à la culture qui abriteront des manifestations de l’évènement, mais aussi 'la rue' quelquefois.

Selon lui, l’ambition de l’organisation, c’est de réussir un Festival 'populaire, largement ouvert sur toutes les compétences, toutes les capacités que nous avons dans tous les domaines et dans les quartiers avec même des initiatives individuelles'.

Se disant peu impliqués dans l’organisation de cet évènement, des acteurs culturels ainsi qu’une certaine frange de l’opinion publique ont régulièrement demandé à être effectivement associés au Festival, pour qu’il ne soit pas simplement élitiste.

Prié par ailleurs de dire si la tenue de cet évènement se justifie dans un contexte marqué par des difficultés de toutes sortes pour les populations sénégalaises, Abdoul Aziz Sow a laissé entendre que cela revenait à dire que cette manifestation, qui devrait enregistrer la participation de 2400 artistes prévues 50 pays, n’a pas 'son utilité'.

Il a ainsi évoqué la nécessité de 'pérenniser' la bonne image laissée par la première édition, qui a présenté le Sénégal notamment comme un 'pays de culture' et 'de paix'.

'Il faut faire en sorte que quand on clique sur le Sénégal, partout ailleurs, on ne parle pas de guerre, on ne parle pas de famine, on ne parle pas de la malaria, on ne parle pas de Sida, parce que nos pays sont ainsi identifiés par les autres, alors que nos pays, c’est autre chose', a-t-il souligné.

BK

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René ou ka voyajé

  Mon fidèle parmi les fidèles, mon ami, mon frère, l'indomptable René Silo est parti jeudi et je suis inconsolable. Triste, triste à pl...