O Césaire fils Aimé ô père de ta terre, tu t'es grandi en te frottant au petit peuple. Avec Senghor parmi Paris tu te trouvas, de Clovis et des Huns tu te fis une orgie. Et les chiens s'asseyaient en humant le Cahier, tandis que nous passions notre temps à la plage. Tu nous mettais au nez la bimbeloterie, tu dénonçais l'arnaque et humais le vent large. Au Nobel de Bonbel tu préfèras le Peuhl, les arbres d'en Guinée, la femme noire altière, le sein qui t'a nourri, la brave Da tamoule... le lait de la savane, camarade Aliker, le Letchi mûr pour Maire, l'alizé, chemin seul, la lumière intérieure, loin de la foule aux cris.
Parolier du Dru
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire