Si la Nation a besoin de symboles pour raffermir son unité et sa cohésion, mobiliser ses citoyens et défendre son territoire, elle ne saurait arracher un Être au socle qui l'aura tenu sa vie durant ?
Aimé Césaire aura donné l'exemple d'un attachement indéfectible à sa terre, d'une méfiance devant les honneurs, tout autant qu'une reconnaissance de la France, de son Etat et de sa culture.
Un symbole national tel que le Panthéon ne saurait s'enfermer dans les limites d'un Paris intra muros.
Un symbole national n'a pas peur de l'Atlantique.
Un symbole national se revigore des distances franchies et s'épanouit aux soleils.
Le dernier mot devant rester à sa famille, nous réécouterons Césaire dans « Réponse à Depestre »:
« Laisse-là Depestre laisse-là
La gueuserie solennelle d'un air mendié
Laisse-leur
Le ronron de leur sang à menuets l'eau fade dégoulinant
Le long des marches roses
Et pour les grognements des maîtres d'école
Assez
Marronnons-les Depestre marronnons-les
Comme jadis nous marronnions nos maîtres à fouet. »
Karfa Diallo
DiversCités-Fondation Européenne du Mémorial de la traite des noirs
Blog dédie au poète Aimé Césaire notamment à son oeuvre, sa poésie et collectant les articles qui ont été publiés sur ce grand homme martiniquais
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