Extraits du Discours sur le Colonialisme dit par Séchou.
Sechou interprète «Les damnés de la mer»
COUPLET
Ne t'en fais pas ! Mon cher Nicky ! - (Berly)
Ne pleure pas ! Mon tout petit !
Ton rêve,
C'est d'être grand.
Jamais ! Tu ne le seras
Pour ces noyés immigrants.
I-Refrain
Écoute-bien leurs voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles d'enfants, de leurs frères, de leur père,
Celles de leur mère, qui crient ton nom !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
II-COUPLET
Nous ne sommes plus des étrangers,
Après avoir tant commercé.
Pourquoi vouloir
De vos frontières
Nous bouter hors, (or) n’est-ce pas là
Une (qu’une) chimère !?
II-Refrain
Écoutez-bien nos voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de gens, qui vous ont accueillis,
Souvent aimés, et qui vous ressemblent !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
Ne t'en fais pas ! Mon cher Nicky ! - (Berly)
Ne pleure pas ! Mon tout petit !
Ton rêve,
C'est d'être grand.
Jamais ! Tu ne le seras
Pour ces noyés immigrants.
I-Refrain
Écoute-bien leurs voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles d'enfants, de leurs frères, de leur père,
Celles de leur mère, qui crient ton nom !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
II-COUPLET
Nous ne sommes plus des étrangers,
Après avoir tant commercé.
Pourquoi vouloir
De vos frontières
Nous bouter hors, (or) n’est-ce pas là
Une (qu’une) chimère !?
II-Refrain
Écoutez-bien nos voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de gens, qui vous ont accueillis,
Souvent aimés, et qui vous ressemblent !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
Séchou, auteur compositeur interprète accompagné de Didier Bricnet à la contrebasse. |
III-COUPLET
N’ayons pas peur, nous, gens de bien. (biens).
Aucun danger ne nous guète.
Ne craignons rien.
A nous les Bienfaits
De la colonisation !
Et la (là,) fin positive
De cette discrimination !
III-Refrain
Écoutons-bien ces voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de gens, qui nous ont accueillis,
Souvent aimés, et qui nous ressemblent !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
IV-COUPLE
Ne soyez pas trop regardants.
Si nos barques sont vides, désespérément [ou (vides de présents)]
Ce n’est pas par peur
Qu’elles chavirent,
C’est que nous n’avons rien,
Vraiment plus rien à offrir.
IV-Refrain
Écoutez-bien nos voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de nos enfants, voisins, amis,
Ou ennemis, qui crient vos noms !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
Ce sont celles de nos frères,
Et celles de nos sœurs car,
Il n'y a pas d'étranger sur cette terre !
Ce sont celles de ceux,
A qui courageusement,
La panse repue, on crie : « Sauve qui peut ! »
Elles ont brisé leurs chaînes,
Comme elles briseront nos murs
De honte qui tomberons tous en chaine !
Elles hanteront nos nuits,
Comme elles hanteront nos jours,
Qui désormais ne seront que trop courts !
Elles ont en pot pourris,
Chanté hymnes nationaux,
Comme des enfants de nos patries !
Elles ont fourni nos bataillons
Comme de bons tirailleurs
Et beaucoup ont péri comme chair à canon !
Écoutons bien ces voix,
Huu, Huu, Huu,
Celles des damnés,
Celles des damnés,
Celles des damnés de la mer !
N’ayons pas peur, nous, gens de bien. (biens).
Aucun danger ne nous guète.
Ne craignons rien.
A nous les Bienfaits
De la colonisation !
Et la (là,) fin positive
De cette discrimination !
III-Refrain
Écoutons-bien ces voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de gens, qui nous ont accueillis,
Souvent aimés, et qui nous ressemblent !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
IV-COUPLE
Ne soyez pas trop regardants.
Si nos barques sont vides, désespérément [ou (vides de présents)]
Ce n’est pas par peur
Qu’elles chavirent,
C’est que nous n’avons rien,
Vraiment plus rien à offrir.
IV-Refrain
Écoutez-bien nos voix, qui remontent du fond des mers.
Ce sont celles de nos enfants, voisins, amis,
Ou ennemis, qui crient vos noms !
Comme des damnés de la mer.
Comme des damnés.
Ce sont celles de nos frères,
Et celles de nos sœurs car,
Il n'y a pas d'étranger sur cette terre !
Ce sont celles de ceux,
A qui courageusement,
La panse repue, on crie : « Sauve qui peut ! »
Elles ont brisé leurs chaînes,
Comme elles briseront nos murs
De honte qui tomberons tous en chaine !
Elles hanteront nos nuits,
Comme elles hanteront nos jours,
Qui désormais ne seront que trop courts !
Elles ont en pot pourris,
Chanté hymnes nationaux,
Comme des enfants de nos patries !
Elles ont fourni nos bataillons
Comme de bons tirailleurs
Et beaucoup ont péri comme chair à canon !
Écoutons bien ces voix,
Huu, Huu, Huu,
Celles des damnés,
Celles des damnés,
Celles des damnés de la mer !
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