Dans la nuit luneuse, je suis seul avec l'astre lumineux qui accompagne mon chemin, et les lumières blafardes éclairant les halls rappellent que la vie tapie derrière les portes et fenêtres closes se déploie, que des drames se nouent, que des corps s'enlacent ou que des silences se fassent ouïr.
Et sous la protection de la déesse, je continue mon chemin, délaissant à chacun sa voie, je m'enferre plus fortement dans mes pensées et entame un dialogue avec moi-même, me projetant dans des ailleurs lointains.
A l'inverse du poète, je ne suis un homme de terminaison, mais un voyageur.
Evariste Zephyrin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire