Un texte qui a été publié le samedi 19 avril 2008, dans les colonnes de la Dépêche de Tahïti fustigeant le chantre de la négritude Aimé Césaire .
Obsèques nationales
Toi qui vilipendas ta mère nourricière,
Que te vaut de la France une reconnaissance
Toi qui en dénonçais toute la putrescence ?
Faut-il donc que Sarko ait pu tout oublier
Pour que, en grande pompe, il aille s'incliner
Sur ta dépouille en te faisant l'honneur insigne
D'hommage national et de portée indigne ?
A-t-il bien mesuré ce que tu pus cracher
De haine du pays qui t'avais arraché
Aux misères du monde qui était le tien
Avant que la France ait façonné ton destin ?
Toi, Césaire, l'aimé maire de Fort-de-France
Les écoles laissées tout en déliquescence,
Des moellons entiers tombant des galeries,
Etait-ce aussi la faute de la "colonie" ?
Toi qui n'as jamais su répondre à leurs besoins
Quand les Conseils d'école en exigeaient le soin,
Quelle révolution agitait ton esprit
Dans un cerveau flétri, de rancune pétri ?
Ainsi le Sarko va, déployant les drapeaux,
Obsèques nationales pour vils oripeaux
Cette cérémonie frise bien l'indécence
Mais l'habitude est prise au pays de la France."
Alain Le Gratiet Inspecteur Education nationale Fort de France de
1994 à 2002
La lettre du maire de Fort de France, Serge Letchimy à Monsieur Xavier DARCOS, Ministre de l'Education Nationale demandant des sanctions contre Alain le Gratiet. Nous nous solidarisons de la demande Evariste Zephyrin. Voir la lettre de Letchimy :
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